Challenge Bien-Être : "Symbolique de la Toussaint"

Pour terminer ce mois d'octobre

Je vous propose un nouveau Challenge Bien-Être, qui vous incite une fois de plus à vous repousser dans vos retranchements.

De quels retranchements je parle ? Eh bien de ceux qui vous limitent dans vos champs d'actions par principe de "fatalité", "ça ne vaut pas le coup" et autre "c'est perdu d'avance", je parle de ceux qui vous empêchent d'aller de l'avant par manque de courage à affronter l'inconnu pour entamer un changement qui ne pourra, pourtant, que vous être bénéfique par la suite. 

Cette période de l'année est consacrée à la disparition de nos proches, engendrant tout un mélange de douleurs, de pleurs, de désespoir, de manque, de tristesse, parfois de culpabilité et de regrets voire de remords, dont nous mettons du temps avant d'en sortir, de nouveau. Notre coutume est d'entretenir cette perte, subie par un passé plus ou moins proche.

En coaching, on appelle ça "s'installer dans sa zone de confort". Ces sentiments-là sont durs à vivre, et même néfastes voire destructeurs de notre propre existence. Or, ils représentent tout ce que nous connaissons. Et tout ce que nous connaissons est rassurant. Nous préférons donc les entretenir.

Ce que moi je vous propose donc à l'occasion de la célébration de nos chers disparus, ce n'est pas l'apitoiement de notre propre sort à nous, survivants, mais plutôt d'élever ces personnes qui ont tant compté dans nos vies, en s'inspirant d'elles et en les mettant à contribution pour notre avenir : ainsi, elles continuent d'exister à travers nous grâce au message que l'on fait passer au monde en valorisant leurs mémoires, plutôt que de perpétuer un florilège d'accablement pour soi et pour les défunts que ne conduisent, au bout d'un moment, qu'à l'oubli... 

Je suis impatiente de pouvoir échanger avec vous quelques préceptes coaching indispensables pour un tel challenge ! 

Belle semaine à vous et à la fin de semaine !

Feedback #9 : Bien vivre l'automne

Ou comment cesser de subir des situations qui peuvent se révéler pesantes pour soi... 

... Voilà l'ultime but de ce Challenge Bien-Être proposé la semaine dernière à notre attention à toutes et à tous.

L'automne, et ses caprices

Troisième saison de l'année. L' "après été", et donc l' "après vacances"... La saison intermédiaire qui nous sépare de -et nous prépare à- l'hiver, au froid. On passe du soleil à la pluie, sur quelques heures, parfois sur quelques jours. Bienvenue à l'humidité, aux frissons de températures fraîches auxquelles nous n'étions plus habitué.e.s. Les journées raccourcissent. Tiens, d'ailleurs, aujourd'hui même nous avons reculé d'une heure nos pendules. On y gagne en sommeil. On y perd en lumière. 

L'automne : saison au cours de laquelle la nature elle-même semble souffrir : elle ternit, perd de sa beauté, de son dynamisme, de son élégance pour doucement s'affaisser et... subir. 

En littérature, rien de plus symbolique que l'automne qui annonce l'arrivée de l'hiver. L'automne qui prépare à la fin, à la déchéance, à la solitude, l'obscurité, la fragilité... De nombreux poèmes en font d'ailleurs l'éloge !

Alors notre moral en prend un coup ! On a tendance à collectionner les coups de mous, les coups de blues voire les coups de cafard. On se sent morose, l'ambiance est triste, terne, souvent silencieuse pour écouter tomber la pluie au dehors, au rythme des pleurs de son propre cœur... 

Je me sens plutôt bien inspirée et pourrais continuer dans cette poésie démoralisatrice, afin de chacun nous conforter dans cet élan de lassitude, de fatalité et de laisser-aller que suggère cette période de l'année. Mais je n'en ai aucune envie ;-) Et vous savez pourquoi ? Parce que je ne crois qu'à une seule fatalité : celle que l'on veut bien accorder à nos pensées ! Déformation professionnelle, sans doute, me direz-vous ! 

Or, comment lutter contre quelque chose que l'on ne maîtrise pas : le temps, dans tous les sens du terme ? 

Le temps... Oui, le temps. Cette notion de temps qui passe et qui ne s'arrête pas, que l'on ne peut saisir mais duquel on peut pourtant jouir (si, si ! Tout est question de gymnastique mentale, vous verrez !). Le temps qui ne recule pas, qui progresse, coûte que coûte, quoiqu'il se passe, sur lequel nous n'avons aucune prise et qui ne s'interrompt jamais, mais dont nous sommes clairement le reflet, ne serait-ce qu'à travers notre propre image corporelle...

Et cet autre temps, la météo, tout aussi incontrôlable qu'insaisissable ! Celle qui décide de ce qu'il est temps d'amener à notre bonne vieille Terre. Celle que l'on croit nous punir ou nous récompenser. Celle que l'on aimerait égaler en terme de pouvoir... 

Nous sommes bien d'accord que nous ne maîtrisons aucune de ces deux notions de temps (et bienheureux sommes-nous à ce propos !), nous sommes bien d'accord que nous devons "faire avec". Alors, ce que je vous suggère, c'est de faire avec plus positivement que jusqu'à présent. Quitte à ne pas être acteur de ce paramètre qui est l'un des plus principaux de notre vie, autant s'en faire un allié, qu'en pensez-vous ?

Car après tout, quand on l'observe bien, cet automne, malgré la déchéance d'une nature jusque-là si verdoyante et abondante, ne nous offre-t-il pourtant pas un spectacle aux couleurs splendides et inégalables ? S'il annonce l'arrivée imminente de l'hiver, nous ne donne-t-il pourtant pas l'occasion de profiter de quelques douceurs que l'on appelle "été indien" ?

Alors, comment s'y prendre ? Eh bien en commençant par l'exercice du lâcher-prise. Qu'est-ce que le lâcher-prise ? C'est accepter l'idée de ne pas être dans le contrôle de tout et n'importe quoi, en l’occurrence du temps qui ne s'arrête pas malgré tous nos efforts, et être en accord avec l'instant présent. 

Connaissez-vous la locution latine Carpe Diem qui signifie "cueille l'instant présent sans te soucier du lendemain" ? Voici donc la représentation du lâcher-prise. Laisser aller ce qui est et ce sur quoi nous ne pouvons agir, et se concentrer sur l'essentiel : l'instant présent dont nous avons le choix de profiter... Ou non.

