jeudi 15 novembre 2018

Feedback #28 : j'arrête de râler et/ou de me plaindre

C'est décidé, j'arrête ! 


Pour cet avant-dernier article de l'année 2018, je souhaitais vous proposer un défi de taille, un Challenge Bien-Être particulièrement conséquent car il concerne quasiment chaque instant de notre quotidien : la râlerie et la plainte

En effet, en dehors de la croyance que la râlerie est propre aux français, je dirais davantage qu'elle est propre à l'être humain, toujours insatisfait de sa propre situation et préférant ne (re)garder que les problématiques posées, récoltant et entretenant ainsi négativité et lourdeur dans sa vie. 

Avant d'aller plus loin, prenons un instant pour identifier ce qu'est une râlerie et ce qu'est une plainte
- la râlerie consiste à exprimer son désaccord sur divers sujets
- la plainte, elle, est plutôt considérée comme une lamentation sur son propre "sort"

Le point commun ? Les conséquences négatives qui découlent de leur pratique respective et/ou mutuellement ! 

Alors comment parvenir à cesser de râler et/ou de se plaindre ?


Tout d'abord, il est primordial de se rappeler d'une chose : râler et se plaindre sont propres à l'être humain, certes, et caractérisent l'inconfort dans certaines situations. Leur expression permet de sortir de la frustration SAUF lorsque cette expression prend une place trop importante dans son quotidien. Auquel cas, la frustration est entretenue par le fait de râler et de se plaindre. 

D'où la nécessité d'y prêter attention. Or, pour y prêter attention, encore faut-il prendre le temps de se "pauser" et de s'observer... 

Voici d'ailleurs la clef numéro un pour parvenir à réaliser ce défi du mois : 

1. Observer 


A travers ce Challenge Bien-Être, l'idée n'est vraiment pas de se croire dans le monde des Bisounours. Tout le monde traverse des tempêtes, moi y compris, bien que je sois coach de vie et de développement personnel. Cependant, ce défi est une invitation à apprendre à danser sous la pluie, dans le but de prendre conscience de notre responsabilité à toutes et à tous dans notre manière de vivre, de penser et d'appréhender les événements de la vie et notre environnement

Je vous suggère alors, pour cette première clef, d'observer votre mode de fonctionnement, vos râleries, vos plaintes et de les noter.

2. Analyser


La seconde clef consiste à analyser ce mode de fonctionnement en se posant les bonnes questions : 

- Qu'est-ce qui a provoqué ma râlerie, ma plainte ? 
- Pourquoi ai-je agi de la sorte ? 
- Qu'ai-je ressenti : physiquement, mentalement et émotionnellement parlant ? 
- Qu'est-ce que cette râlerie et/ou cette plainte m'a apporté ? 
- Comment aurais-je pu agir autrement ?
- Qu'est-ce que cette autre réaction aurait pu m'apporter ?
- Comment puis-je éviter que la situation ne se représente ? 

3. Identifier 


Quoi ? Les émotions cachées et les besoins manquants qui sont ainsi exprimés

En effet, il est important de se rappeler les 4 piliers de nos émotions : la joie, la tristesse, la peur, et la colère. Chacune de ces émotions, comme nous l'avons déjà vu ensemble lors d'une chronique précédent l'été, engendre un comportement : un état de repli pour la tristesse, un état de fuite pour la peur et un état de lutte pour la colère. Eh bien sachez que, derrière cette émotion et l'état (le comportement) qui en découle, se cache un besoin non satisfait : celui du sens, de la cohérence et de l'harmonie pour la tristesse, celui de la sécurité et de la liberté pour la peur et de reconnaissance en ce qui concerne la colère

En identifiant vos émotions, vous identifiez les besoins non satisfaits et donc frustrés de votre être intérieur. Les identifier permet de réfléchir à une façon autre que la râlerie et la plainte, d'y palier.

4. Nourrir le "bon loup"


La quatrième clef, pour parvenir à cesser de râler et/ou se plaindre, réside essentiellement en la prise de conscience du loup que nous choisissons de nourrir dans notre mode de fonctionnement

Connaissez-vous la fable amérindienne des loups ? Cette fable que raconte un vieux chef indien Cherokee à son petit-fils afin de lui enseigner l'importance du libre arbitre dans la vie et donc de notre responsabilité dans celle-ci ? 

Elle parle d'un combat terrible entre deux loups : entre l'un qui n'est que colère, envie, tristesse, regret, avidité, arrogance, auto-apitoiement, ressentiment, sentiment d'infériorité, mensonges, faux orgueil, sentiment de supériorité et d'égo, et l'autre loup qui, lui, n'est autre que bon, joie, paix, amour, espoir, sérénité, humilité, bonté, bienveillance, empathie, générosité, vérité, compassion et foi.

Ce combat n'est autre que la dualité intérieure que nous connaissons tous en tant qu'être humain. Et dans cette fable, le petit-fils du chef indien s'interroge sur le loup qui va remporter la victoire. Question à laquelle le vieillard répondit simplement "Celui que tu nourris"

Cette fable a pour but de faire prendre conscience de notre responsabilité sur nos actes, nos pensées et notre mode de fonctionnement. Que tout n'est que choix et qu'il est de notre ressort à soi, et soi seul, de conserver ou de transformer.

