mercredi 17 octobre 2018

#Feedback 27 : "Je nous pardonne"

Ambitions automnales


Nous en parlions à l'annonce du Challenge Bien-Être de ce mois-ci : merci à l'automne pour ces si belles couleurs qui s'offrent à nous, merci l'automne pour ces envies de chocolat chaud et de plaid sur le canapé, en écoutant de la musique, bouquinant ou regardant son film favori. Merci l'automne pour le retour officiel des raclettes et des soupes maison... ;-)

Cependant, malgré toutes ces belles choses qu'apporte la saison automnale, la nostalgie, -et parfois même l'amertume !-, brise(nt) quelques fois cette douce mélancolie...

Peuvent alors se mêler doutes, inquiétudes, se transformant quelques fois en colère, rancune, regrets ou remords face à des événements survenus plus ou moins tôt... C'est un peu tel un fardeau que nous portons sur les épaules, et qui s'étoffe et se renforce au grès des jours qui raccourcissent...

Ce sentiment est davantage accentué avec la période culturelle de la Toussaint, où nous repensons à nos êtres si chers mais disparus. Nous plongeons alors dans le passé, songeant à des souvenirs qui nous appartiennent, plus ou moins heureux mais qui font de nous la personne que nous sommes aujourd'hui.

Cependant, le risque en restant focalisé-e sur le passé est de rester figé-e en arrière et de ne plus avancer.

L'objectif du mois que je souhaite vous soumettre rejoint l'ambiance de la saison, mais en vous entrainant davantage vers une dynamique plus positive, évolutive et constructive : vous engager à vous alléger, à aller de l'avant. Pour ce faire, je vous propose de pardonner.


Pardonner quoi ? 


Ce que nous ressentons comme des offenses, des attaques ; ce qui a provoqué des blessures, des frustrations, des déceptions voire un sentiment de trahison. Pardonner ce qui nous a tellement atteint à un moment donné que notre cœur s'est partiellement ou même totalement refermé, que nos espoirs se sont envolés et nos projets effondrés


Pardonner des situations, des paroles et/ou des actions douloureuses et malheureuses sur lesquelles nous ne pouvons plus revenir. Pardonner dans le but de libérer le conflit interne qui nous tiraille entre passé et avenir sans nous faire profiter du présent.


Pardonner qui ? 


Il y a pardonner l'autre, pour ce que l'on pense être ses torts, ses imperfections, ses erreurs face à la situation que nous avons traversée... Mais le point sur lequel j'aimerais essentiellement appuyer aujourd'hui, ce point qui ne se veut pas moralisateur justement puisque chaque situation possède sa propre histoire et les diverses versions propres à chacun et qu'en aucun cas je ne pourrais émettre un quelconque avis sur tel ou tel pardon à accorder (je le rappelle, cela est propre à chacun), ce point-là s'oriente davantage sur le pardon à soi-même, que l'on a tendance à mettre de côté, ce pardon à soi-même pour la douleur et la colère engendrées par ce cœur blessé que nous avons refermé.

Quand il y a envie ou nécessité de pardonner, c'est parce qu'il y a envie ou nécessité de cesser de souffrir. La colère, la rancune, parfois même la vengeance que provoque une situation douloureuse nous parasite bien plus que nous le pensons !

Notre esprit et notre cœur se braquent, ne laissent plus de place pour les sentiments de douceur, de spontanéité, de légèreté, ni de joie. Il n'existe plus que rumination intérieure. Nous sommes meurtris et dans cette meurtrissure, nous nous enfonçons dans les ténèbres, entretenant encore un peu plus cette colère, rancune voire cette envie de vengeance initiales.

Et en nous flagellant de la sorte, nous entrainons inévitablement notre entourage dans la noirceur de ces sentiments appartenant pourtant à un passé qui est déjà fait. Nos relations sont de moins bonnes qualités. Nous développons une certaine tension. S'impose alors une certaine distance. Parfois, cette distance débouche sur un renfermement et un isolement amenant même la dépression.

Je vous invite alors aujourd'hui à pardonner, mais surtout à vous pardonner vous-même, afin d'ôter un poids lourd et encombrant qui entrave votre propre bonheur.

Cependant, pour pouvoir pardonner, encore faut-il avoir fait le "deuil" du passé, et de toute sa symbolique...