Reconnaître la nécessité de ce temps qui passe et s'impose à nous

Vous commencez à me connaître, désormais, et vous saurez combien j'aime le symbolisme de toute chose. Et les saisons, quoi de plus symbolique pour notre propre vie ? Je vous invite à prendre un calque afin de transposer ce que représente l'automne sur les fondements de notre propre vie, aux diverses étapes que nous traversons subjectivement. 

L'automne représente la fin de toute chose. Or, "toute porte de sortie est une porte d'entrée sur autre chose" (Tom Stoppard). N'est-il alors pas indispensable, pour que le renouveau s'exprime, de mourir au préalable ? "Mourir" est un terme fort large, qui signifie ici essentiellement éteindre un schéma qui nous dérange afin de le transformer : de cette transformation naît la métamorphose. De la métamorphose naît la révélation de ce que nous sommes au plus profond. Car c'est en lâchant ce qui nous pèse et nous ralentit dans la vie que notre existence ouvre ses ailes et nous offre tout un tas de possibles.

Accompagner la renaissance que cette saison incite de par son existence 

Alors, et si je décidais d'en faire tout autant dans ma vie ? De faire le point sur ce qui ne me convient pas ou plus dans ma propre vie, de refuser la fatalité d'une situation que j'aime apparenter à la fatalité du temps et des saisons qui passent et qui s'imposent à moi ? Et si, quitte à ne pas être acteur ou responsable du temps, je choisissais de l'être au sujet de ma propre vie ?

Pour se faire, je choisis de visiter mon propre Intérieur, de différencier ce qui me plait de ce qui me ralentit, et de trouver des réponses adéquates à la métamorphose que je souhaite conquérir. Je choisis de mettre un terme à ce qui m'empêche de m'élever et de vivre pleinement ma vie, en adéquation totale avec mon Être Intérieur et de me consacrer exclusivement à ce qui me porte, à ce qui résonne en moi et éveille le potentiel dont mon être tout entier regorge. 

Astuces Coaching 

Pour cela, rien de mieux que de s'aider :

- de Fleurs de Bach (ce peut-être les fleurs Impatiens, Chicory, Elm ou Holly, pour des sentiments de frustrations personnelles face à des événements dont nous ne sommes pas -ou du moins dont nous ne nous sentons pas- directement responsables ; Clématis, Gentian, Olive, Hornbean, Honeysuckle ainsi que Wild Rose, qui correspondent davantage à un tempérament qui se laisse porter par la fameuse fatalité de ses pensées)

- la réalisation d'un tableau de croyances (partir de ce qui freine pour le transformer en moteur dans sa vie)

- prendre soin de soi (ça passe à la fois par consulter des thérapeutes compétents et cohérents pour nous accompagner dans ce chemin de quête du Bien-Être que par des instants que l'on met à profit pour se (re)centrer sur soi, comme la méditation, l'approfondissement de certains apprentissages de développement personnel en autodidacte...)

- les techniques de visualisation

- ...

Je vous l'ai dit plus haut, il y a vraiment tout un tas de possibles si tant est qu'on le désire et qu'on l'accepte. Il ne tient qu'à soi de réaliser la vie dont on rêve et cela passe par l'harmonie avec soi. 

L'élément indispensable pour cette réalisation : oser se confronter à soi-même. 

Exercices Bonus A Tester : 

Premier exercice : 

... Mais comment oser se confronter à soi-même ? Je vous mets au défi de vous regarder droit dans les yeux tous les matins dans le miroir de votre salle de bains et de vous poser la question à haute voix : qui es-tu ?

Au cours de la journée, notez tous les éléments de réponses qui viennent à vous. Peu importe qu'ils soient en vrac. Notez-les. Autant qu'ils vous en vient en tête. Sur une feuille dont l'entête est cette même question que présentée précédemment.

Posez-vous cette question pendant dix jours de suite. Parfois, prenez le temps d'y réfléchir réellement. Souvent, laissez venir à vous les réponses à cette question : ces réponses peuvent être des situations qui vous font penser à cette question, ou bien des sentiments à votre égard, ou encore l'interprétation du jugement que portent les autres sur vous.

Et à tête reposée, relisez l'ensemble de cette feuille quelques jours plus tard. Qu'en pensez-vous ? 

Second exercice : 

Il existe bien un autre exercice mais plus... Mystique, je dirais ! Que vous y croyiez ou non, que vous pratiquiez ou non, tentez l'expérience : munissez-vous d'un jeu divinatoire, tel que le Tarot de Marseille. Ne gardez en main que les 22 arcanes majeurs de ce jeu de Tarot. Non, vous n'allez pas lire votre avenir ^^ Mais simplement répartir l'ensemble de ces cartes en trois tas bien distincts : 

- dans le premier : seront comprises toutes les cartes que vous trouvez belles, que vous affectionnez tout particulièrement, qui vous plaisent réellement

- le second : concernera toutes les cartes qui ne vous plaisent vraiment pas, peut-être même qui vous font peur

- et enfin le troisième : celles qui vous laissent de marbre, vraiment indifférent.e, voire sans aucun avis à leur propos. Bref, celles dont vous ne saisissez pas le sens de leur existence, de leur symbolisme

Dans chacun des tas cités au-dessus, vous allez en désigner une seule et unique. La seule et unique qui vous plait véritablement, qui vous semble magnifique et que vous pourriez contempler des heures durant. La seule et unique qui vous donne la chair de poule, que vous ne supportez vraiment pas de regarder, que vous aimeriez cacher le plus loin de vous. Et enfin, la seule et unique qui vous met dans un sentiment d'indifférence le plus total ! Celle dont vous vous fichez vraiment éperdument de ce qu'il pourrait lui advenir.

Et vous allez prendre le temps de décrire chacune de ces cartes, une par une, en réalisant ces descriptions dans l'ordre élaboré précédemment, et par écrit. Tout y passera. Le numéro de la carte, le nom de chacun des personnages, les objets portés ou entourant le personnage principal, les couleurs présentes et ce qu'elles réveillent en vous, et vous allez décrire pour chacune d'elle ce qui vous plait, pour la seconde ce qui vous dérange et pour la troisième ce qui vous laisse perplexe. Montrez-vous complet.e et rigoureux.se dans votre descriptif.

Une fois terminée, reprenez la description que vous avez faite de chacune de ces cartes, relisez cet ensemble en transformant la carte par JE.

Vous aurez ainsi le reflet de l'image que vous portez sur vous-même... 

Avec l'ensemble de ces outils, maintenant, c'est à vous de jouer !

 

N'hésitez pas à prendre directement contact avec moi en m'envoyant un message privé pour un échange d'autant plus personnalisé et personnalisable, afin de vous accompagner dans cette métamorphose que je vous invite à entreprendre dès maintenant, pour ne plus passer votre temps à rêver vos chances mais à les saisir concrètement ! Car il ne tient qu'à vous...