5. Mieux démarrer sa journée 


Pour vous créer votre propre Happy-Culture, je vous encourage vivement à utiliser quotidiennement votre cinquième clef : celle du rituel matinal qui vous amène à vous conditionner positivement dans votre mental pour appréhender toute la journée qui s'offre à vous.

Cela tient à quoi ? Au fait de se lever 10 à 15 minutes plus tôt, de façon régulière, de prendre le temps de réveiller son corps par le biais d'étirements dans son lit, de savourer son petit-déjeuner, de lire des phrases inspirantes, d'écouter de la musique douce ou énergique. Cela passe aussi par le fait de se complimenter lorsque vous vous préparez : oubliez les gestes automatiques, connectez-vous à l'instant présent et au bien-être, aux soins que vous prodiguez à votre corps quand vous êtes sous la douche, ou en train de vous maquiller ou de vous raser. Pensez à ce pour quoi vous le faites : dans le but de vous sentir bien avec vous-même, à l'aise dans votre corps, et dans votre tête. Cela passe aussi par l'image : prendre soin de son enveloppe corporelle traduit le soin apporté à son âme, et amène à une véritable valorisation et estime de soi, qui vous donnera de l'élan sur le reste de la journée. 

Vous pouvez aussi vous réaliser une petite "tout doux liste" dans le but de vous fixer une liste d'objectifs mesurables, atteignables et raisonnables, stimulant votre quotidien. 

6. Sortir de sa zone de confort 


Parce que, quoique nous en disions, que notre situation soit plaisante ou inconfortable, allant même parfois jusqu'à nous rendre malheureux-se, c'est une situation dite de "confort" puisque nous la connaissons, et puisque nous reconnaissons notre existence en elle. D'où le terme zone de confort que je vous invite grandement à, ne serait-ce, qu'élargir

Comment ? En rompant avec vos habitudes les plus routinières ! Aussi bien dans les chemins que vous empruntez pour vous rendre au travail, faire vos courses, rentrer à la maison ou aller à n'importe lequel de vous rendez-vous régulier, par exemple. Cela passe aussi par le choix d'un nouveau menu lorsque vous allez au restaurant, de changer de restaurant également, d'oser tenter la nouveauté, l'inconnu, afin de vous découvrir vous aussi, de vous laisser surprendre, et d'élargir votre horizon aussi bien mental qu'émotionnel. C'est un exercice extrêmement enrichissant que de prendre conscience des limites que nous nous posons... tout seul ! Et de réaliser qu'il ne tient qu'à nous seul de les abolir.

7. S'organiser et anticiper 


Clef numéro 7 pour arrêter de râler et/ou de se plaindre, c'est d'apprendre à s'organiser et à anticiper. Pourquoi, quel est le lien ? Eh bien les fameux imprévus, impromptus et autres événements inopinés et pas forcément toujours inhérents à notre volonté. 

Pour éviter de subir la frustration de ne pas avoir assez de temps dans une seule et même journée, apprenez à répartir vos objectifs à la semaine ; pour éviter de vous retrouver en retard à un rendez-vous important, intégrer systématiquement des "coussins moelleux" entre chaque activité de votre journée. Et si jamais ces fameux coussins moelleux anticipés n'ont pas eu à être exploités car il n'y a eu aucun événement entravant votre planning, ils se transformeront en une plage horaire durant laquelle vous pourrez créer votre propre imprévu, du temps pour vous, du temps bonus

En les instaurant, vous vous permettez d'assurer une certaine sécurité dans votre planning journalier, sachant que celle-ci se compose de 60% d'organisation et de 40% d'imprévus.

Dans tous les cas, vous êtes gagnants ! En satisfaction, créativité, valorisation, encouragement et positivité, alors pourquoi s'en passer ?

8. Communiquer avec justesse 


L'une des principales clefs de la réussite de ce challenge de taille est de prêter attention à son propre langage. Aussi bien verbal que non verbal ! D'ailleurs, en travaillant sur ce défi, vous vous invitez vous-même à transformer votre quotidien. Cela va démarrer par la prise de conscience de votre mode de fonctionnement qui est initié par votre propre pensée. Ensuite, en découle votre comportement, votre attitude, qui va accentuer l'élan donné à la situation appréhendée par votre mental

Par conséquent, agir sur ses propos est aussi important qu'agir sur sa pensée. Les mots, les expressions que nous utilisons sont très éloquents : soyez donc vigilants à ce que vous utilisez comme langage afin de vous prendre au mot, au premier degré tel que votre mental, pour agir concrètement dessus et reprendre le contrôle sur vos émotions.

9. Se montrer reconnaissant-e


Adopter la gratitude dans son quotidien, en fin de journée, vous permet de finir systématiquement sur une note positive de votre journée. Et s'endormir en se sentant heureux, apaisé, serein et satisfait augmente votre positivité naturelle. Cette dernière va d'ailleurs aussi bien agir mentalement que physiquement

Prenez l'habitude de vous montrer reconnaissant-e de choses agréables qui se sont passées au cours de votre journée, cela peut aussi bien passer par un compliment qui vous a été fait, que le soleil qui a brillé dans le ciel, un échange de sourire avec un ou une inconnu-e, un café ou un repas partagé, une tâche accomplie, un moment en famille, un temps pour soi, du repos et j'en passe, car, finalement :

"si chaque jour n'est pas forcément réussi, il y a toujours quelque chose de réussi dans chaque journée" 

;-) 


10. Faire le ménage autour de soi 


Épurer, aussi bien son habitat que ses relations, est la clef numéro dix pour se donner toutes ses chances. En effet, au moins vous vous confrontez au débordement, au désordre, aux contrariétés, au moins vous vous éparpillez, au moins vous gaspillez votre énergie, et au mieux vous allez à l'essentiel

Si la râlerie, la plainte, la tristesse et la colère sont contagieux, retenez que la joie l'est tout autant si ce n'est plus ! 

