Je ne vous cacherai pas avoir cogité un bon moment
avant de trouver quelques moyens de répondre à ce Challenge Bien-Être de
la semaine... Pour un premier feedback-blog, c'est un bon défi que j'ai lancé !
Mais je me suis engagée et je m'y tiens ! :-) Je vais
donc vous exposer mes réflexions et le plan d'action que j'ai mené sur
l'ensemble de la semaine, en vous faisant part de mes impressions, difficultés
et résultats à la suite de ce premier Challenge Bien-Être. Oubliez le
proverbe "faites c'que j'dis, mais pas c'que j'fais",
plus d'excuses ! Et à vous de jouer le jeu, maintenant ! :-p
Feedback #1 : Croire en soi
Je vous propose de revoir ensemble les points
clefs de chaque partie du challenge proposé, afin d'en
approfondir la réflexion, ce qui nous permettra de comprendre sa
nécessité et son but ultime, et d'en trouver les solutions adaptées.
1. Croire en moi :
Cela sous-entend donc de faire un choix : entre se
laisser influencer par l'opinion des autres sur mon potentiel, mes capacités et
les "risques encourus" sur une initiative que j'entreprends -ce qui
revient à dire "croire en l'influence des autres sur moi"- OU croire
en chacune de mes possibilités qu'il ne tient qu'à moi de concrétiser pour vivre
pleinement ma propre vie, ce qui revient alors à dire "croire en
moi".
Pour réussir à choisir en qui est-ce que je veux avoir
foi, je me suis simplement demandée : qui vit directement ma vie ? La réponse
est indéniable : il n'y a que moi.
C'est simple : que l'on me force à courir ou que je
décide de courir de mon propre chef, si je tombe, c'est moi qui saigne et
qui souffre. Pas le voisin. Pas mon ami. Pas mon parent. Pas même mon conjoint,
aussi proches puissions-nous être. Les autres imaginent, compatissent, mais ne
ressentiront pas cette douleur physique que je ressens moi, suite à cette chute
que j'ai faite. Tout comme s'ils tombent, saignent et souffrent, je ne pourrais
jamais ressentir leur douleur physique à eux, même si je soigne, même si je panse du mieux
possible leur blessure.
Par conséquent, quitte à "subir seule" les
conséquences de mes actes, autant qu'ils soient dictés par ma propre volonté,
et non par celle des autres, non ? Alors je choisis aujourd'hui de croire en
moi, en mon potentiel, en mes capacités, en ces envies qui me donnent
l'impulsion nécessaire pour y arriver, et... qui m'aime me suive !
Mais concrètement, comment puis-je m'y prendre ?
J'entretiens un tête à tête avec moi-même tous les
jours !
Chaque matin, pendant 3 minutes top chrono (merci
le minuteur du téléphone !), je me regarde dans le miroir de la salle de
bain, droit dans les yeux, et me répète "Je suis capable, j'y
arrive".
Je vous avouerai qu'il n'est pas facile de lutter
contre cette envie de se scruter dans les moindres détails pour se recoiffer,
arranger son maquillage ou se juger ! Pourtant, le but est de rester concentrer
sur l'objectif premier de l'exercice : s'adresser à son mental inconscient pour
lui donner davantage assurance dans ses actions (et donc nos actions)
quotidiennes. Ça passe par se parler directement et consciemment, en tâchant de se
convaincre soi-même. Idéal, donc, pour aussi apprendre à contrôler son esprit
et ses idées, et rester concentrer sur une seule et unique tâche.
Ce qui est assez "marrant", c'est que dès le
premier matin, j'ai tout de suite étoffé spontanément en me répétant
inlassablement droit dans les yeux "Je suis capable, je réagis, j'y
arrive et je réussis". Pari un peu fou et un peu long, mais qui a
eu son effet quasi instantanément, avec la prise d'une posture bien plus droite
et affirmée devant le miroir, tant dans l'allure (épaules en arrière) que dans
l'attitude (hochement de la tête à chaque affirmation positive) !
Je vous assure qu'il n'y a rien de mieux pour démarrer
la journée d'un pied ferme, résolu, et décidé... positivement !
2. Me donner toutes mes chances à l'occasion de la
rentrée :
Tout n'est qu'opportunité si l'on se donne la peine de
l'interpréter comme tel. Et voici ce que représente justement la rentrée, très
souvent signe de (re)motivation, de nouveautés, d'envies, de projets...
L'un des moments les plus charnières, avec le Nouvel An, par exemple, pour
entreprendre de nouvelles choses (choisir les "chances" dont il
est question que l'on souhaite s'apporter) et s'y tenir.
En ce qui me concerne, mes préoccupations actuelles
concernent essentiellement le domaine professionnel. Et j'avoue espérer des
changements, une certaine évolution en la matière, j'ai beaucoup d'ambition, et
apprécierai la voir aboutir.
Je me dis que si la rentrée me semble être spéciale
pour justement mettre en place de nouvelles idées et concrétiser des projets,
ce doit être le cas pour une grande majorité de la société. Nous sommes presque
conditionnés de la sorte ! D'ailleurs, le business sportif et culturel se
joue essentiellement à l'occasion de la rentrée, suivant le mouvement de la
rentrée scolaire, par exemple ! Nous rentrons de vacances, nous sommes plus
reposés, plus disposés à entreprendre de nouveaux défis, à s'y tenir (ah ! la
promesse de la salle de sport 3 fois par semaine...), nous nous montrons plus
intéressé.e.s et plus motivé.e.s que jamais car, finalement, les batteries sont
rechargées alors on a envie de dépenser toute cette énergie à bon
escient.