Et parce que "Si vous pouvez l'imaginer, alors c'est possible" ;-) 

Challenge Bien-Être : "Saison automnale"

Cher Automne, 

J'avoue énormément t'apprécier : j'aime tes couleurs, j'aime ton odeur, j'aime ton ambiance... Mais parfois, tu peux être pesante. Je le sais pour mon entourage, je le sais pour moi aussi. 

Davantage sensibles à la fatigue, à la morosité, au laisser-aller, et si finalement nous ne te laissions pas nous mener par le bout de nez ? Et si finalement, on s'alliait pour profiter pleinement de toi, de ce que tu nous accordes, tout en restant maîtres de ce que nous voulons être ? 

C'est principalement l'idée de ce Challenge Bien-Être que je vous propose cette semaine ! 

On additionne nos bonnes astuces et autres remèdes de grand-mère pour se faire ? Comptez sur moi pour vous apporter des outils coaching qui sauront vous aider à rester la belle personne que vous êtes, radieuse et rayonnante ! 

A la fin de la semaine !

Feedback #8 : Gratitude

Po-si-ti-vons ! 

Bonjour à vous toutes et tous, et bienvenue à ce huitième feedback du Challenge Bien-Être que je vous propose chaque semaine via ma page facebook ... Et ce blog ! D'ailleurs, vous trouverez également sur ma page de nombreuses citations inspirantes en adéquation avec le challenge proposé chaque semaine, si cela vous intéresse, allez jeter un œil ! ;-) 

Eh oui ! Rien n'est hasard, chez Coach'in U !

Et pour ce nouveau challenge, j'ai sélectionné la positivité ! Savez-vous qui a dit "Chaque journée n'est peut-être pas réussie, mais dans chaque journée, il y a toujours quelque chose de réussi" ? Eh bien, moi non plus, à dire vrai, mais je suis tombée sur cette citation il y a quelques temps, elle est d'auteur inconnu et pourtant : elle est des plus véridiques ! 

Et c'est cette ambition-là que j'avais envie de vous transmettre pour cesser de nous focaliser sur ce qui est plus facile à retenir : ce qui ne fonctionne pas. Pourquoi ? Parce que ce qui ne marche pas est un élément indispensable pour ruminer. Et ruminer, devient se plaindre. Et quoi de plus chouette que de se faire plaindre pour attirer l'attention... Et parfois même attirer la sympathie ? (Jusqu'à ce que tout le monde en ait marre, bien sûr, car trop de négativité tue la négativité, quand même...)

Bref ! 

On se laisse porter par un bilan de semaine où on ne retient que la réussite ? ;-)

- Lundi 17.10 :

"Mmh, c'est lundi... Dans mon lit... L'est onze heures"...

Euh... Nan ! Pardonnez-moi, je m'emporte par la chanson de Jesse Garon (que j'espère bien vous avoir mis en tête ;-) ) Récapitulons : certes, c'est bien lundi, mais loin d'être dans mon lit,  et ce n'est pourtant que 7h... Oups !!  

J'ouvre les rideaux de mes velux (même si pas besoin de les ouvrir pour deviner le temps au son de la pluie qui les tambourinent) : la journée va être bien grise, bien pluvieuse, bien triste, finalement ! En plus, elle annonce une semaine ultra chargée ! Tiens, ce matin-même, j'ai un Atelier Coaching pour une association de femmes entrepreneures : je suis ravie, impatiente, mais l'angoisse monte. Pour des raisons personnelles, je n'ai pas pu le préparer comme je le souhaitais, et ne me sens pas dans la maîtrise absolu de l'événement qui s'annonce. Le reste de la journée, je pense que je n'aurai pas une minute à m'accorder, et je sais qu'il me faudra courir partout : je grelotte déjà rien qu'à l'idée de sentir mon jean trempé par la pluie diluvienne... ! Bref, y a pas photo, bonjour bonjour la positivité !

Pourtant ? Eh bien pourtant, à la fin de cette journée, qu'est-ce que c'est agréable d'ouvrir mon cahier d'objectifs hebdomadaires et de stabiloter toutes mes obligations réalisées ce même jour ! En plus, finalement, cet Atelier Coaching s'est formidablement bien passé. C'est incroyable combien il m'a permis d'oublier le temps d'une matinée complète l'ensemble de problèmes personnels que j'ai pu rencontrer quelques jours auparavant ! Et c'est aussi une bien belle récompense que d'avoir des retours positifs sur un travail accompli avec cœur. D'autant qu'au final, j'ai été dure avec moi-même : je l'avais plutôt bien préparé cet atelier ^^

- Mardi 18.10 : 

Le planning de ce mardi, c'est moment détente avec un ami de longue date au cours de la matinée, et un après-midi boulot-boulot. Ça fait du bien d'entrecouper, dans la mesure du possible, des journées boulot, d'ailleurs ! Tentez l'expérience si vous en avez l'occasion !

Mais j'ai beau passer un super moment avec mon ami, à discuter, boire un bon chocolat chaud en regardant tomber les feuilles d'automne des arbres du village où je me trouve, l'anxiété de la fin d'après-midi commence à grimper en moi. Nous sommes mardi, pour l'école nous sommes en semaine B (la semaine où nous recevons le plus d'élèves), et en plus il y a eu la Super-Lune ce week-end : mes collégiens vont être surexcités et difficile à tenir ! J'appréhende tant que, par moment, j'en oublie de savourer l'instant présent ! Quel dommage...

Mais au lieu de rester sur ce sentiment négatif, afin de me remémorer quelque chose de positif au cours de cette journée, je me dis que, finalement, j'y suis arrivée. J'ai été capable de surmonter et de supporter tout ça, et qu'avec mon binôme nous avons plutôt bien géré la situation et que désormais, c'est un repos et calme bien mérités à la maison !

- Mercredi 19.10 : 

Pas besoin, pour ce jour-ci, de faire un débriefing le soir pour savoir ce que je dois retirer de positif de cette journée !

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de mon Papa. A cette occasion, mon fils et moi-même avons pu accueillir ma "racine familiale" à la maison, ainsi qu'une de mes sœurs expatriée, qui s'est aventurée sur les voies de chemin de fer pour venir jusqu'à nous et partager ces si bons et rechargeant moments en famille ! =)

Je suis ravie ! 