Apprenez à vous entourer de personnes positives, joyeuses, qui sauront vous stimuler, vous apporter et vous élever quand vous en aurez besoin, tout autant que vous leur apporterez et les élèverez quand elles en auront besoin

Le choix que nous réalisons dans nos relations est particulièrement révélateur de ce que nous nous infligeons ou de ce que nous nous apportons. Encore une fois, à vous de nourrir le loup que vous souhaitez voir remporter la victoire...

11. Se distraire 


Quand la râlerie et la plainte sont trop fortes, et que malgré toutes ces nouvelles bonnes habitudes que vous mettez en place elles se manifestent, je vous recommande de vous distraire

Un peu comme dans le sketch de Florence Foresti évoquant la surprenante capacité des enfants de passer du rire aux larmes et inversement rien que par le divertissement d'un caillou ou d'une pomme, tentez le divertissement lorsque vous sentez que la râlerie et/ou la plainte montent en vous

L'idée principale de cette onzième clef est de couper l'herbe sous le pied de la râlerie et de la plainte, afin qu'elles ne prennent pas de proportion hors normes mais qu'au contraire, elles s'amoindrissent.

12. Être son ou sa meilleur-e ami-e


Essentiellement en se respectant, en sachant se "pauser" et en restant authentique. Comment, me demanderez-vous ? Eh bien en vous comportant de la même manière que vous vous comporteriez avec votre meilleur-e ami-e, en appliquant les recommandations que vous pourriez lui apporter. 

En coaching, l'une des techniques proposées pour y parvenir, c'est de jouer le "je" des chaises. Prenez deux fauteuils ou deux chaises, l'une en face de l'autre. Ou bien utilisez votre canapé. Sur l'une des assises, vous déversez votre râlerie et votre plainte, vous évoquez la souffrance traduite par celles-ci. Puis, vous changez de place et vous vous adressez à vous-même de la même manière que vous vous adresseriez à un ou une ami-e confiant tout le ressenti précédemment exprimé. 

- Que lui diriez-vous ? 
- Quelle analyse suggéreriez-vous ?
- Que lui conseilleriez-vous ? 
- Comment l'aideriez-vous ? 

Cet exercice vous invite à changer d'angle de vue en rapport au problème initial. Pour ne pas continuer à le voir comme un mur infranchissable mais davantage comme un obstacle à contourner.

13. Relativiser 


Il n'est pas toujours évident d'accepter les événements tels qu'ils se présentent à soi, d'autant plus lorsque nous n'en sommes pas maître. Afin de les démystifier, l'une des clefs pour arrêter de râler et/ou se plaindre est d'apprendre à relativiser au sujet de la situation rencontrée. 

Par l'absurde : 

- Est-ce que mon cœur bat toujours ? 
- Est-ce que je respire encore ?
- Mes deux pieds touchent-ils toujours la Terre ferme ?  

Si les réponses à ces trois questions sont OUI, alors (très !) bonne nouvelle : c'est que vous êtes sur la bonne voie et que votre situation devrait trouver une issue favorable dans un plus ou moins long terme. 

Plus sérieusement, l'auto-dérision n'est pas une force pour tous. Je vous suggère alors d'acquérir et de développer la technique de la cohérence cardiaque, qui a pour objectif de focaliser l'esprit sur l'instant présent de la respiration afin de cesser l'agitation mentale, et de calmer son corps pour apaiser l'esprit

La râlerie et la plainte sont souvent issues d'une façon disproportionnée de vivre une situation. Le fait d'y penser et de la ruminer, en dehors du fait de l'entretenir, il y a cet effet indéniable d'amplification qui est fortement néfaste pour soi, son mental et son moral, d'autant plus si vous êtes dans la dynamique de changer et de transformer le négatif en positif pour une vie plus saine, sereine et valorisante.

C'est pourquoi pratiquer la cohérence cardiaque vous aidera à agir en conscience sur les situations que vous pouvez traverser, grâce à un impact mesurable avec des effets immédiats et palpables puisque tout de suite ressentis et vérifiés corporellement.

14. Être dans l'empathie plutôt que dans le jugement


Le principal tort que révèle la râlerie et la plainte, c'est le jugement. Or, qu'est-ce qui nous permet de juger ? Et si nous cessions de juger et que nous tâchions de nous montrer davantage bienveillant-e et indulgent-e

Lorsque des situations dérangeantes se présentent à vous, et que l'autre en est la source, n'hésitez pas à revisiter le contexte : pratiquez l'empathie afin de comprendre, de dédramatiser. En considérant l'autre dans son humanité, en accordant ses propres moments de faiblesse comme pouvant être aussi celles des autres vous apprenez, ni plus ni moins, à pratiquer ce que nous appelons également le lâcher prise.

