mercredi 20 juin 2018

Feedback #25 : la gestion des émotions

Les émotions. Un bien vaste sujet qui, d'ailleurs, bien souvent, fait peur. Pourquoi ? Parce qu'à travers elles, on entend surtout : colère, peur, tristesse. Et que derrière chacune d'elles, se traduit généralement l'impulsivité, le repli, la dépression. Bref. Les émotions prennent une dimension particulièrement frustrante, noire et excessive lorsque nous en parlons.

Alors, et si nous pouvions les contrôler : ne deviendrions-nous pas les maîtres du monde ? Et enfin maîtres de nous-même ? Imperturbables, imperméables...

Mais quelle idée que se déshumaniser

D'ailleurs, quelle illusion ! Ce serait un peu comme vous affirmer qu'il est possible d'exterminer toute notion de stress dans votre vie : que nenni !  
Tout simplement parce qu'il y a ce que vous vivez vous-même dans cette notion de stress, mais aussi tous ces paramètres extérieurs à vous, et périphériques liés à votre environnement dont vous paraissez tributaires puisque vous n'en êtes pas entièrement responsables...

Eh bien, c'est la même chose avec les émotions :-)

Par conséquent, avant de comprendre en quoi il est davantage judicieux d'apprendre à gérer ses émotions plutôt que les contrôler, l'objectif principal de notre Challenge Bien-Être de ce mois-ci, définissons ce que sont les émotions

1. Définition


Parler des émotions, c'est avant tout savoir les identifier. Il existe un test pour détecter si nous faisons partie de la catégorie de ceux qui souffrent de ce que l'on appelle l' "alexithymie". 

Mais qu'est-ce que cette chose, me demanderez-vous ? 

C'est l'incapacité d'une personne à différencier les émotions comme la colère, la tristesse et la peur, par exemple. 

D'ailleurs, connaissez-vous les 4 émotions principales que nous rencontrons dans le quotidien ?

 - La joie
 - La peur
 - La colère
 - Et la tristesse

Ce test, hormis le fait de diagnostiquer une éventuelle alexithymie qui touche un peu plus d'une personne sur dix, permet aussi de faire le point sur notre facilité ou difficulté à verbaliser nos émotions, et sur notre facilité et difficulté à comprendre nos émotions et leurs origines

Entendez bien que chacune de nos émotions résultent d'une résonance intérieure, liée à notre histoire, à notre vécu, à nos expériences et à nos croyances.

2. Se réconcilier avec nos émotions


Quand nous parlons émotions, nous avons tendance à les stigmatiser, et nous oublions combien elles sont pourtant essentielles à notre équilibre. Rappelons donc l'utilité de chacune d'elles

 - La joie permet de se montrer davantage curieux, ouvert, et amène également plus facilement à l'atteinte des objectifs initialement fixés car elle nous met en confiance

Exemple : mon rêve depuis toute petite était de faire un safari, je réalise mon rêve, je me sens heureuse, à l'affût de chacune des aventures qui m'attend, des animaux qui m'entourent, des paysages etc


 - La peur, de par le temps de paralysie relativement court, permet à l'individu de choisir la réaction la plus appropriée à la situation

Exemple : un lion, dans ce safari, s'approche de moi alors que je ne suis pas en condition de sécurité, le sentiment de peur me permettra de courir le plus vite possible pour tenter de lui échapper

 - La colère  active de l'énergie pour nous aider à mieux nous défendre

Exemple : en cas d'attaque, si le lion me rattrape, la colère va me donner toute la force dont j'aurais besoin pour me battre contre lui


 - Et enfin, la tristesse, permet un véritable retour sur soi, dans le but de mieux mesurer les conséquences de ladite situation. Elle permet la réflexion, d'évacuer la pression et de passer à autre chose

Exemple : quittons la situation du safari, et parlons du deuil qui nous permet, une fois surmonté, de savourer la vie, la présence qui ce(ux) qui -à la base- nous manque(nt)


3. La manifestation des émotions négatives 


Pour répondre à ces émotions, nous développons divers états

 - L'état de fuite, correspondant à la peur, dans toutes ses nuances : crainte, angoisse, inquiétude, affolement, panique. Il exprime le besoin de sécurité et de liberté