- Jeudi 20.10 : 

On arrête de rigoler : une nouvelle journée bien remplie se profile. Je suis déjà épuisée à l'idée d'y penser ! Le matin, Atelier Coaching pour préparer des exposants à un salon professionnel auquel ils participent, et finalement, je dois intervenir auprès de mon binôme autour de nos collégiens alors que ce n'était pas prévu puisque c'est le début des vacances scolaires... Zut, zut et zut, moi qui pensais que j'allais être en week-end, c'est raté ! :-(

Une belle occasion pour ne retenir que du négatif de cette journée, me direz-vous ?

Eh bien non ! Pourquoi ?
1- parce que l'Atelier Coaching s'est super bien passé, avec des participants ultra intéressés et intéressants, qui ont joué le jeu et qui se sont dit ravis du contenu de ce que j'avais préparé.
Et 2- parce que, quand je ne les vois pas, mes collégiens, je suis en manque ^^ Mais chut ! Ne le répétez pas ;-)

Alors une chose est sûre : c'est que cette journée du jeudi 20 octobre 2016 m'aura bel et bien permis de m'assurer que j'aime faire le métier dans lequel je me suis lancée et que je m'éclate à le faire : tant dans mes propres prestations de service, que dans cet accompagnement personnalisé et individuel auprès de ces "enfants" : MERCI !

- Vendredi 21.10 : 

Ce soir, c'est le week-end. Or la journée pourrait déjà mal démarrer : un rendez-vous personnel programmé, bloqué, mais pas de nouvelles de confirmation : qu'est-ce qui se passe, j'y vais ou j'y vais pas ?! Attention ! Pas d'envie de perte de temps : l'après-midi, de nouveau, alors que je n'étais pas planifiée pour l'organisme de soutien aux étudiants, je devais finalement m'y rendre. Bonjour le rendez-vous à la surexcitation des élèves à cause des vacances entamées ! Bonjour les maux de tête et la sensation de débordement lorsque tout le monde se met à faire le bazar sans que personne n'y mette du sien pour avancer concrètement, positivement et sereinement...

Une journée peu remplie en terme d'obligations mais débordante d'un trop plein d'énergie désormais absolument vidé !

Pourtant, ce soir, je peux remarquer combien je suis contente que ce rendez-vous personnel ne se soit finalement pas concrétisé : j'ai pu entreprendre du rangement qui attendait, sagement, mais de plus en plus pressement, dans un coin de la chambre de mon fils ! J'ai pu prendre le temps de manger entre midi et deux. Et, pendant mon activité auprès des jeunes, j'ai quand même eu de nombreuses occasions de faire passer les messages que je souhaitais leur communiquer : les écouter, les encourager, les valoriser, les entourer et les pousser. C'est plutôt une bonne satisfaction !

- Samedi 22.10 : 

Journée d’accalmie point de vue du temps ! On en profite pour faire les courses, rendre visite à la "racine familiale" à l'occasion d'un vaccin pour l'hiver, avant de rentrer et d'accueillir un couple d'amis avec leur radieuse petite fille pour le dîner ! Bref, c'est une journée de week-end comme on les aime, sans avoir à prendre le temps de relever le positif, puisque tout est déjà positif ;-)

Mais ça fait du bien de le reconnaître aussi !

- Dimanche  23.10 : 

Beurk... Il pleut à longueur de journée. Aussi, gros relâchement physique suite à l'ensemble de la semaine durant laquelle j'ai concentré tout mon restant d'énergie, malgré des contrariétés d'ordre personnel qui m'ont accaparées pas mal d'attention. Bilan : courbatures dans tout le bas du corps, migraine, nausées, et moral en berne...

Que ressortir comme positif ? On a fait journée pyjama, tous les trois, à la maison, on a fait une grande et profonde sieste et on s'est fait un bon goûter réconfort !

Y a pas à dire : ça requinque ! 

Conclusion 

Pour ma part, cette expérience m'aura permis de bien comprendre que rien n'est jamais joué d'avance dans une journée (même si elle démarre mal pour soi), mais aussi de réaliser combien changer de regard sur ce qui s'est passé induit forcément de changer de regard sur ce que l'on fait et donc sur soi ! 

Alors, et vous, dans cette semaine durant laquelle vous avez cherché à extirper le bon du mauvais, qu'en avez-vous retiré ? Quelles révélations ? Quelles prises de conscience ?

Parce qu'il est tant de s'accorder enfin du bon...

Challenge Bien-Être : "Gratitude"

Comme une envie d'inverser la vapeur !

Parce que nous sommes toujours dans l'entretien des choses négatives tout autour de nous, 

Parce que nous ne savons retenir qu'elles, 

Je nous invite à réaliser ce Challenge Bien-Être pour changer la donne et nous offrir à tous la possibilité de ne pas nous avouer vaincu.e par ces tracas du quotidien !  

A la semaine prochaine !

Feedback #7 : L'affirmation de soi

Se montrer authentique envers les autres, mais aussi et surtout envers soi-même... 

Quoi de plus cruel que de passer son temps à dire "oui" alors que notre Être Intérieur tout entier hurle "non" !? Et je vous laisse deviner qui en pâtit en premier (un indice : c'est la seule personne avec qui, c'est absolument certain, vous allez passer le reste de votre vie... ;-) 

Mais que veut dire "faire des choix" et "les affirmer" ? 

Lorsque je parle de "choix", il n'est pas forcément question de grosse ou grave décision, comme l'agencement de la maison que l'on peut être en train de construire, non, où tout doit être pensé au millimètre près, ne serait-ce que pour les fondations de la nouvelle bâtisse. 

Mais cela passe aussi et surtout dans l'affirmation que, ce soir, on préfère regarder une comédie plutôt qu'un film dramatique, car on a besoin de douceur, de légèreté, de rire. 

Ça passe aussi et surtout par le fait que, finalement, je suis trop fatiguée pour aller prendre ce café avec un(e) ami(e) que je n'ai pas vu(e) depuis longtemps, en fin de journée alors que je rentre déjà tard du travail, que j'ai les jambes en compote et que je ne rêve que d'une chose : mon canapé -voire mon lit. 

Là, c'est plutôt cruel, me direz-vous ! Car après tout, un café avec un(e) ami(e) peut être salutaire, pour se remettre en forme moralement ! Je vous l'accorde. 

Et pourtant ! 

Pensez-vous qu'il soit préférable de partager ce café, en scrutant sa montre toutes les deux minutes, n'écoutant qu'à moitié son interlocuteur, se plaignant intérieurement de cette migraine naissante qui nous rend irrité(e) et irritable, accabler son interlocuteur de la responsabilité de ce mal, et se dire, en le(la) quittant "Pff, j'l'avais bien dit que ça allait être barbant, maintenant, j'dois rentrer et il me reste encore tout ça à faire ! Ça m'énerve !" ? Ou de repousser ce café avec cet(te) ami(e) pour lui consacrer toute notre attention sincère, notre bonne humeur et notre enthousiasme de le(la) revoir  au cours d'un moment plus opportun ?