15.  Revoir ses croyances ! 


Car, oui !, rien de plus limitant que ses propres croyances au sujet de personnes et/ou de situations pour nous conforter voire même nous conformer à un système réducteur mais nous permettant d'avoir une place

Cependant, qui créé ce système ? Qui décide de s'y conformer... ou pas ? Eh bien c'est soi ! Et qu'est-ce que ne pas s'y conformer ? C'est exister soi, à travers soi, et par soi

Alors à vous de réfléchir sur ce que vous pensez récolter en râlant et en vous plaignant. Réfléchissez également à ce que vous avez à gagner en inversant la vapeur. Sachez trouver de nouvelles croyances qui vous portent et puiser en vous vos propres ressources vous conduisant sur la route de votre propre bonheur

Le mot de la fin sera inévitablement celui-ci : créez votre propre Happy-Culture !

mercredi 14 novembre 2018

Challenge Bien-Être

... A appliquer au quotidien ! 


Eh oui ! Je suis très joueuse ! Et j'aime les défis incroyables à surmonter : et vous ?

Il y a peu, je suis tombée sur un article issu des réseaux sociaux, parlant du défi incroyable d'arrêter de râler et de se plaindre en 30 jours. Avec notre quotidien, le stress environnant, la pression quotidienne, et les responsabilités qui concernent tout le monde, j'ai partagé cet article sur mon propre profil, et ai avoué ma volonté de participer à ce défi. Les réactions ont été fort nombreuses à ce sujet, et également volontaires pour participer à ce défi ! 

J'ai alors décidé de créer le groupe : "30 jours pour arrêter de râler et de se plaindre" et d'y poster, chaque jour, un outil pratique à mettre en place pour y parvenir. 

Je vous propose alors aussi d'accompagner cette démarche à travers ce nouveau Challenge Bien-Être de l'année, histoire de finir en beauté l'année 2018 ! 



Ne prenez pas peur ! Et rendez-vous d'ici très peu de temps pour vous offrir de nombreuses clefs afin de vous donner toutes les chances de tenir votre nouvel engagement :-) 

mercredi 17 octobre 2018

#Feedback 27 : "Je nous pardonne"

Ambitions automnales


Nous en parlions à l'annonce du Challenge Bien-Être de ce mois-ci : merci à l'automne pour ces si belles couleurs qui s'offrent à nous, merci l'automne pour ces envies de chocolat chaud et de plaid sur le canapé, en écoutant de la musique, bouquinant ou regardant son film favori. Merci l'automne pour le retour officiel des raclettes et des soupes maison... ;-)

Cependant, malgré toutes ces belles choses qu'apporte la saison automnale, la nostalgie, -et parfois même l'amertume !-, brise(nt) quelques fois cette douce mélancolie...

Peuvent alors se mêler doutes, inquiétudes, se transformant quelques fois en colère, rancune, regrets ou remords face à des événements survenus plus ou moins tôt... C'est un peu tel un fardeau que nous portons sur les épaules, et qui s'étoffe et se renforce au grès des jours qui raccourcissent...

Ce sentiment est davantage accentué avec la période culturelle de la Toussaint, où nous repensons à nos êtres si chers mais disparus. Nous plongeons alors dans le passé, songeant à des souvenirs qui nous appartiennent, plus ou moins heureux mais qui font de nous la personne que nous sommes aujourd'hui.

Cependant, le risque en restant focalisé-e sur le passé est de rester figé-e en arrière et de ne plus avancer.

L'objectif du mois que je souhaite vous soumettre rejoint l'ambiance de la saison, mais en vous entrainant davantage vers une dynamique plus positive, évolutive et constructive : vous engager à vous alléger, à aller de l'avant. Pour ce faire, je vous propose de pardonner.


Pardonner quoi ? 


Ce que nous ressentons comme des offenses, des attaques ; ce qui a provoqué des blessures, des frustrations, des déceptions voire un sentiment de trahison. Pardonner ce qui nous a tellement atteint à un moment donné que notre cœur s'est partiellement ou même totalement refermé, que nos espoirs se sont envolés et nos projets effondrés


Pardonner des situations, des paroles et/ou des actions douloureuses et malheureuses sur lesquelles nous ne pouvons plus revenir. Pardonner dans le but de libérer le conflit interne qui nous tiraille entre passé et avenir sans nous faire profiter du présent.


Pardonner qui ? 


Il y a pardonner l'autre, pour ce que l'on pense être ses torts, ses imperfections, ses erreurs face à la situation que nous avons traversée... Mais le point sur lequel j'aimerais essentiellement appuyer aujourd'hui, ce point qui ne se veut pas moralisateur justement puisque chaque situation possède sa propre histoire et les diverses versions propres à chacun et qu'en aucun cas je ne pourrais émettre un quelconque avis sur tel ou tel pardon à accorder (je le rappelle, cela est propre à chacun), ce point-là s'oriente davantage sur le pardon à soi-même, que l'on a tendance à mettre de côté, ce pardon à soi-même pour la douleur et la colère engendrées par ce cœur blessé que nous avons refermé.