 - L'état de lutte, correspondant à la colère, dans toutes ses nuances : agacement, énervement, contrariété, indignation, frustration. Et il exprime le besoin de reconnaissance

 - L'état de repli, correspondant à la tristesse, dans toutes ses nuances également : lassitude, démotivation, abattement, découragement. Il exprime le besoin de sens et de cohérence

Chacun de ses états traduit également de bonnes facultés plutôt positives

 - La capacité à trouver des alternatives pour l'état de fuite 

 - La prise de décision pour l'état de lutte, la capacité à faire avancer les projets  

 - La capacité d'analyse et le sens de l'intuition pour les personnes en état de repli

4. L'importance du non-excès 


Ce qui va commencer à poser problème, c'est lorsque les émotions initiales s'expriment dans l'excès
Peuvent alors en découler de l'anxiété voire du stress, des phobies, la dépression...

Par exemple, la peur de la foule dont le nom est "l'agoraphobie". Cette peur, excessive, porte préjudice dans l'équilibre de mon quotidien, m'empêchant de sortir, provoquant des symptômes aussi bien physiques, comme des nausées, des bouffées de chaleur, que des symptômes psychiques tels que des pensées négatives, la dévalorisation de soi, le repli. 

De la même manière que prendre la parole en public, et bien d'autres situations.

Il est donc important d'apprendre à équilibrer, à nuancer nos émotions afin qu'elles ne débordent pas, ni dans un sens, ni dans l'autre. 

5. Réaliser un état des lieux


Pour y parvenir, rien de mieux que de réaliser ce que l'on appelle un "état des lieux" des situations déplaisantes et défavorables à l'équilibre émotionnel

La base de ce travail s'effectue sur un tableau de croyances, utilisé en PNL. L'idée principale est d'appliquer l'intelligence émotionnelle en décortiquant une situation constituée de croyances initiales et renforcées par des comportements qui en découlent, en vue d'en prendre conscience et de les transformer.

Gardons en mémoire que les émotions sont des réactions à des stimuli que sont les situations traversées ! Une émotion qui engendre du stress n'existe pas dans le but de vous porter préjudice ni de vous mettre en porte-à-faux, mais bien de vous protéger d'une situation que l'inconscient juge à risque et dangereuse, bien souvent suite à une mauvaise expérience passée...

6. Techniques & astuces 


- Pour commencer, apprenez à respirer ! Prenez une longue inspiration par le nez, bloquez quelques secondes (entre 3 et 5 secondes), puis relâchez le plus longuement possible. A réitérer plusieurs fois de suite pour amener calme et apaisement, aussi bien physiquement que mentalement

- Bougez ! Allez marcher, courir, faire du vélo, bref : prenez l'air

- Pratiquez l'autosuggestion, en vous parlant comme vous parleriez à votre meilleur(e) ami(e). 

- Ce qui ramène à : pensez positif en inversant la vapeur ! Ainsi, on évite la politique de la fatalité comme l'évoque l'expression "les carottes sont cuites". Votre unique destinée est celle que vous vous créez !

- Exercez ce que l'on appelle en PNL la visualisation de confort : projetez-vous dans ce que l'on appelle un "lieu de refuge", un lieu qui vous rassure, soit réel donc provenant d'un souvenir, soit fictif provenant alors de votre imagination

- Exercez ce que l'on appelle en PNL la visualisation de préparation mentale : projetez-vous dans la scène que vous appréhendez, en l'imaginant dans les moindres détails et en anticipant uniquement des états et sentiments positifs pour ne plus laisser aucune place aux autres états et sentiments qui initialement vous posent problème

- Découvrez la pratique de l'EFT qui est reconnue pour canaliser les pulsions et les phobies en se focalisant sur ce qui pose problème afin d'amener la suggestion par l'affirmation de la résolution de ce problème

- Intéressez-vous aux nombreuses fleurs de Bach qui peuvent vous accompagner dans votre démarche ! 
Pour tous nos lycéens et autres bacheliers, vous pouvez utiliser la fleur de Larch, pour se montrer davantage confiant face à une situation, Rescue ou Mimulus, pour la gestion du trac, Gentiane pour la persévérance, ou encore Clématis et White Chestnut pour rester concentré(e).