Finalement, tout n'est question que de bon choix. Et la bonne question à se poser dorénavant c'est, finalement : "qu'est-ce que je veux, moi ?" Vivre contrainte et forcée à réaliser ce que je peux appeler des BA (bonnes actions) pour me soulager la conscience mais en aucun cas prendre du plaisir à les faire et à accorder mon temps lors de ces moments, entravant alors ce que je suis à même d'offrir et ce que j'aimerais offrir ? Ou me prendre en considération moi, pour, par la suite, offrir ce que je peux avoir de plus beau à mon entourage, avec, qui plus est, un véritable gage de qualité à leur égard ? 

Faire les bons choix ne se résument pas à faire les choix que les autres aimeraient que l'on fasse à leur égard. Ils pensent à leur propre bien-être, et quelque part c'est justifié, or, et le mien, dans tout cela ? Il n'y a qu'une personne qui doit y veiller : c'est moi.

Aussi, nous pensons souvent à tort que penser à soi et prendre soin de soi en priorité sont des actes absolument et purement égoïstes. Or, comment escomptez-vous pouvoir apporter tout ce que vous aimeriez donner autour de vous si vous êtes à vide ? 

J'aime utiliser l'image du téléphone pour le comparer à l'être humain. Si vous souhaitez passer un coup de fil qui vous tient à cœur à une personne chère à vos yeux, vous vous assurez d'avoir suffisamment de crédit et de batterie, afin de tenir la conversation qui, vous le savez, risque de devenir longue. Réciproquement, si vous souhaitez prendre soin de ceux qui vous sont chers, leur apporter tout votre amour, toute votre énergie pour les aider, il est indispensable que votre batterie et crédit soient suffisamment rechargés à leur tour afin de distribuer tout ce dans quoi vous allez puiser afin d'atteindre vos objectifs (soit, dans vos réserves de batterie et de crédit). 

"C'est en s'étreignant soi-même dans ses bras que l'on étreint le monde entier"- Goethe

Faire les bons choix, c'est donc penser à soi, se prendre en considération, car nos rapports avec les autres dépendent en priorité de notre rapport avec soi. 

Un peu de littérature humaniste à but philosophique... 

Rappelez-vous : "L'Enfer, c'est les autres", de Jean-Paul Sartre. Pourquoi ? Parce qu'y est expliquée la définition même des "autres". N'étant que des miroirs déformants de nous-mêmes, ils sont autrement dit le reflet de notre propre rapport à soi. 

- Éprouver un sentiment de vengeance envers quelqu'un ? Quand on ne se pardonne pas à soi-même ses propres erreurs

- Éprouver les sentiments d'envie et de colère ? Quand on est révolté(e) par soi-même

- Éprouver le sentiment d'Amour et vouloir le propager ? Quand on est serein(e) envers soi-même, en véritable paix intérieure (souvent la continuité d'un travail sur soi car, combien est-il difficile d'apprendre à s'aimer soi, alors que c'est une condition sine qua non pour aimer les autres)

Test 

Je vous invite à prêter attention, par vous-même, afin de vous rendre compte de ce que vous pouvez dégager auprès d'autrui et ce qu'il en ressort de vos échanges avec eux lorsque vous traversez ce genre d'états émotionnels... (sans vous souhaiter pour autant de vivre les plus négatifs !)

Penser à une situation qui vous dérange, qui vous déplait, que vous n'appréciez vraiment pas, peut-être même qui vous pèse et tâchez de l'expliquer au mieux à une tierce personne. Elle doit se rendre compte de toutes les raisons pour lesquelles vous n'aimez vraiment pas cette situation. Prêtez attention à la manière dont vous l'expliquez, dont vous la décrivez, aux termes que vous employez. Prêtez également attention à chacun des ressentis que ce discours engendre en vous : ce peut être par des pensées qui vous viennent à l'esprit, par des souvenirs ou même des sensations physiques (des tremblements, des palpitations, des nausées, des vertiges, la gorge nouée, des papillons dans le ventre...). Comment se comporte votre interlocuteur (attitudes, visage...) ? 

Et maintenant penser à une situation que vous affectionnez tout particulièrement, qui vous plait, qui vous apaise, qui vous séduit rien qu'à en avoir l'idée ! Tâchez de l'expliquer à une tierce personne, pour lui donner cet avant-goût de plaisir que vous savourez déjà. Prêtez attention à la manière dont vous l'expliquez, dont vous la décrivez, aux termes que vous employez. Prêtez également attention à chacun des ressentis que ce discours engendre en vous : ce peut-être par des pensées qui vous viennent à l'esprit, par des souvenirs ou même des sensations physiques (de la chaleur, des tressaillements de plaisir, une sensation d'air frais qui s'engouffre dans vos poumons, une respiration tranquille, un sentiment de confiance, de sécurité, de sérénité...). Comment se comporte votre interlocuteur (attitudes, visage...) ?

Conclusion

Faites vos choix. Qu'ils vous conviennent. Qu'ils vous correspondent. Qu'ils vous permettent de vous sentir en paix avec vous-même, afin d'être en paix avec le monde qui vous entoure. Et peu importe qu'ils soient appréciés des autres ou non : l'essentiel est de rester en accord avec soi pour s'accorder au reste du monde. 

Rappelez-vous malgré tout que, si ces choix sont véritablement en accord vous, le rayonnement de bien-être qu'ils provoqueront en vous se répercutera sur l'ensemble de votre entourage qui ne pourra que vous encourager dans cette voie de l'affirmation de soi. 

A vous, et à la prospérité de votre Être Intérieur ! 

Challenge Bien-Être : "S'affirmer"

Bienvenue à notre précieux rendez-vous Bien-Être ! 

Et pour cette nouvelle semaine que nous entamons tous gaiement (malgré la grisaille qui persiste, le froid qui arrive et la lumière du jour qui s'écourte), je vous propose un défi qui ne saura que vous faire briller et rayonner davantage en vous et tout autour de vous : vous affirmer ! 

Mais l'affirmation de soi, ça passe par quoi ? 

Par prendre des décisions, faire des choix, prioriser, bref, faire ce que vous souhaitez comme vous le souhaitez, quand vous le souhaitez, et l'ASSUMER !

Ça vous dit, d'apprendre à savoir dire "oui" aux autres pour seule et unique condition que vous vous disiez "oui" à vous, en même temps ? 