Quand il y a envie ou nécessité de pardonner, c'est parce qu'il y a envie ou nécessité de cesser de souffrir. La colère, la rancune, parfois même la vengeance que provoque une situation douloureuse nous parasite bien plus que nous le pensons !

Notre esprit et notre cœur se braquent, ne laissent plus de place pour les sentiments de douceur, de spontanéité, de légèreté, ni de joie. Il n'existe plus que rumination intérieure. Nous sommes meurtris et dans cette meurtrissure, nous nous enfonçons dans les ténèbres, entretenant encore un peu plus cette colère, rancune voire cette envie de vengeance initiales.

Et en nous flagellant de la sorte, nous entrainons inévitablement notre entourage dans la noirceur de ces sentiments appartenant pourtant à un passé qui est déjà fait. Nos relations sont de moins bonnes qualités. Nous développons une certaine tension. S'impose alors une certaine distance. Parfois, cette distance débouche sur un renfermement et un isolement amenant même la dépression.

Je vous invite alors aujourd'hui à pardonner, mais surtout à vous pardonner vous-même, afin d'ôter un poids lourd et encombrant qui entrave votre propre bonheur.

Cependant, pour pouvoir pardonner, encore faut-il avoir fait le "deuil" du passé, et de toute sa symbolique...


Confusion et amalgame sur la notion de pardon


Avant d'aller plus loin, j'aimerais revoir avec vous la notion de pardon, qui est encore bien trop souvent confuse.

Car, non, non, et non ! La notion de pardon n'appartient pas seulement à la religion ! Alors, stop les fausses excuses : athées ou croyants, peu importe. Le pardon ne possède pas seulement une dimension bucolique : c'est vous qui le demandez ou non, et c'est vous qui l'accordez ou non.

Alors, pour éviter toute confusion sur la notion de pardon, j'aimerais commencer par vous exposer ce qu'elle n'est pas

- La notion de pardon, ce n'est pas oublier
- La notion de pardon, ce n'est pas non plus nier ni réaliser ce que l'on appelle (et ce que je déteste !) la "politique de l'autruche"
- La notion de pardon, ce n'est pas inné 

En cela, nous rejoignant pleinement la notion de "deuil" précédemment évoquée.

La plus grande difficulté dans le deuil, c'est de dissocier "lâcher ce que nous ne pouvons pas retenir" et "oublier". Ressasser le passé permet alors de faire subsister ce qui est perdu, c'est continuer à le faire exister, en se tournant vers la place qu'occupait ce qui est perdu. Sauf que cette place, aujourd'hui, n'est plus...

Alors qu'est-ce que pardonner, me demanderez-vous ? 

- Pardonner, c'est apprendre et  aller au-delà
- Pardonner, c'est reconnaître, accepter et affirmer
- Pardonner, c'est choisir

Pardonner, ce n'est donc pas oublier ni mettre de côté ce qui reste une expérience à part entière qui vous a apporté une leçon de vie, mais plutôt dépasser et "lâcher prise" car rien  ni personne n'est infaillible. Là est le propre de l'Homme. Aussi bien l'autre que vous-même.

Ainsi, reconnaître que la faute existe permet de renouer un lien avec soi-même, et pourra éviter de développer des maladies psychosomatiques, ou des conduites d’échecs à répétition.


J'aime cette citation du Dr Joseph Murphy :

"Ne jugez pas afin de ne pas être jugé-e, car on vous jugera et on se servira pour vous de la même mesure dont vous vous êtes servi-e-s pour les autres"

C'est une citation qui m'inspire énormément. J'y comprends "Agis pour les autres comme tu aimerais que l'on agisse pour toi"., mais aussi "C'est en se prenant soi-même dans ses bras que l'on étreint le monde entier" (Goethe).

Finalement, tout ce qui nous blesse, nous rejette, nous abandonne, nous renie, nous humilie ne sont ni plus ni moins que des expériences qui nous font grandir, et que l'on peut utiliser pour s'améliorer. 

Tout le monde peut se tromper : lui, elle, eux, moi, tout le monde. Acceptons-le et voyons-le comme l'opportunité de ne pas recommencer mais de faire autrement, en prenant en considération les paramètres qui, jusqu'à présent, ne comptaient pas et que nous n'avions pas pris en considération.

Prenons-nous par la main, afin d'ouvrir un cœur qui mérite d'être soigné et qui ne demande qu'à être délivré, pour nous ouvrir aux autres et nous accorder le droit d'apprendre et d'avancer.


Pour ce faire, il est primordial de renoncer au passé 


En effet, envisager le pardon, c'est avant tout rompre avec un passé basé sur une ou des expériences douloureuses et malheureuses. Ce qui revient alors à quitter une certaine zone de confort !

Eh oui ! Même si cela peut choquer, il n'empêche que la zone de confort reste une bulle rassurante pour soi, aussi douloureuse soit-elle au préalable. Tout simplement parce qu'elle représente quelque chose de connu et par laquelle on existe. En quittant cette bulle rassurante, cette zone de confort, le risque est de ne plus se reconnaître et de perdre sa place, bien que nous pouvons en prendre une toute autre. Au final, nous laissons ainsi la peur ériger nos propres barrières et à conditionner notre propre attitude : "qui est-ce que je deviens en dépassant ce qui me permettait d'exister jusqu'à présent ?"