Confusion et amalgame sur la notion de pardon


Avant d'aller plus loin, j'aimerais revoir avec vous la notion de pardon, qui est encore bien trop souvent confuse.

Car, non, non, et non ! La notion de pardon n'appartient pas seulement à la religion ! Alors, stop les fausses excuses : athées ou croyants, peu importe. Le pardon ne possède pas seulement une dimension bucolique : c'est vous qui le demandez ou non, et c'est vous qui l'accordez ou non.

Alors, pour éviter toute confusion sur la notion de pardon, j'aimerais commencer par vous exposer ce qu'elle n'est pas

- La notion de pardon, ce n'est pas oublier
- La notion de pardon, ce n'est pas non plus nier ni réaliser ce que l'on appelle (et ce que je déteste !) la "politique de l'autruche"
- La notion de pardon, ce n'est pas inné 

En cela, nous rejoignant pleinement la notion de "deuil" précédemment évoquée.

La plus grande difficulté dans le deuil, c'est de dissocier "lâcher ce que nous ne pouvons pas retenir" et "oublier". Ressasser le passé permet alors de faire subsister ce qui est perdu, c'est continuer à le faire exister, en se tournant vers la place qu'occupait ce qui est perdu. Sauf que cette place, aujourd'hui, n'est plus...

Alors qu'est-ce que pardonner, me demanderez-vous ? 

- Pardonner, c'est apprendre et  aller au-delà
- Pardonner, c'est reconnaître, accepter et affirmer
- Pardonner, c'est choisir

Pardonner, ce n'est donc pas oublier ni mettre de côté ce qui reste une expérience à part entière qui vous a apporté une leçon de vie, mais plutôt dépasser et "lâcher prise" car rien  ni personne n'est infaillible. Là est le propre de l'Homme. Aussi bien l'autre que vous-même.

Ainsi, reconnaître que la faute existe permet de renouer un lien avec soi-même, et pourra éviter de développer des maladies psychosomatiques, ou des conduites d’échecs à répétition.


J'aime cette citation du Dr Joseph Murphy :

"Ne jugez pas afin de ne pas être jugé-e, car on vous jugera et on se servira pour vous de la même mesure dont vous vous êtes servi-e-s pour les autres"

C'est une citation qui m'inspire énormément. J'y comprends "Agis pour les autres comme tu aimerais que l'on agisse pour toi"., mais aussi "C'est en se prenant soi-même dans ses bras que l'on étreint le monde entier" (Goethe).

Finalement, tout ce qui nous blesse, nous rejette, nous abandonne, nous renie, nous humilie ne sont ni plus ni moins que des expériences qui nous font grandir, et que l'on peut utiliser pour s'améliorer. 

Tout le monde peut se tromper : lui, elle, eux, moi, tout le monde. Acceptons-le et voyons-le comme l'opportunité de ne pas recommencer mais de faire autrement, en prenant en considération les paramètres qui, jusqu'à présent, ne comptaient pas et que nous n'avions pas pris en considération.

Prenons-nous par la main, afin d'ouvrir un cœur qui mérite d'être soigné et qui ne demande qu'à être délivré, pour nous ouvrir aux autres et nous accorder le droit d'apprendre et d'avancer.


Pour ce faire, il est primordial de renoncer au passé 


En effet, envisager le pardon, c'est avant tout rompre avec un passé basé sur une ou des expériences douloureuses et malheureuses. Ce qui revient alors à quitter une certaine zone de confort !

Eh oui ! Même si cela peut choquer, il n'empêche que la zone de confort reste une bulle rassurante pour soi, aussi douloureuse soit-elle au préalable. Tout simplement parce qu'elle représente quelque chose de connu et par laquelle on existe. En quittant cette bulle rassurante, cette zone de confort, le risque est de ne plus se reconnaître et de perdre sa place, bien que nous pouvons en prendre une toute autre. Au final, nous laissons ainsi la peur ériger nos propres barrières et à conditionner notre propre attitude : "qui est-ce que je deviens en dépassant ce qui me permettait d'exister jusqu'à présent ?"