Bon Challenge Bien-Être à vous, et rendez-vous d'ici quelques jours pour mon propre débrieffing sur le sujet ! 

Feedback #6 : Sans préjugés

"Ne pas faire aux autres ce que l'on n'aimerait pas que l'on fasse pour soi"...

C'est sur cette base de Challenge Bien-Être que nous devions, ensemble, relever ce défi d'une semaine complète sans aucun préjugé à l'égard de personnes, et forcément de soi en premier (vive le coaching ! ;-) Car, eh oui, notre comportement avec les autres n'est autre que le reflet de notre propre comportement envers soi-même... Je vous laisse méditer ^^) 

C'est après avoir été "victime" de préjugés il y a quelques jours que je me suis dit que l'idée de résister à l'envie du commérage, des critiques et du jugement pouvait être sympa, afin de se rendre réellement compte de tout ce temps que nous perdons à la comparaison de notre situation avec celle des autres... A tort ! Pourquoi ? Parce que nous ne sommes pas comme eux, et eux ne sont pas nous. Une même et unique situation, qui remplit les mêmes conditions pour tous, peut se présenter à dix individus en même temps, pas un seul ne vivra cette situation de la même manière : nous avons tous notre propre point de départ, composé de nos sentiments, nos expériences, nos résistances, nos blocages, nos ressources, nos croyances, nos souhaits, nos motivations, nos attentes, nos besoins et notre histoire personnelle propres à la personne unique que nous sommes ! Et c'est ce point de départ qui répond à la situation,  l'expérience que nous rencontrons. Ce qui rend cette même et unique situation absolument unique et particulière à l'égard de chacun de ces individus, puisque pas un seul ne se ressemble et qu'elle ne fera donc jamais écho d'une façon identique entre chacun, chacun ayant lui-même toute sa spécificité (la boucle est bouclée : vous suivez ?).

De plus, pendant le temps et l'énergie que nous vidons à pratiquer gaiement les préjugés, qui prend soin de notre propre situation ?

Feedback #6 : Sans préjugés

Comme promis, je me suis moi aussi engagée dans ce défi assez ambitieux de ne pas porter de mauvais jugement sur qui que ce soit, et ce même lorsque je me sens "attaquée" dans ma propre vie à cause du jugement des autres ! Dur dur, mais finalement... Ça vaut le coup ! Et cette expérience se révèle même ultra enrichissante.

Qu'est-ce que le préjugé ? 

Ni plus ni moins qu'une idée, qu'une opinion, adoptée en l'absence d'informations suffisantes. Vérité subjective (car elle n'engage que soi), le préjugé se construit à partir d'hypothèses sans fondement ni démonstration, au sujet d'une situation ou d'une personne, que nous finissons par inclure dans une case sans lui laisser la moindre chance d'obtenir une meilleure opinion de notre part. 

Préjugé est un terme généralement négatif, qui renferme souvent à la fois un sentiment de rancœur et de jalousie, mais aussi un mécanisme de défense en cas d'attaque vécue injustement par la victime de préjugés.

Pourquoi regarder si l'herbe du voisin est plus verte...

... Au lieu de s'occuper à entretenir notre propre pelouse ? Nous avons déjà beaucoup à faire avec notre propre rythme de vie, notre propre situation professionnelle, personnelle et relationnelle. Pourquoi passer son temps à se comparer avec le voisin, qui n'a certainement pas la même ambition que nous, ni nos facilités ou difficultés ? Peut-être que, de là où nous nous trouvons, nous croyons sa pelouse plus dense et plus verdoyante, alors qu'il fait appel à une entreprise d'entretien pour davantage de facilité, à moins que ce ne soit sa passion véritable, ce qui explique son apparente réussite ? Ou alors tout n'est qu'une illusion d'optique, et son jardin, une fois observé de près, ne ressemble en aucun cas à ce que nous avions cru voir auparavant ? Et a contrario, peut-être que c'est son intérieur de maison qui n'est pas en si bon état, et qu'il ne faut pas se fier qu'aux apparences de l'état extérieur de sa propriété ? 

Nous ne pouvons que supposer à l'égard des autres, car personne n'obtient concrètement ni les tenants ni les aboutissants de la situation de quelqu'un, sauf ce fameux "quelqu'un" (puisqu'il s'agit de lui-même...). Tout ce que nous proposons, ne sont ni plus ni moins que des "et si", "certainement que", "ce doit être", qui ne sont ni vérifiés ni justifiés ! Nous nous laissons complètement avoir par l'idée d'excuses ou de raisons qui nous semblent justes et concrètes afin d'aller dans le sens de notre opinion, qui reste malgré tout absolument subjective et non fondée. Il faut admettre que c'est beaucoup plus facile que de se poser les bonnes questions, n'est-ce pas ?

Et pendant ce temps, nous gaspillons notre temps, notre attention et notre énergie qui seraient pourtant bien plus profitables à notre propre jardin. Pendant que nous pensons négativement au sujet des autres, qui agit positivement pour nous ? Personne ! 

1. Parce que si nous jugeons et critiquons autrui, il est juste et certain qu'autrui nous juge et nous critique !
 

2. A la base, comme on dit, "nous ne sommes jamais aussi bien servis que par soi-même" alors si nous nous "amusons" à casser les autres sans leur apporter notre aide (puisque les préjugés que l'on possède à leur égard nous excusent de les abattre (souvent injustement) plus que de les soulever), quand prendrons-nous le temps de nous occuper de nous, étant donné que personne ne le fera à notre place ? 

L'habit ne fait pas le moine ! 

J'aime cette expression qui incite clairement à ne pas se fier aux apparences, ce qui est pourtant toujours plus simple (et réducteur !), comme cette fameuse personne qui a cru bon de me cataloguer aussi rapidement sans connaître le pourquoi du comment de ma situation actuelle, quelle qu'elle soit. Après tout, comme je le disais lors du lancement de ce Challenge Ben-être : "ce n'est pas parce qu'on ne dit pas forcément quand ça ne va pas, que tout va forcément bien" ! 

Maintenant, à nous de l'entendre et de l'admettre pour soi, et pour les autres !

Alors, ça passe par quoi ? Par se poser les bonnes questions au sujet de ce préjugé que l'on entame dans sa propre réflexion. 

- Pourquoi est-ce que ce sujet-là me tient-il tant à cœur et m'obsède même, me poussant à affirmer des dires que je suis pourtant incapable à démontrer sans suppositions ni affirmations ?

