jeudi 13 septembre 2018

#Feedback sur la notion d'échec

En cette rentrée 2018,


Et par conséquent, en cette période de résolutions, de projets, et d’enjeux qui sous-entendent une période de « nouveaux objectifs », j’ai choisi de rebondir sur une notion particulière et récurrente dans notre vie à toutes et tous : celle de l’échec.

Cette démarche est d’autant plus légitime et justifiée par la célébration de la Journée Nationale du refus de l’échec scolaire, le 23 septembre.

Cependant, je tiens à préciser que si cette journée nationale est davantage tournée vers l’échec scolaire, dans cet article, je tiens à parler de la notion globale et générale de ce que nous appelons communément « l’échec ». Celui que l’on peut être amené-e à vivre dans notre parcours scolaire, mais aussi dans notre vie amicale, sentimentale, familiale et professionnelle.


1. Définition


Pour pouvoir parler d'échec, encore faut-il savoir ce qu’il est. Pour ce faire, rien de mieux qu'une bonne vieille définition claire et simple :

« Echec : associé au verbe échouer, il engendre la frustration lorsque l’on ne parvient pas à réaliser ou à obtenir ce que l’on souhaite. L’échec est un insuccès, le résultat négatif d’une tentative, d’une entreprise, le manque de réussite qui fait allusion à la chute, la ruine ou la faillite de quelque chose (société, projet ou rêve). »

2. Ses conséquences


Que ce soit d’un point de vue personnel ou professionnel, la vie ressemble (trop) souvent à une course au succès, rendant alors d’autant plus difficile le fait de faire face à un échec.

Comme mentionné précédemment, il engendre frustration, tristesse, honte, parfois, abattement, découragement, dévalorisation de soi, mais aussi quelques fois colère et désorientation.

Selon notre état d’esprit, tout peut plus ou moins basculer rapidement et prendre plus ou moins d’importance. Cela va dépendre de la mesure de ce que l’on considère comme étant un « échec ». Et cette vision dépend également de notre vision initiale des choses, de la vie, et des événements qui la régissent !

Aussi bien l’échec que la réussite sont des notions absolument relatives et subjectives ! C’est ce que l’on appelle également en PNL, Programmation Neuro-Linguistique, la carte mentale et les croyances. C’est pourquoi la notion d’échec varie selon les individus mais aussi selon les cultures ! Ainsi, aux Etats-Unis où l’entrepreneuriat, pour prendre un exemple d’actualité étant donné que nous en parlons de plus en plus aujourd’hui, « définit le monde des affaires comme étant un jeu où, parfois on gagne, et où parfois on perd ».

Or, en France, nous avons tendance à stigmatiser la notion d’échec, et ce, dès le plus jeune âge, au lieu de le voir davantage comme un « processus d’apprentissage vers la réussite », quelle qu’elle soit.

D’où la raison de cet article en ce mois de rentrée 😊

En effet, je vous invite à revisiter votre propre notion d’échec, afin que celui-ci ne soit plus diabolisé et ainsi craint, mais plutôt perçu comme la sage vertu du chemin qui vous conduit à la réussite. Car la réussite n’est ni plus ni moins que la succession d’échecs et de succès qui nous amène à grandir, à évoluer et à s’améliorer.

L’idée de grands philosophes, tels que Freud ou Lacan, que l’échec nous sert à grandir, se vérifie d’ailleurs notamment dans l’histoire de la médecine puisque le dysfonctionnement en dit long sur notre « fonctionnement », du moins si tant est que nous l’analysions… Un peu comme une voiture qui, tant qu’elle roule, nous va bien et ne nous intéresse guère, mais une fois qu’elle ne démarre pas, nous incite à ouvrir le capot, regarder le moteur, chercher à comprendre ce qui ne fonctionne pas ou plus.

3. L’échec : une vertu


Oui, oui ! Vous avez bien lu ! L’échec est une vertu, du moins, si vous souhaitez le voir de la sorte

Mais pourquoi, me demanderez-vous ? 

Eh bien, tout simplement parce qu’il vous impose de vous mettre en mode « pause », pour vous recentrer, retourner à l’essentiel afin de cerner ce qui ne fonctionne pas dans votre manière de faire. Et tout cela, dans le but de vous offrir l’opportunité de remédier à la situation. De cesser d’avancer et de vous enliser, mais de plutôt vous arrêter avant de vous enfoncer davantage.


4. Transformer l'échec en force


Alors en théorie, oui, c’est bien, on vient d'assister au baptême de la notion de l'échec, en revisitant son essence même et en lui donnant un nouveau point de départ, mais concrètement, me direz-vous, comment transformer l’échec en force ?

Tout part de votre mental. De votre carte mentale. Tout part de ce que vous souhaitez faire de ce que vous considérez comme étant un « échec ».

Il est nécessaire de comprendre que, par le biais d’un « échec », vous pouvez : 

          - Affronter vos peurs 


Comment ? En vous préparant. La manière dont vous appréhendez d’éventuelles erreurs et/ou échecs détermine en grande partie la façon dont vous les interpréterez dans la réalité. Ainsi, en PNL, nous parlons de système de croyances.

Si vous partez du principe que, dans la vie, vous ne perdez jamais, soit vous gagnez, soit vous apprenez, alors vous mettez toutes les chances de votre côté pour que ce qui peut être considéré comme étant un « échec » devienne l’occasion d’apprendre, devienne une leçon à prendre en compte pour évoluer.