Mais concrètement, comment puis-je m'y prendre ?
Je garde le plus souvent possible en visu le challenge
que je me défie de relever !
Pour ça, je l'écris, je l'imprime et l'affiche dans un
endroit où je suis souvent (sur mon bureau, juste à côté de l'ordinateur),
et n'hésite pas à agrémenter ce challenge, cet objectif à réaliser, avec des
post-it sur le frigo, le miroir de la salle de bain, contre la porte des WC,
sur la table de nuit, dans la pochette du téléphone... Bref, un peu partout
pour me rappeler le plus souvent possible l'importance du challenge à relever,
l'importance de l'objectif à atteindre, qui est, pour cette semaine, de croire en moi.
Bilan ? C'est efficace ! De me retrouver aussi
fréquemment confrontée à ce challenge m'évite de l'oublier ou de le mettre de
côté, involontairement... Ou volontairement, d'ailleurs ! Alors, au diable les
(mauvaises !) excuses qui retardent les bonnes actions pour entreprendre du
concret afin d'aller mieux !
3. Atteindre les objectifs
que je souhaite réaliser :
... Atteindre des objectifs, c'est s'en fixer. Pour
s'en fixer, encore faut-il les penser.
Comme je vous l'ai confié juste au-dessus, ce que je
souhaite approfondir davantage, les chances que je veux m'offrir à partir de
maintenant, concernent ma vie professionnelle.
Si je devais définir des objectifs sur ce domaine, ils
seraient :
- créer une association
- établir des partenariats
- mettre en place un événement particulier (je ne peux pas trop vous en dire ! Ce sont des surprises pour vous !)
Point de vue délai, il serait assez intéressant pour
moi et mon activité professionnelle, de parvenir à les concrétiser d'ici la fin
d'année 2016.
Mais concrètement, comment puis-je m'y prendre ?
Commencer par me poser devant un joli cahier que je
souhaite dorénavant consacrer à ces Challenges Bien-Être hebdomadaires !
Réfléchir, c'est bien. Mais, quand ça reste dans la
tête, quand on ne pose pas clairement ses idées, celles-ci restent
non-palpables, abstraites, "en l'air" finalement, au risque de s'évaporer. Et autant vous dire qu'en coaching, ça ne passe pas !
:-)
Si on veut du concret dans sa vie, commençons
par concrétiser nos propres idées !
J'ai donc sélectionné divers objectifs (il est
important de ne pas s'encombrer, au risque d'engendrer dispersion, épuisement
et découragement ! N'en prévoyez pas plus de 3 en même temps), réalisables
(c'est-à-dire faisables : il est possible de mettre un plan
d'action, quelqu'un l'a déjà fait, quelqu'un d'autre peut le faire, alors moi
aussi), raisonnables (c'est-à-dire des éléments sur
lesquels je peux directement agir, sans dépendre entièrement des autres ou des
aléas de la vie), et dans un délai précis et calculé (une
date butoir est indispensable pour définir un objectif à atteindre : cela
permet de suivre les étapes nécessaires à sa réalisation, et de savoir de
combien de temps nous disposons pour les réaliser. Là encore, le délai
s'anticipe, en prenant en compte d'éventuels imprévus (santé, argent,
contre-temps) qui peuvent retarder la réalisation de l'objectif par exemple),
pour ma part ce sera le 31 décembre 2016.
Je vous avouerai que de les voir inscrits dans ce
cahier me booste, et que je me sens clairement motivée pour faire en sorte de
tenir mes engagements ! Maintenant, c'est concret !
Conclusion
Cette semaine, je me suis donc bel et bien engagée à
croire en moi, en mes idées, et en mes capacités à les réaliser, car finalement
"si je peux l'imaginer, alors c'est possible" : il
n'y a qu'en expérimentant que l'on se découvre et que l'on obtient des réponses
véritables et concrètes, plutôt que des suspicions et des préjugés pas
forcément fondés -ou sinon sur la peur et parfois la jalousie- de la part des
autres.
Pour se faire, je me garde en vue les objectifs que je
me suis fixée dans un délai bien précis, et tâche d'établir un plan d'action clair
pour les atteindre avec succès.
Au bout d'une courte semaine, je me retrouve aussi à
attendre avec impatience ce rendez-vous quotidien devant la glace, qui me
permet de me confronter à moi-même dans tous les sens du terme, et de me
booster comme il faut pour donner le meilleur de moi-même tout au long de la
journée, et dans les actions que je mets en place pour mes objectifs.
Relever un challenge, c'est avant tout se poser les
bonnes questions et pousser une véritable introspection qui reste indispensable
à notre quête du Bien-Être. Eh oui, Mesdames, Messieurs ! Comment mettre
en œuvre les moyens nécessaires pour aller dans une direction, si on ne s'est
même pas donné.e la peine de la déterminer ?!
Alors, et pour vous, qu'en est-il ? ;-)
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