- En quoi est-ce que ce sujet-là fait-il écho en moi ? (S'il me pèse tant, c'est qu'un lien existe entre ce genre de situation actuelle et ma propre histoire personnelle... Et, bien souvent, cela découle d'un échec ou d'un regret ! Ce qui réveille alors des blessures passées, d'où le fait que ce sujet nous tienne tant à cœur... )

- Suis-je réellement persuadé(e) de ce que j'avance en affirmant tel préjugé ?

- Qu'est-ce ce préjugé m'apporte positivement dans ma propre situation lorsque je le nourris en le ruminant, et en le clamant haut et fort devant tout le monde ? Est-ce constructif pour moi, porteur, d'une quelconque manière ?

- Comment pourrait le vivre la personne concernée ? Comment pourrais-je le vivre moi, dans sa situation ?

Ce cheminement nous permet à toutes et à tous de ne pas sombrer ni dans la psychose ni dans la parano au sujet d'autrui (et ce n'est pas rien, surtout aujourd'hui !), mais aussi et surtout de ressentir de la bienveillance et même de l'empathie à l'égard des autres. En nous mettant à leur place quelques minutes, en essayant d'imaginer l'envers de ce décor qu'ils semblent pourtant nous offrir en nous narguant, finalement, sommes-nous réellement persuadé.e. de cette opinion assez maigre et facile ?

On se posant les bonnes questions, en luttant contre des avis négatifs et réducteurs, nous nous donnons une chance de ne pas céder à la facilité ni à à la colère.

Je nous invite alors grandement, chacune et chacun d'entre nous, à davantage travailler notre propre bienveillance et empathie à l'égard des autres, afin qu'eux-mêmes puissent porter une telle bienveillance et empathie à notre égard. Cela soulèvera davantage d'attention et de solidarité dans chacune des situations que tout un chacun est amené à affronter, que celle-ci soit positive ou non.

Fuyez les commérages et autres potins négatifs au sujet des autres, et que l'effet de groupe a tendance à renforcer ! Vous valez mieux que passer votre temps à entretenir des pensées négatives qui ne vous font pas avancer, qui vous plombent le moral et qui détruisent ceux qui en sont victimes... 

 

A bon entendeur !

Challenge Bien-Être : "Sans préjugés"

Pour demander aux autres de faire pour nous, et si nous commencions par faire pour les autres ? 

Cette semaine, j'ai été "victime" de préjugés de la part d'une tierce personne de mon entourage, ni intime ni trop éloigné pour autant, qui s'est permise de conclure à la hâte au sujet de ma situation personnelle, alors qu'elle n'en détient aucun détail ni aucune plus vaste idée.

A ce moment-là, les sentiments que j'ai ressentis ont évolué en trois étapes bien distinctes (mais rapides !) : je me suis d'abord sentie outrée que cette personne non impliquée dans ma vie privée ose porter un jugement aussi définitif sur une situation qu'elle ne connait même pas, puis blessée qu'elle ne prenne pas le temps de s'y intéresser avant de se faire une opinion plus claire et définitive, et enfin fâchée d'un comportement aussi égoïste puisque ce jugement qu'elle a porté était destiné à s'apitoyer sur son propre sort. 

Outre le fait de me sentir "victime d'une injustice" -car je pars du principe que si je ne dis pas forcément tout ce qui ne va pas, ce n'est pas parce que tout va forcément bien-, cette expérience m'a permis de comprendre que si les autres peuvent m'outrer, me blesser et me fâcher, je peux également, maladroitement et involontairement, outrer, blesser et fâcher les autres. 

Me concernant, je ne crois pas que la remarque de la personne visait à me faire de la peine ou à me fâcher, mais simplement à attirer mon attention sur sa situation à elle, qu'elle trouve actuellement difficile à vivre pour elle. Si le seul moyen qu'elle a trouvé pour se faire entendre était d'induire une comparaison à mon sujet, aussi fausse et blessante soit-elle pour moi, eh bien soit. A moi de réagir plus adroitement et intelligemment. Après tout, je ne lui ai jamais confié mes éventuelles difficultés ! 

Alors, je nous invite, toutes et tous, à montrer l'exemple pour ne plus être soi-même victime de ce genre de situation. Cela peut paraître égoïste, égocentrique, mais après tout : "ne fais pas aux autres ce que tu n'aimerais pas que l'on te fasse", n'est-ce pas ?

Voici donc l'objectif final de ce Challenge Bien-Être ! 

Feedback #5 : Se réconcilier avec soi

"C'est en se prenant soi-même dans ses bras, que l'on étreint le monde entier" 

Connaissez-vous cette magnifique citation de Goethe ? Difficile d'être plus explicite pour résumer l'objectif premier du Challenge Bien-Être que je vous ai défié de remporter cette semaine !

Feedback #5 : Se réconcilier avec soi

Souvent, on pense que le Bien-Être est égoïste et qu'il vaut mieux penser aux autres avant de penser à soi. Or, si vous ne prenez pas soin de vous, comment pourrez-vous prendre soin des autres ? 

J'aime cette métaphore qui parle à tous, en ces temps modernes :

Si vous souhaitez passer un coup de fil à un parent, à un.e ami.e, à votre moitié, il est important que votre batterie de téléphone soit suffisamment chargée pour tenir le temps de communication, n'est-ce pas ? Eh bien, il en est de même avec l'être humain ! A l'image d'une batterie de téléphone, si vous souhaitez diffuser du Bien-Être autour de vous, de l'Amour, de la douceur, du temps, de l'écoute, de l'aide, de la présence, encore faut-il posséder suffisamment en soi avant de pouvoir rayonner par la suite, voyez-vous ?

En ce qui me concerne, voici le déroulé de l'ensemble de ma semaine, durant laquelle j'ai donc cherché à me réconcilier avec moi... 

- Lundi : peu d'inspiration en ce premier jour ! Pas grave, je passe un peu plus de temps que prévu à me regarder droit dans les yeux, devant le miroir de ma salle de bains, et mets mes neurones à contribution pour accélérer ma réflexion : je n'ai aucune envie d'être en retard pour commencer ma semaine ! Tiens, d'ailleurs, et si c'était une qualité, ça ? Okay, je suis donc ponctuelle dans mes rendez-vous, parce que j'avoue posséder une bonne capacité d'anticipation sur le timing que prennent les diverses activités personnelles professionnelles que j'entreprends, et que je sais m'organiser. Eh bien voilà ! J'ai trouvé mes 3 qualités du jour ! Yes !

Je me sens plutôt contente, tant d'avoir su relever le challenge en ce premier jour de défi, que de me rendre compte que... Je sais gérer mon emploi du temps ! 