Je vous invite alors tout d'abord à vous libérer de votre passé, en en faisant ce que l'on appelle un  "deuil", oui, comme pour un décès. C'est ainsi que vous pourrez activer la notion et le processus du pardon.

Faire le deuil, c'est dépasser le déni -le choc- d'une situation, laisser aller la colère qui se renforce avec le temps et s'amplifie avec la résistance, la peur de ce qui va advenir à partir du moment où on lâche prise (soit la peur de l'inconnu à venir), et enfin accepter de renoncer à quelque chose sur laquelle nous ne pouvons plus intervenir puisqu'elle est terminée, passée.

Et en dénouant cet ensemble, alors il devient possible d'aller de l'avant, d'avancer, sereinement, positivement et surtout, avec davantage de force et de convictions. On l'entend d'ailleurs assez souvent : 

"Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort"


Et en pratique, comment pardonne-t-on ?


C'est bien beau de parler de libération de soi, d'apaisement et de la possibilité de se construire un avenir si tant est que l'on accepte un passé imparfait. Seulement, comment parvenir dans le quotidien, à se montrer davantage indulgent avec les autres, avec soi ? Comment parvenir à se montrer davantage conciliant et bienveillant ? 

- Vivons l'instant présent 


Pour se reconnecter à l'instant présent et quitter la zone de confort qui peut faire mal mais qui nous rassure, inscrivez-vous pleinement dans le présent par le mouvement

Marchez, courrez, danser, respirez, bref : bougez afin de vous sentir entièrement dans l'ici et maintenant.

Vous pouvez également vous orienter dans une démarche plus artistique si le sport ne vous séduit pas : créer permet de se réapproprier la notion de temps et vous conduit à vous réconcilier avec votre potentiel novateur et bienfaiteur.


- Démystifions notre passé


Nous le vivons tous à travers nos souvenirs, plus ou moins lointains. Nous connaissons tous une certaine ferveur et ampleur des odeurs et des sentiments de nos souvenirs qui prennent alors souvent une dimension romanesque

Les souvenirs, c'est notre enfant intérieur qui les revisite et qui les revit. Cela explique pourquoi tout est beaucoup plus grand, plus fort et extrapolé. 

N'hésitez pas à vous imposer une analyse plus rigoureuse et objective de ce qui a tendance à vous rendre nostalgique en trouvant un élément de votre présent tout aussi beau et majestueux que le moment de référence, dans le but de vous faire prendre conscience que si vous avez vécu cela une fois, vous êtes en totale capacité de le vivre une seconde fois, puis une troisième etc. 

Concernant un souvenir plus douloureux, vous pouvez le décortiquer pour chercher en vous les résonances émises à travers le souvenir, l'interprétation que vous en avez fait et la transformation que vous pouvez suggérer à votre esprit sur ce sujet. 
Vous pouvez également réaliser la même décortication en ce qui concerne la personne tout aussi impliquée que vous dans cette situation : cela vous permettra de tenter d'expliquer et par conséquent de comprendre son comportement, qui a lui-même une résonance en la personne qui a eu ce comportement, cette réaction.


Invitez-vous à (re)devenir acteur-trice de votre vie et de l'impact de vos souvenirs sur votre présent... Et donc sur votre avenir ;-) Ne subissez plus : libérez-vous.



- Exprimons-nous


Pardonner, c'est reconnaître sa propre souffrance dans un premier temps, puis l'accepter et lui donner le droit de s'exprimer. 

Quand il n'y a pas de déni, ou une fois l'étape du déni -choc- passée, la colère prend souvent relai. La colère, c'est la révolte face à l'épreuve traversée mais aussi la révélation de ne pas -plus ?- être dans la culpabilité de ce qui s'est passé lorsque cette colère est orientée vers une tierce personne. 

Attention malgré tout à l'intériorisation de cette colère car, sans s'exprimer, elle finit par déborder et risque de se retourner contre nous-même, allant jusqu'à déclencher un processus d'autodestruction.

Pour se détacher intérieurement de cette colère envahissante, il est recommandé d'écrire tout ce qui nous anime. La symbolique du fait de déchirer ou brûler ce qui a été inscrit noir sur blanc permet de retirer le poids de ces sentiments en soi.