Je vous invite alors tout d'abord à vous libérer de votre passé, en en faisant ce que l'on appelle un  "deuil", oui, comme pour un décès. C'est ainsi que vous pourrez activer la notion et le processus du pardon.

Faire le deuil, c'est dépasser le déni -le choc- d'une situation, laisser aller la colère qui se renforce avec le temps et s'amplifie avec la résistance, la peur de ce qui va advenir à partir du moment où on lâche prise (soit la peur de l'inconnu à venir), et enfin accepter de renoncer à quelque chose sur laquelle nous ne pouvons plus intervenir puisqu'elle est terminée, passée.

Et en dénouant cet ensemble, alors il devient possible d'aller de l'avant, d'avancer, sereinement, positivement et surtout, avec davantage de force et de convictions. On l'entend d'ailleurs assez souvent : 

"Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort"


Et en pratique, comment pardonne-t-on ?


C'est bien beau de parler de libération de soi, d'apaisement et de la possibilité de se construire un avenir si tant est que l'on accepte un passé imparfait. Seulement, comment parvenir dans le quotidien, à se montrer davantage indulgent avec les autres, avec soi ? Comment parvenir à se montrer davantage conciliant et bienveillant ? 

- Vivons l'instant présent 


Pour se reconnecter à l'instant présent et quitter la zone de confort qui peut faire mal mais qui nous rassure, inscrivez-vous pleinement dans le présent par le mouvement

Marchez, courrez, danser, respirez, bref : bougez afin de vous sentir entièrement dans l'ici et maintenant.

Vous pouvez également vous orienter dans une démarche plus artistique si le sport ne vous séduit pas : créer permet de se réapproprier la notion de temps et vous conduit à vous réconcilier avec votre potentiel novateur et bienfaiteur.


- Démystifions notre passé


Nous le vivons tous à travers nos souvenirs, plus ou moins lointains. Nous connaissons tous une certaine ferveur et ampleur des odeurs et des sentiments de nos souvenirs qui prennent alors souvent une dimension romanesque

Les souvenirs, c'est notre enfant intérieur qui les revisite et qui les revit. Cela explique pourquoi tout est beaucoup plus grand, plus fort et extrapolé. 

N'hésitez pas à vous imposer une analyse plus rigoureuse et objective de ce qui a tendance à vous rendre nostalgique en trouvant un élément de votre présent tout aussi beau et majestueux que le moment de référence, dans le but de vous faire prendre conscience que si vous avez vécu cela une fois, vous êtes en totale capacité de le vivre une seconde fois, puis une troisième etc. 

Concernant un souvenir plus douloureux, vous pouvez le décortiquer pour chercher en vous les résonances émises à travers le souvenir, l'interprétation que vous en avez fait et la transformation que vous pouvez suggérer à votre esprit sur ce sujet. 
Vous pouvez également réaliser la même décortication en ce qui concerne la personne tout aussi impliquée que vous dans cette situation : cela vous permettra de tenter d'expliquer et par conséquent de comprendre son comportement, qui a lui-même une résonance en la personne qui a eu ce comportement, cette réaction.


Invitez-vous à (re)devenir acteur-trice de votre vie et de l'impact de vos souvenirs sur votre présent... Et donc sur votre avenir ;-) Ne subissez plus : libérez-vous.



- Exprimons-nous


Pardonner, c'est reconnaître sa propre souffrance dans un premier temps, puis l'accepter et lui donner le droit de s'exprimer. 

Quand il n'y a pas de déni, ou une fois l'étape du déni -choc- passée, la colère prend souvent relai. La colère, c'est la révolte face à l'épreuve traversée mais aussi la révélation de ne pas -plus ?- être dans la culpabilité de ce qui s'est passé lorsque cette colère est orientée vers une tierce personne. 

Attention malgré tout à l'intériorisation de cette colère car, sans s'exprimer, elle finit par déborder et risque de se retourner contre nous-même, allant jusqu'à déclencher un processus d'autodestruction.

Pour se détacher intérieurement de cette colère envahissante, il est recommandé d'écrire tout ce qui nous anime. La symbolique du fait de déchirer ou brûler ce qui a été inscrit noir sur blanc permet de retirer le poids de ces sentiments en soi.


Pour conclure

 
Il est, malgré tout, de mon devoir de vous rappeler que tout travail de pardon n'est pas identique entre chacun, puisqu'il dépend de la situation de chacun, des expériences de chacun, du vécu de chacun, des résonances de chacun et de la perception des événements de chacun. Cependant, tout part toujours du même point : vous.

L'aboutissement d'un travail sur son propre rapport à soi amène inévitablement à une amélioration de son rapport aux autres. Il en va de même réciproquement : c'est pourquoi je ne peux que vous encourager à prendre soin de ce qui vaut plus que tout, la vie. La vie que vous possédez dans votre propre cœur, dans vos propres mains et dans l'intention que vous souhaitez lui accorder.

Sachez rester cependant humble de ce que vous en faites, car si vous en faites profiter votre entourage, il va de soi que vous semez en priorité pour votre propre bien-être et que cette quête se renouvelle sans cesse

dimanche 7 octobre 2018

Vive l'automne !