- Mardi : jour numéro deux ! Rebelote, après m'être habillée et pomponnée pour la journée, me voilà de nouveau confrontée à moi-même, et butant de nouveau sur 3 qualités que je peux avoir... Cette réflexion me fait pourtant prendre conscience que, contrairement à une certaine époque, je me prépare particulièrement plus vite pour ma journée (15 minutes au lieu de 3/4 d'heures : il y a eu évolution, quand même !), que je suis moins dans le contrôle sur tout / tout le temps (cf mes cheveux : mon Dieu ! Quelle histoire ! Heureusement que j'apprends toujours à lâcher de plus en plus prise sur les mèches rebelles qui, auparavant, pouvaient me faire rater ma journée entière !). Mince ! M'en manque une... Et si finalement c'est que j'apprends à miser davantage sur l'essentiel aussi dans ma préparation physique du matin ? 

Bilan : gros soupir de soulagement une fois ces 3 qualités relevées. Ça, c'est fait !  Et surtout, je prends conscience de l'évolution que j'ai faite en l'espace de cette dernière décennie : ça fait du bien de se rendre compte qu'on avance dans la vie !

- Mercredi :  Allez hop ! Milieu de semaine : c'est parti ! De nouveau face au miroir, sur quels sujets vais-je pouvoir me dégoter 3 qualités aujourd'hui ? Je dirai d'abord que je sais me remettre en question, la preuve en est avec ce blog que je tiens depuis la rentrée ! Je dirai aussi que je tiens les engagements que je prends, même si ceux-ci peuvent, parfois, se révéler plus compliqués que prévus. On peut donc compter sur moi. Et enfin, j'apprends à tenter quand même. A faire malgré tout les expériences, malgré d'éventuels préjugés avérés ou non justifiés.

Au final, cet exercice matinal devient un véritable jeu qui me met de bonne humeur pour le reste de la journée ! Pas vous ? ;-)

- Jeudi : Aujourd'hui, il ne m'a pas fallu longtemps pour capter 3 nouvelles qualités à mon égard ! Pourquoi ? Tout simplement parce qu'étant en plein bilan personnel sur l'ensemble de ma vie,  j'ai réalisé quelques faits qui me remettent les pendules à l'heure en me rendant compte de la réalité qui est celle que j'ai réussie à me créer. Je m'explique : plus jeune, quand j'imaginais ma carrière professionnelle, je souhaitais toucher à tout, faire comme ces nombreuses personnes des années 80 qui avaient fait toutes sortes de métier et possédaient donc de nombreuses capacités professionnelles et ressources personnelles à se lancer de nouveaux défis dans leur vie. Eh bien, en fait, pour moi, c'est fait ! Je suis passée d'agent commercial à guide touristique, j'ai fait de l'entretien, puis de l'hôtellerie, me voilà aujourd'hui coach et assistante d'étude ! :-) Second point ? Je voulais surtout construire une vie de famille belle et équilibrée : chose faite avec un conjoint que j'aime plus que tout, qui me le rend bien, et un fils merveilleux qui me comble à chaque instant (ça paraît trop beau pour être vrai mais nous possédons réellement un Ange à la maison !). Troisième et dernier (en tout cas du jour) point : je tiens les objectifs que je me fixe au fur et à mesure du temps, qu'ils me soient personnels ou professionnels. J'avoue en ressentir grande satisfaction et fierté ! 

- Vendredi : Bon, j'avoue, aujourd'hui, je sèche... Mais je trouve que je me suis bien coiffée. Allez, on va dire que c'est une qualité : je me sens à peu près jolie. Ce qui est sûr, c'est que je suis toujours souriante ! Et que j'ai la chance de pouvoir faire ce qui me tient le plus à cœur : être présente pour les autres et les aider dans leurs difficultés momentanées. 

Certes, ce sont des qualités qui n'ont rien à voir les unes avec les autres mais ce jour-là, je n'ai pas trouvé ma muse ^^ 

- Samedi : Un grand jour personnel ! Je suis le témoin de ma sœur qui se marie. Je suis fière d'avoir été choisie ! Ce que je ressens vis-à-vis de moi, à l'occasion de ce grand jour ? Les qualités qui sauront m'accompagner moi mais aussi la future mariée ? Mon calme, mon sens de l'observation et ma sociabilité. Et dire qu'il y a une décennie, j'étais timide maladivement, incapable de doubler un groupe de jeunes ou moins jeunes qui était devant moi. Incapable de regarder dans les yeux qui que ce soit. Mais qui, aujourd'hui, tiendra un discours pour ma sœur, devant 150 personnes que je ne connais pas.

- Dimanche : Raah, c'est le dernier jour... Pas évident de se trouver encore inspirée. Peut-être par un feedback au sujet du mariage de la veille ? Je suis aujourd'hui capable d'oser m'adresser à des gens que je ne connais pas et d'engager une conversation avec eux. J'apprécie m'investir de missions diverses et variées, d'autant plus quand on me propose de les réaliser (cf être témoin !), et à priori, ça plait (J'ai été félicitée pour mon discours, à plusieurs reprises : c'est touchant et flatteur !) ! Pour ce qui concerne mon physique, je ne me suis pas souvent concentrée dessus, comme vous avez pu le remarquer... J'avoue ne pas me focaliser dessus, car je suis encore en plein travail sur moi à ce sujet. Mais je pourrais dire que je me suis réconciliée avec mon cou, ma gorge et ma nuque, qui étaient problématiques pour moi, il y a quelques années (je ne vois pas du tout la symbolique à laquelle nous pourrions faire allusion, avec cette partie du corps et les mots de l'esprit ;-) lol).

Bilan 

Il est vrai que se poser 3 qualités par jour, j'ai peut-être été un peu ambitieuse. Ce n'est pas forcément évident ! 

Pourtant, cela m'a poussée à réfléchir sur moi, et sur ce que je réussis, ce que je tiens, ce qui est bon pour moi et pour les autres. Je me rends compte que je suis quelqu'un de sérieux, de fiable et de motivé. 

De le réaliser complètement au bout de toute cette semaine me renforce dans les engagements que je dois tenir pour la suite. Dans les projets que je souhaite voir se réaliser également. Cela gonfle ma confiance en moi, dont il ne me faut pas trop manquer si je souhaite arriver là où je me projette d'ici quelques temps ;-) 

Il est évident que cela va avoir un impact positif dans mes rapports avec les autres ! Car je serai plus sûre de moi, grâce à chacun de ces points qui gonfle mon estime de moi. 

Rappelez-vous que "l'autre n'est que le reflet de notre propre image / regard"... Aimez-vous vous-même, et le monde vous aimera ! Alors estimez-vous et le monde vous estimera... ! 

Alors, avis aux amateurs pour en faire de même !  ;-)