Pour conclure

 
Il est, malgré tout, de mon devoir de vous rappeler que tout travail de pardon n'est pas identique entre chacun, puisqu'il dépend de la situation de chacun, des expériences de chacun, du vécu de chacun, des résonances de chacun et de la perception des événements de chacun. Cependant, tout part toujours du même point : vous.

L'aboutissement d'un travail sur son propre rapport à soi amène inévitablement à une amélioration de son rapport aux autres. Il en va de même réciproquement : c'est pourquoi je ne peux que vous encourager à prendre soin de ce qui vaut plus que tout, la vie. La vie que vous possédez dans votre propre cœur, dans vos propres mains et dans l'intention que vous souhaitez lui accorder.

Sachez rester cependant humble de ce que vous en faites, car si vous en faites profiter votre entourage, il va de soi que vous semez en priorité pour votre propre bien-être et que cette quête se renouvelle sans cesse

dimanche 7 octobre 2018

Vive l'automne !


Sauf quand la déprime saisonnière (ou pas !) sonne. En effet, il a été prouvé que l'avant-dernière saison de l'année accentue davantage les doutes, les inquiétudes, la nostalgie du passé connu face à l'avenir que nous croyons ne pas maîtriser ; l'avant-dernière qui amène plus que de coutume la vague à l'âme, les éventuels regrets voire remords qui nous empêchent d'avancer sereinement, positivement... C'est la fin de l'année, le temps s'attriste, les jours raccourcissent, et nous portons le poids d'un passé plus ou moins proche, dont nous ne parvenons pas à nous défaire.

Si vous me suivez sur Facebook ou Twitter, vous avez dû voir quelques publications qui tournaient autour du pardon. Sujet qui, pour moi, correspond pleinement à cette période assombrissante. En effet, qui parle de passé conduit au deuil de ce qui est révolu. Et qui dit deuil, accorde le pardon

Alors, si je vous parle du "pardon", que m'en diriez-vous ? 



Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine, en direct, sur Fréquence Mistral, pour en parler de vive voix. Aussi bien sur ce (ceux) qu'il concerne que la manière de s'y prendre pour y parvenir.

En attendant, heureux mois d'octobre à vous !


jeudi 13 septembre 2018

#Feedback sur la notion d'échec

En cette rentrée 2018,


Et par conséquent, en cette période de résolutions, de projets, et d’enjeux qui sous-entendent une période de « nouveaux objectifs », j’ai choisi de rebondir sur une notion particulière et récurrente dans notre vie à toutes et tous : celle de l’échec.

Cette démarche est d’autant plus légitime et justifiée par la célébration de la Journée Nationale du refus de l’échec scolaire, le 23 septembre.

Cependant, je tiens à préciser que si cette journée nationale est davantage tournée vers l’échec scolaire, dans cet article, je tiens à parler de la notion globale et générale de ce que nous appelons communément « l’échec ». Celui que l’on peut être amené-e à vivre dans notre parcours scolaire, mais aussi dans notre vie amicale, sentimentale, familiale et professionnelle.


1. Définition


Pour pouvoir parler d'échec, encore faut-il savoir ce qu’il est. Pour ce faire, rien de mieux qu'une bonne vieille définition claire et simple :

« Echec : associé au verbe échouer, il engendre la frustration lorsque l’on ne parvient pas à réaliser ou à obtenir ce que l’on souhaite. L’échec est un insuccès, le résultat négatif d’une tentative, d’une entreprise, le manque de réussite qui fait allusion à la chute, la ruine ou la faillite de quelque chose (société, projet ou rêve). »

2. Ses conséquences


Que ce soit d’un point de vue personnel ou professionnel, la vie ressemble (trop) souvent à une course au succès, rendant alors d’autant plus difficile le fait de faire face à un échec.

Comme mentionné précédemment, il engendre frustration, tristesse, honte, parfois, abattement, découragement, dévalorisation de soi, mais aussi quelques fois colère et désorientation.

Selon notre état d’esprit, tout peut plus ou moins basculer rapidement et prendre plus ou moins d’importance. Cela va dépendre de la mesure de ce que l’on considère comme étant un « échec ». Et cette vision dépend également de notre vision initiale des choses, de la vie, et des événements qui la régissent !