Sauf quand la déprime saisonnière (ou pas !) sonne. En effet, il a été prouvé que l'avant-dernière saison de l'année accentue davantage les doutes, les inquiétudes, la nostalgie du passé connu face à l'avenir que nous croyons ne pas maîtriser ; l'avant-dernière qui amène plus que de coutume la vague à l'âme, les éventuels regrets voire remords qui nous empêchent d'avancer sereinement, positivement... C'est la fin de l'année, le temps s'attriste, les jours raccourcissent, et nous portons le poids d'un passé plus ou moins proche, dont nous ne parvenons pas à nous défaire.

Si vous me suivez sur Facebook ou Twitter, vous avez dû voir quelques publications qui tournaient autour du pardon. Sujet qui, pour moi, correspond pleinement à cette période assombrissante. En effet, qui parle de passé conduit au deuil de ce qui est révolu. Et qui dit deuil, accorde le pardon

Alors, si je vous parle du "pardon", que m'en diriez-vous ? 



Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine, en direct, sur Fréquence Mistral, pour en parler de vive voix. Aussi bien sur ce (ceux) qu'il concerne que la manière de s'y prendre pour y parvenir.

En attendant, heureux mois d'octobre à vous !


jeudi 13 septembre 2018

#Feedback sur la notion d'échec

En cette rentrée 2018,


Et par conséquent, en cette période de résolutions, de projets, et d’enjeux qui sous-entendent une période de « nouveaux objectifs », j’ai choisi de rebondir sur une notion particulière et récurrente dans notre vie à toutes et tous : celle de l’échec.

Cette démarche est d’autant plus légitime et justifiée par la célébration de la Journée Nationale du refus de l’échec scolaire, le 23 septembre.

Cependant, je tiens à préciser que si cette journée nationale est davantage tournée vers l’échec scolaire, dans cet article, je tiens à parler de la notion globale et générale de ce que nous appelons communément « l’échec ». Celui que l’on peut être amené-e à vivre dans notre parcours scolaire, mais aussi dans notre vie amicale, sentimentale, familiale et professionnelle.


1. Définition


Pour pouvoir parler d'échec, encore faut-il savoir ce qu’il est. Pour ce faire, rien de mieux qu'une bonne vieille définition claire et simple :

« Echec : associé au verbe échouer, il engendre la frustration lorsque l’on ne parvient pas à réaliser ou à obtenir ce que l’on souhaite. L’échec est un insuccès, le résultat négatif d’une tentative, d’une entreprise, le manque de réussite qui fait allusion à la chute, la ruine ou la faillite de quelque chose (société, projet ou rêve). »

2. Ses conséquences


Que ce soit d’un point de vue personnel ou professionnel, la vie ressemble (trop) souvent à une course au succès, rendant alors d’autant plus difficile le fait de faire face à un échec.

Comme mentionné précédemment, il engendre frustration, tristesse, honte, parfois, abattement, découragement, dévalorisation de soi, mais aussi quelques fois colère et désorientation.

Selon notre état d’esprit, tout peut plus ou moins basculer rapidement et prendre plus ou moins d’importance. Cela va dépendre de la mesure de ce que l’on considère comme étant un « échec ». Et cette vision dépend également de notre vision initiale des choses, de la vie, et des événements qui la régissent !

Aussi bien l’échec que la réussite sont des notions absolument relatives et subjectives ! C’est ce que l’on appelle également en PNL, Programmation Neuro-Linguistique, la carte mentale et les croyances. C’est pourquoi la notion d’échec varie selon les individus mais aussi selon les cultures ! Ainsi, aux Etats-Unis où l’entrepreneuriat, pour prendre un exemple d’actualité étant donné que nous en parlons de plus en plus aujourd’hui, « définit le monde des affaires comme étant un jeu où, parfois on gagne, et où parfois on perd ».

Or, en France, nous avons tendance à stigmatiser la notion d’échec, et ce, dès le plus jeune âge, au lieu de le voir davantage comme un « processus d’apprentissage vers la réussite », quelle qu’elle soit.

D’où la raison de cet article en ce mois de rentrée 😊

En effet, je vous invite à revisiter votre propre notion d’échec, afin que celui-ci ne soit plus diabolisé et ainsi craint, mais plutôt perçu comme la sage vertu du chemin qui vous conduit à la réussite. Car la réussite n’est ni plus ni moins que la succession d’échecs et de succès qui nous amène à grandir, à évoluer et à s’améliorer.

L’idée de grands philosophes, tels que Freud ou Lacan, que l’échec nous sert à grandir, se vérifie d’ailleurs notamment dans l’histoire de la médecine puisque le dysfonctionnement en dit long sur notre « fonctionnement », du moins si tant est que nous l’analysions… Un peu comme une voiture qui, tant qu’elle roule, nous va bien et ne nous intéresse guère, mais une fois qu’elle ne démarre pas, nous incite à ouvrir le capot, regarder le moteur, chercher à comprendre ce qui ne fonctionne pas ou plus.

3. L’échec : une vertu


Oui, oui ! Vous avez bien lu ! L’échec est une vertu, du moins, si vous souhaitez le voir de la sorte

Mais pourquoi, me demanderez-vous ? 