Rappelez-vous : 

« C’est en forgeant que l’on devient forgeron »

Vous pouvez également calquer votre mentalité sur celle d’un sportif de haut niveau. En adoptant un état d’esprit de Winner, en considérant l’échec comme étant un passage obligé pour votre propre ascension, vous vous retirez le stress, la pression et vous retrouvez alors pleinement vos capacités de concentration.

          - Par une notion bienveillante et positive de l'échec, vous pouvez vous motiver


Aujourd’hui, l’échec est marqué au fer rouge. Pourtant, il y a deux façons d’apprendre par ses échecs

La première, en reconceptualisant leur essence-même, en s’interrogeant sur les raisons qui font qu’ils engendrent des émotions pénibles -et non pas en se focalisant sur les émotions elles-mêmes-. 

La seconde, en se dissociant émotionnellement de cette expérience négative dans le but de pouvoir l’analyser. Cela vous reconnecte alors à votre envie principale d’atteindre l’objectif initial et de trouver les réponses et/ou solutions adéquates.

« Que l’échec soit le tremplin qui vous propulse vers l’avenir, et votre prochain succès ! »

Ainsi, la seule façon d’échouer ne réside plus dans l’erreur commise, mais plutôt dans le fait de ne rien faire, de ne pas en retirer un apprentissage certain amenant des prises de conscience et par conséquent des réajustements indispensables au succès que vous escomptez.

          - Avec une notion bienveillante et positive de l'échec, vous vous incitez à rebondir 

 

Car, même si nous n’en entendons pas autant parler que des succès, ce sont les échecs qui nous conduisent là où nous sommes aujourd’hui ! Ce sont eux qui nous permettent de revoir ce qui n’a pas fonctionné, de retravailler les lacunes afin de performer nos idées et nos projets.

L’expérience, que sont ces échecs, ces erreurs, ces faux pas, comme on aime les appeler, nous permet d’apprendre encore et encore jusqu’à ce que nous atteignons l’objectif que nous nous étions fixés au préalable.

A l’image de l’enfant qui apprend à marcher, et qui se relève après avoir trébuché, démocratisons la notion d’échec, et valorisons sa nécessité pour nous permettre d’évoluer, de grandir, et d’avancer dans chaque chose que nous entreprenons. 

En effet, c’est en reconnaissant notre maladresse, nos torts, que nous prenons conscience de nos faiblesses et connaître nos faiblesses nous permet de les transformer en force.

L’échec devient alors le fondement de la réussite.

5. Tout est question de perception !


Affronter un échec, c’est savoir affronter ses peurs, et savoir se remettre en question puisque cela souligne un dysfonctionnement quelque part… 

Alors, je vous le demande, êtes-vous «  kakorrhaphiophobe »

Non, non, non ! Promis, je ne vous insulte pas ! Je vous invite seulement à déterminer si vous souffrez de peur de l’échec chronique 😊 Si c’est le cas : 

- Vous ne vous portez jamais volontaire, ni ne vous mettez en avant d'autant plus lors d'un travail de groupe 
- Vous ne retenez que les remarques négatives, laissant passer à la trappe les compliments...
- Les évènements importants vous font tellement peur que les effets deviennent somatiques (les mots de l'esprit se transforment en maux du corps)
- Vous êtes perfectionniste 

Si vous vous reconnaissez dans les mentions ci-dessus, n'ayez crainte ! Comme nous l'avons dit précédemment, « c’est en reconnaissant notre maladresse, nos torts, que nous prenons conscience de nos faiblesses et connaître nos faiblesses nous permet de les transformer en force ».

Alors, pour parvenir à aller au-delà et changer votre propre perception de l'échec, parlez-vous comme vous parleriez à un-e ami-e. Visualisez cet escalier qui vous conduit là où vous souhaitez aller mais accepter les paliers indispensables à votre ascension.

 « Dans la vie, il vaut mieux avoir des remords que des regrets », Oscar Wilde.


Très belle rentrée à toutes et à tous !

mardi 4 septembre 2018

C'est la rentrée !

Et qui dit rentrée, dit reprise de Challenge Bien-Être ! 


Cher-e-s ami-e-s, suis ravie de vous retrouver sur Je me coach by Coach'in U. J'espère que cet été fut beau, plein de jolies rencontres, de moments agréables, de repos, de ressources, de recentrage, et d'abondance en tout domaine ! 

Pour ma part, cet été fut débloquant, innovant, inspirant et motivant sur de nombreux domaines ! J'aborde alors la rentrée avec confiance, sérénité et dynamisme

A l'occasion de ce tout premier Challenge Bien-Être de la rentrée, je souhaite vous proposer de travailler sur la notion d'échec.



Ce thème m'a été inspiré en découvrant la Journée Nationale du refus de l'échec scolaire qui aura lieu le 23 septembre prochain.

Je vous laisse alors méditer sur cette thématique que nous débrieferons EN DIRECT sur les ondes de Fréquence Mistral Gap (www.frequencemistral.com ou  107.3), jeudi 13 septembre 2018, à 9h15

Sera publié, par la suite, le contenu de la chronique consacré à ce nouveau Challenge Bien-Être

A très vite !