Aussi bien l’échec que la réussite sont des notions absolument relatives et subjectives ! C’est ce que l’on appelle également en PNL, Programmation Neuro-Linguistique, la carte mentale et les croyances. C’est pourquoi la notion d’échec varie selon les individus mais aussi selon les cultures ! Ainsi, aux Etats-Unis où l’entrepreneuriat, pour prendre un exemple d’actualité étant donné que nous en parlons de plus en plus aujourd’hui, « définit le monde des affaires comme étant un jeu où, parfois on gagne, et où parfois on perd ».

Or, en France, nous avons tendance à stigmatiser la notion d’échec, et ce, dès le plus jeune âge, au lieu de le voir davantage comme un « processus d’apprentissage vers la réussite », quelle qu’elle soit.

D’où la raison de cet article en ce mois de rentrée 😊

En effet, je vous invite à revisiter votre propre notion d’échec, afin que celui-ci ne soit plus diabolisé et ainsi craint, mais plutôt perçu comme la sage vertu du chemin qui vous conduit à la réussite. Car la réussite n’est ni plus ni moins que la succession d’échecs et de succès qui nous amène à grandir, à évoluer et à s’améliorer.

L’idée de grands philosophes, tels que Freud ou Lacan, que l’échec nous sert à grandir, se vérifie d’ailleurs notamment dans l’histoire de la médecine puisque le dysfonctionnement en dit long sur notre « fonctionnement », du moins si tant est que nous l’analysions… Un peu comme une voiture qui, tant qu’elle roule, nous va bien et ne nous intéresse guère, mais une fois qu’elle ne démarre pas, nous incite à ouvrir le capot, regarder le moteur, chercher à comprendre ce qui ne fonctionne pas ou plus.

3. L’échec : une vertu


Oui, oui ! Vous avez bien lu ! L’échec est une vertu, du moins, si vous souhaitez le voir de la sorte

Mais pourquoi, me demanderez-vous ? 

Eh bien, tout simplement parce qu’il vous impose de vous mettre en mode « pause », pour vous recentrer, retourner à l’essentiel afin de cerner ce qui ne fonctionne pas dans votre manière de faire. Et tout cela, dans le but de vous offrir l’opportunité de remédier à la situation. De cesser d’avancer et de vous enliser, mais de plutôt vous arrêter avant de vous enfoncer davantage.


4. Transformer l'échec en force


Alors en théorie, oui, c’est bien, on vient d'assister au baptême de la notion de l'échec, en revisitant son essence même et en lui donnant un nouveau point de départ, mais concrètement, me direz-vous, comment transformer l’échec en force ?

Tout part de votre mental. De votre carte mentale. Tout part de ce que vous souhaitez faire de ce que vous considérez comme étant un « échec ».

Il est nécessaire de comprendre que, par le biais d’un « échec », vous pouvez : 

          - Affronter vos peurs 


Comment ? En vous préparant. La manière dont vous appréhendez d’éventuelles erreurs et/ou échecs détermine en grande partie la façon dont vous les interpréterez dans la réalité. Ainsi, en PNL, nous parlons de système de croyances.

Si vous partez du principe que, dans la vie, vous ne perdez jamais, soit vous gagnez, soit vous apprenez, alors vous mettez toutes les chances de votre côté pour que ce qui peut être considéré comme étant un « échec » devienne l’occasion d’apprendre, devienne une leçon à prendre en compte pour évoluer.

Rappelez-vous : 

« C’est en forgeant que l’on devient forgeron »

Vous pouvez également calquer votre mentalité sur celle d’un sportif de haut niveau. En adoptant un état d’esprit de Winner, en considérant l’échec comme étant un passage obligé pour votre propre ascension, vous vous retirez le stress, la pression et vous retrouvez alors pleinement vos capacités de concentration.

          - Par une notion bienveillante et positive de l'échec, vous pouvez vous motiver


Aujourd’hui, l’échec est marqué au fer rouge. Pourtant, il y a deux façons d’apprendre par ses échecs

La première, en reconceptualisant leur essence-même, en s’interrogeant sur les raisons qui font qu’ils engendrent des émotions pénibles -et non pas en se focalisant sur les émotions elles-mêmes-. 

La seconde, en se dissociant émotionnellement de cette expérience négative dans le but de pouvoir l’analyser. Cela vous reconnecte alors à votre envie principale d’atteindre l’objectif initial et de trouver les réponses et/ou solutions adéquates.