- Organisez-vous en conséquence : anticipez autant que vous le pouvez votre emploi du temps, prévoyez ce que j'appelle des "coussins moelleux" pour anticiper les éventuels retard de soi-même mais aussi des autres ^^ Aménagez des temps pause et ressource pour vous-même.

Bien évidemment, ces quelques techniques et astuces ne sont qu'une liste non exhaustive de ce que vous pouvez mettre en place afin de gérer au mieux vos émotions

A celle-ci, prenez l'habitude d'accueillir les situations telles qu'elles viennent plutôt que de vous montrer constamment insatisfait(e) en les revisitant avec des "et si". 

Relevez chaque jour trois éléments positifs de la journée car "si chaque journée n'est peut-être pas réussie, il y a toujours quelque chose de réussit dans chaque journée" ;-) 

Et je terminerai par une phrase sur laquelle je suis tombée récemment et que je trouve plutôt en adéquation avec ma philosophie : 

"L'avenir appartient à ceux qui se coachent tôt !"

Challenge de l'été ! La gestion de ses émotions

En ce mois de juin, 


Je suis ravie de vous retrouver. Et c'est d'ailleurs avec enthousiasme et plaisir que je vous propose un Challenge Bien-Être de taille et indispensable dans la vie de tous les jours : la gestion des émotions

Le quotidien regorge d'expériences, de rencontres, de nouveautés, de rituels et d'événements qu'il nous faut apprivoiser

Parfois, ce sont des situations positives qui engendrent des émotions positives telles que la joie, le plaisir, l'excitation. Mais il y a aussi d'autres situations qui peuvent engendrer davantage d'émotions négatives, telles que la colère, la peur, la tristesse. Ce sont ces émotions-là qui sont primordiales à gérer, afin de ne pas en pâtir, de ne pas les subir. 

Voilà donc le challenge de ce mois-ci, correspondant au challenge de l'été : 




Rendez-vous d'ici peu pour des techniques et autres astuces amenant la gestion de vos émotions

Restez connecté.e.s !

dimanche 22 avril 2018

Feedback #24 : La Bienveillance

Pour ce mois d'avril, j'avais envie de parler avec vous d'un sujet dont on entend beaucoup parler ces derniers temps, mais que l'on ne sait pas pour autant vraiment bien cerner, ni définir

J'y ai trouvé là une opportunité de faire un point clair sur ce qui parait être une qualité primordiale et presque exigée aujourd'hui par et pour tout le monde, peu importe que l'on soit dans le domaine privé ou professionnel : je parle de la Bienveillance.

Je vous invite par conséquent, pour ce nouveau Challenge Bien-Être mensuel,  de vous engager à vous montrer bienveillant(e).

Mais qu'est-ce qu'au juste la bienveillance ? Comment la pratiquer au quotidien ? Avec qui ? Autant de questions que nous allons aborder dans cet article pour que vous vous sentiez en totale capacité de l'exercer en pleine conscience et sans modération.


1. La bienveillance


La bienveillance vise le bien et le bonheur d'autrui, à contribution affective d'une volonté

Quelqu'un de bienveillant va donc chercher à rendre les autres heureux, en étant prévenant, attentif, en pratiquant "l'écoute active".  

La bienveillance attire la sympathie des proches. Cette démarche va permettre de tisser des relations saines, sereines et durables avec son entourage.

Mais la bienveillance n'est pas isolée. Elle est au contraire indissociable  de ce que l'on appelle la Bienfaisance, que l'on évoque bien moins souvent.

Outre la penser, l'enseigner et la promulguer, il est donc primordial de la pratiquer voire même de l'incarner dans son comportement. D'où le terme "bienfaisance".


2. Auprès de qui cultiver la bienveillance ? 

Comme concernant bien des domaines, "Charité bien ordonnée commence par soi-même". Et il en va de même pour la bienveillance :-) 

Pourquoi, me demanderez-vous ? Tout simplement parce qu'en ne vous ménageant pas vous-même, ou parfois même en vous détestant, vous ne pouvez pas soutenir les autres en totale transparence. Il y aura forcément projection. Projection de vos propres difficultés, de vos propres besoins, de vos propres aspirations, de vos propres solutions... Alors que chacun est différent et que chaque histoire est différente. 