Eh bien, tout simplement parce qu’il vous impose de vous mettre en mode « pause », pour vous recentrer, retourner à l’essentiel afin de cerner ce qui ne fonctionne pas dans votre manière de faire. Et tout cela, dans le but de vous offrir l’opportunité de remédier à la situation. De cesser d’avancer et de vous enliser, mais de plutôt vous arrêter avant de vous enfoncer davantage.


4. Transformer l'échec en force


Alors en théorie, oui, c’est bien, on vient d'assister au baptême de la notion de l'échec, en revisitant son essence même et en lui donnant un nouveau point de départ, mais concrètement, me direz-vous, comment transformer l’échec en force ?

Tout part de votre mental. De votre carte mentale. Tout part de ce que vous souhaitez faire de ce que vous considérez comme étant un « échec ».

Il est nécessaire de comprendre que, par le biais d’un « échec », vous pouvez : 

          - Affronter vos peurs 


Comment ? En vous préparant. La manière dont vous appréhendez d’éventuelles erreurs et/ou échecs détermine en grande partie la façon dont vous les interpréterez dans la réalité. Ainsi, en PNL, nous parlons de système de croyances.

Si vous partez du principe que, dans la vie, vous ne perdez jamais, soit vous gagnez, soit vous apprenez, alors vous mettez toutes les chances de votre côté pour que ce qui peut être considéré comme étant un « échec » devienne l’occasion d’apprendre, devienne une leçon à prendre en compte pour évoluer.

Rappelez-vous : 

« C’est en forgeant que l’on devient forgeron »

Vous pouvez également calquer votre mentalité sur celle d’un sportif de haut niveau. En adoptant un état d’esprit de Winner, en considérant l’échec comme étant un passage obligé pour votre propre ascension, vous vous retirez le stress, la pression et vous retrouvez alors pleinement vos capacités de concentration.

          - Par une notion bienveillante et positive de l'échec, vous pouvez vous motiver


Aujourd’hui, l’échec est marqué au fer rouge. Pourtant, il y a deux façons d’apprendre par ses échecs

La première, en reconceptualisant leur essence-même, en s’interrogeant sur les raisons qui font qu’ils engendrent des émotions pénibles -et non pas en se focalisant sur les émotions elles-mêmes-. 

La seconde, en se dissociant émotionnellement de cette expérience négative dans le but de pouvoir l’analyser. Cela vous reconnecte alors à votre envie principale d’atteindre l’objectif initial et de trouver les réponses et/ou solutions adéquates.

« Que l’échec soit le tremplin qui vous propulse vers l’avenir, et votre prochain succès ! »

Ainsi, la seule façon d’échouer ne réside plus dans l’erreur commise, mais plutôt dans le fait de ne rien faire, de ne pas en retirer un apprentissage certain amenant des prises de conscience et par conséquent des réajustements indispensables au succès que vous escomptez.

          - Avec une notion bienveillante et positive de l'échec, vous vous incitez à rebondir 

 

Car, même si nous n’en entendons pas autant parler que des succès, ce sont les échecs qui nous conduisent là où nous sommes aujourd’hui ! Ce sont eux qui nous permettent de revoir ce qui n’a pas fonctionné, de retravailler les lacunes afin de performer nos idées et nos projets.

L’expérience, que sont ces échecs, ces erreurs, ces faux pas, comme on aime les appeler, nous permet d’apprendre encore et encore jusqu’à ce que nous atteignons l’objectif que nous nous étions fixés au préalable.

A l’image de l’enfant qui apprend à marcher, et qui se relève après avoir trébuché, démocratisons la notion d’échec, et valorisons sa nécessité pour nous permettre d’évoluer, de grandir, et d’avancer dans chaque chose que nous entreprenons. 

En effet, c’est en reconnaissant notre maladresse, nos torts, que nous prenons conscience de nos faiblesses et connaître nos faiblesses nous permet de les transformer en force.

L’échec devient alors le fondement de la réussite.

5. Tout est question de perception !


Affronter un échec, c’est savoir affronter ses peurs, et savoir se remettre en question puisque cela souligne un dysfonctionnement quelque part… 

Alors, je vous le demande, êtes-vous «  kakorrhaphiophobe »

Non, non, non ! Promis, je ne vous insulte pas ! Je vous invite seulement à déterminer si vous souffrez de peur de l’échec chronique 😊 Si c’est le cas : 

- Vous ne vous portez jamais volontaire, ni ne vous mettez en avant d'autant plus lors d'un travail de groupe 
- Vous ne retenez que les remarques négatives, laissant passer à la trappe les compliments...
- Les évènements importants vous font tellement peur que les effets deviennent somatiques (les mots de l'esprit se transforment en maux du corps)
- Vous êtes perfectionniste 

Si vous vous reconnaissez dans les mentions ci-dessus, n'ayez crainte ! Comme nous l'avons dit précédemment, « c’est en reconnaissant notre maladresse, nos torts, que nous prenons conscience de nos faiblesses et connaître nos faiblesses nous permet de les transformer en force ».

Alors, pour parvenir à aller au-delà et changer votre propre perception de l'échec, parlez-vous comme vous parleriez à un-e ami-e. Visualisez cet escalier qui vous conduit là où vous souhaitez aller mais accepter les paliers indispensables à votre ascension.

 « Dans la vie, il vaut mieux avoir des remords que des regrets », Oscar Wilde.


Très belle rentrée à toutes et à tous !