« Que l’échec soit le tremplin qui vous propulse vers l’avenir, et votre prochain succès ! »

Ainsi, la seule façon d’échouer ne réside plus dans l’erreur commise, mais plutôt dans le fait de ne rien faire, de ne pas en retirer un apprentissage certain amenant des prises de conscience et par conséquent des réajustements indispensables au succès que vous escomptez.

          - Avec une notion bienveillante et positive de l'échec, vous vous incitez à rebondir 

 

Car, même si nous n’en entendons pas autant parler que des succès, ce sont les échecs qui nous conduisent là où nous sommes aujourd’hui ! Ce sont eux qui nous permettent de revoir ce qui n’a pas fonctionné, de retravailler les lacunes afin de performer nos idées et nos projets.

L’expérience, que sont ces échecs, ces erreurs, ces faux pas, comme on aime les appeler, nous permet d’apprendre encore et encore jusqu’à ce que nous atteignons l’objectif que nous nous étions fixés au préalable.

A l’image de l’enfant qui apprend à marcher, et qui se relève après avoir trébuché, démocratisons la notion d’échec, et valorisons sa nécessité pour nous permettre d’évoluer, de grandir, et d’avancer dans chaque chose que nous entreprenons. 

En effet, c’est en reconnaissant notre maladresse, nos torts, que nous prenons conscience de nos faiblesses et connaître nos faiblesses nous permet de les transformer en force.

L’échec devient alors le fondement de la réussite.

5. Tout est question de perception !


Affronter un échec, c’est savoir affronter ses peurs, et savoir se remettre en question puisque cela souligne un dysfonctionnement quelque part… 

Alors, je vous le demande, êtes-vous «  kakorrhaphiophobe »

Non, non, non ! Promis, je ne vous insulte pas ! Je vous invite seulement à déterminer si vous souffrez de peur de l’échec chronique 😊 Si c’est le cas : 

- Vous ne vous portez jamais volontaire, ni ne vous mettez en avant d'autant plus lors d'un travail de groupe 
- Vous ne retenez que les remarques négatives, laissant passer à la trappe les compliments...
- Les évènements importants vous font tellement peur que les effets deviennent somatiques (les mots de l'esprit se transforment en maux du corps)
- Vous êtes perfectionniste 

Si vous vous reconnaissez dans les mentions ci-dessus, n'ayez crainte ! Comme nous l'avons dit précédemment, « c’est en reconnaissant notre maladresse, nos torts, que nous prenons conscience de nos faiblesses et connaître nos faiblesses nous permet de les transformer en force ».

Alors, pour parvenir à aller au-delà et changer votre propre perception de l'échec, parlez-vous comme vous parleriez à un-e ami-e. Visualisez cet escalier qui vous conduit là où vous souhaitez aller mais accepter les paliers indispensables à votre ascension.

 « Dans la vie, il vaut mieux avoir des remords que des regrets », Oscar Wilde.


Très belle rentrée à toutes et à tous !

mardi 4 septembre 2018

C'est la rentrée !

Et qui dit rentrée, dit reprise de Challenge Bien-Être ! 


Cher-e-s ami-e-s, suis ravie de vous retrouver sur Je me coach by Coach'in U. J'espère que cet été fut beau, plein de jolies rencontres, de moments agréables, de repos, de ressources, de recentrage, et d'abondance en tout domaine ! 

Pour ma part, cet été fut débloquant, innovant, inspirant et motivant sur de nombreux domaines ! J'aborde alors la rentrée avec confiance, sérénité et dynamisme

A l'occasion de ce tout premier Challenge Bien-Être de la rentrée, je souhaite vous proposer de travailler sur la notion d'échec.



Ce thème m'a été inspiré en découvrant la Journée Nationale du refus de l'échec scolaire qui aura lieu le 23 septembre prochain.

Je vous laisse alors méditer sur cette thématique que nous débrieferons EN DIRECT sur les ondes de Fréquence Mistral Gap (www.frequencemistral.com ou  107.3), jeudi 13 septembre 2018, à 9h15

Sera publié, par la suite, le contenu de la chronique consacré à ce nouveau Challenge Bien-Être

A très vite !