Le fondement de la bienveillance, c'est d'être au plus clair et au plus vrai avec soi-même pour que nos propres émotions, notre propre histoire et nos propres convictions n'envahissent pas les autres. Et pour ce faire, il est indéniable qu'il faille prendre soin de soi et apprendre à se connaître.

Nous sommes la seule et unique personne avec qui nous sommes sûr(e)s de passer le restant de notre vie. Vous vivez d'abord avec vous-même au quotidien. Là réside tout l'intérêt de vous montrer bienveillant(e) envers vous-même.

Alors, commencez par traduire la bienveillance que vous aimeriez témoigner à autrui envers vous-même. Vous allez gagner en authenticité, en véracité, en sincérité et en crédibilité. Comme je vous l'ai dit précédemment : vous allez gagner en transparence. Et la bienveillance, c'est la transparence.

Vous ne pouvez pas vous engager à porter quelqu'un sur votre dos pendant un marathon si vous ne vous êtes même pas entraîné(e) un minimum pour votre propre marathon.

Le défi que je vous propose de réaliser pour cette première clef de la bienveillance au quotidien est de cesser toute moquerie, toute rumination ou critique envers votre propre personne. Ne jugez pas : accordez-vous le droit d'être humain, avec des failles, des faiblesses mais aussi tout ce potentiel devant vous, et reconnaissez-le. Pratiquez ce que l'on appelle le "self talk", soit "se parler positivement", avec bienveillance, avec gentillesse.

Cela peut commencer dès le matin, avec un compliment que vous vous adressez directement, et le soir, en vous remémorant le positif de la journée, et en vous attribuant une fierté dans votre journée. 
Vous pouvez soit les dire à haute voix, soit les inscrire dans un petit calepin que vous allez consacrer à cet effet. Vous aurez ainsi le loisir de relire chacune de ces pensées bienveillantes à votre égard quand vous le souhaiterez, et même tout au long de la journée plus les difficiles (et pas que !). 

En tout cas, c'est par le biais de ces petites actions que vous allez donner vie et cultiver ce que l'on appelle l'estime de soi. Et c'est par là que toute bienveillance commence

Rappelez-vous : nous sommes un rayonnement. Nous diffusons tout autour de nous ce que nous  avons à l'intérieur de nous. Si vous entretenez de la noirceur à votre égard, comment allez-vous pouvoir rayonner avec bienveillance tout autour de vous ? Si vous ne vous accordez pas le droit d'être humain, comment pouvez-vous l'accorder aux autres ?


3. Comment pratiquer la bienveillance ? 

 - La bienveillance par l'écoute et la présence : 

C'est ce que nous évoquions au tout début de cet article : l'écoute active

Cela semble un peu paradoxal le fait d'être actif tout en écoutant,... et pourtant ! L'écoute active, c'est être attentif-ve à ceux qui nous entourent, à ce qu'ils aiment, ce dont ils ont besoin, ce qui se passe dans leur propre vie et ce qui impacte forcément sur eux et ce qui fait la personne qu'ils sont lorsque vous êtes avec eux, à l'instant I.

Cette bienveillance va contribuer à leur bonheur car cela induit la considération que vous leur attribuez, et cela amène à leur valorisation. Par ces petites actions ou attentions, nous reconnaissons leur existence et nous les acceptons en tant qu'êtres existants avec leurs propres émotions, leur propre histoire, leurs propres résonances.

Le défi concernant cette seconde clef essentielle à la bienveillance : faire en sorte d'entendre ce que l'autre a à vous dire. Même si vous n'êtes pas d'accord avec lui ! Peu importe, là n'est pas le sujet ! Être à l'écoute des autres, ce n'est pas dire Amen à tout ce qu'ils disent, bien entendu. C'est respecter leur façon de penser, leurs idées, leur personnalité

Cela amène donc à être présent(e). Pas de manière envahissante, mais de manière rassurante. C'est pourquoi dans la présence, il n'est parfois pas nécessaire de parler... 

Et d'ailleurs, quand je parle de présence, ce n'est pas forcément en chair et en os. Vous n'avez jamais connu quelqu'un qui s'est révélé être bien plus présent encore que l'entourage de proximité ? C'est de cette présence-là, dont je vous parle. Cette présence qui se manifeste par un soutien moral, par une attention particulière, par une pensée, comme un simple message, un appel...

- La bienveillance par la considération :

C'est drôle car, rien qu'en vous en parlant, je réalise combien tout est parfaitement imbriquer comme dans un puzzle que l'on construit. Je ne vous parle pas de mon article (quel manque de modestie, sinon ! ^^) mais je vous parle de cette bienveillance qui ne peut que partir de soi, pour aller vers les autres. Sa manifestation par le biais de l'écoute active, qui confirme votre présence et votre soutien à l'égard de l'autre, ce qui amène à le considérer... Ne se dessine-t-il point là une belle boucle vertueuse ?

C'est dommage, nous ne vivons plus au temps de Ramsès ! A l'époque, si nous voulions parler à quelqu'un, nous nous tenions face à lui, la main légèrement posée sur son épaule et nous le regardions droit dans les yeux, sans quitter le contact de son épaule tant que la conversation n'était pas terminée. 

De façon plus contemporaine, je pourrais vous évoquer le film Avatar, qui, lorsque les personnages se côtoient, disent "Je te vois"pour insister sur le fait de considérer la personne à qui ils s'adressent, et sur le respect qu'ils ressentent à son égard, en tant que personne

Le défi pour ce troisième point est de prendre le temps de voir votre interlocuteur, de vous placer face à lui, droit, les yeux dans les yeux et de prendre le temps de dire "Bonjour, comme tu vas aujourd'hui ?" tout est restant attentif à sa réponse. Sentez-vous concerné(e) par la réponse qu'il vous apporte. Sinon, pourquoi lui posez-vous la question ?

- La bienveillance par la gratitude : 

  
Je vais vous poser une question toute bête mais prenez le temps de réfléchir : 

Savez-vous dire "merci" ? Purement et sincèrement "merci" ? 

Cet automatisme que l'on a acquis et qui révèle notre bonne éducation... Pourquoi ne pas lui apporter davantage de poids lorsque nous formulons ce mot, cette reconnaissance "merci" ? Et puis d'abord, merci de quoi ? Merci pour quoi ? Qu'est-ce j'ai reçu ? Qu'est-ce que ça m'a fait de le recevoir ?

"Merci pour cette journée", "merci pour ce déjeuner", "merci pour ces échanges", "merci pour ces idées", "merci pour cette pause café", "merci pour ce sourire", "merci pour cette salutation emprunte de bienveillance", "merci pour cette collaboration", "merci pour ton aide"... et j'en passe ! Merci car ça m'a fait du bien, car ça m'a réconforté(e), car ça m'a valorisé(e), car ça m'a porté(e), car ça m'a soulagé(e).

Que ce soit dans la vie privée ou professionnelle, il y a toujours matière et quelqu'un à remercier dans votre journée. Prenez le temps de remercier pour des choses qui vous font du bien, qui vous font plaisir, qui vous touchent, mais aussi qui vous dépannent, qui vous avancent dans votre travail, qui vous arrangent... Et confiez ce que ce geste, cette attention, cette bienveillance que l'autre vous a manifesté déclenche en vous, ce que ça représente pour vous. Répondez à l'affectif par l'émotion. Nous l'avons dit : "la bienveillance est une disposition affective d'une volonté". Et cette disposition affective provoque une émotion. D'où l'acte de bienveillance : rendre heureux l'autre.

Je vous invite grandement à vous focaliser exclusivement sur ce qui contribue à votre bonheur et non pas sur ce qui contribue à votre mauvaise humeur. Vous êtes acteur de votre vie : alors vous êtes forcément acteur de votre propre journée ! Choisissez la tournure que vous souhaitez lui faire prendre. Elle est faite de 10% de ce qui vous arrive. Les 90 autres pour cent sont votre manière d'y répondre. Et cette manière de répondre forge votre énergie, votre force, et votre bienveillance.

On dit souvent : "Ne fais pas aux autres ce que tu n'aimerais pas que l'on te fasse". Personnellement, je préfère appréhender les choses autrement et me dire : "Agis avec les autres comme tu aimerais que l'on agisse avec toi". 

Vous avez besoin de reconnaissance, de motivation et d'encouragement, pour avancer dans la vie ? Eh bien, les autres ressentent exactement la même chose que vous. Alors, et si vous choisissiez de vous montrer reconnaissant(e), encourageant(e), motivant(e) envers les autres, lorsqu'ils rencontrent des difficultés ? 
Cela ne veut pas forcément dire apporter la solution du siècle, mais d'apporter un soutien qui peut aider à soulever des montagnes. Cela fera un bien fou à votre entourage, mais aussi à vous ! Cela ne vous est-il jamais arrivé de vous sentir (re)boosté(e) après une conversation inspirante avec quelqu'un ? Et cherchant à apporter de la motivation à l'autre, on entraine souvent la sienne. C'est un moteur, un peu comme un engrenage qui a besoin d'impulsion pour entraîner tout un montage de pièce reliées entre elles.

Le défi que je vous propose maintenant est donc de vous révéler reconnaissant(e) envers votre entourage, et les petites choses de la  vie. Ainsi, vous cultiverez la positive attitude qui vous aidera de façon incontestable face à toute adversité que vous pourriez traverser.

4. L'effet boomerang de ce que l'on sème...

Car en rayonnant de la sorte autour de vous, vous allez impacter positivement votre entourage, qui se sentira inspiré par vos propos mais aussi par votre attitude. Et vous aurez davantage l'opportunité d'être entouré(e) par des personnes qui sont dans la même dynamique que vous. Et vous pourrez ainsi vous auto-alimenter de cette énergie positive qui vous donnera cette sensation de décupler vos forces

La moindre action, aussi infime soit-elle, positive, sincère, authentique, vraie, et bienveillante aura nécessairement un impact positif sur vous car votre regard changera sur vous-même. Et c'est aussi en changeant de regard sur soi, que l'on change le regard que l'on porte sur le monde :-) 

Attention cependant : ce n’est pas parce que l’on reçoit que l’on donne, mais parce que l’on donne que l’on a plus de chances de recevoir.

Veillez à ne pas vous tromper d'intention ^^

Challenge Bien-Être La Bienveillance

Mi-avril, le temps annonce davantage de douceur, alors et si nous en appliquions également dans notre quotidien ? 


C'est pour cela que mon choix s'est orienté vers la Bienveillance, pour ce nouveau Challenge Bien-Être de l'année 2018.







Restez connecté.e.s ! Le débriefing ne va pas tarder... ;-)

mercredi 14 mars 2018

Feedback #23 : La concentration

Roulement de tambours...


Il y a peu, je vous ai confié mon souhait d'aborder avec vous la stimulation d'une capacité intellectuelle dont nous avons tous besoin au quotidien et pour nombre de tâches à réaliser. Cette capacité intellectuelle, c'est la capacité d'attention et de concentration

Avez-vous pris le temps de réfléchir à ce qu'elles représentent ? Comment est-ce qu'elles fonctionnent ? est-ce qu'elles semblent défaillir en ce qui vous concerne ? Et comment les travailler, voire même les développer

De nos jours, nous avons énormément de responsabilités à gérer, de choses en tête auxquelles il faut sans cesse réfléchir et penser. Nous avons une véritable charge mentale qui peut nous donner cette impression de ne plus rien maîtriser et croire que nos capacités intellectuelles s'amoindrissent jusqu'à parfois même disparaître...

Mais qu'est-ce qu'une charge mentale, précisément ?


La charge mentale concerne l'ensemble des tâches dites "consommatrices d'énergie mentale". Il est donc question de la concentration d'idées et de pensées contenues dans notre mental, sans que nous ne parvenions à la décharger complètement puisque tant que ces tâches ne sont pas terminées nous y pensons, et perdons de l'énergie à nous les rappeler, mais aussi, une fois qu'elles sont achevées, nous en avons d'autres qui prennent leur place, et par conséquent, une quête du vide qui ne se satisfait jamais.
Entendons par-là essentiellement l'organisation et l'anticipation de diverses activités à réaliser, qu'elles soient d'ordre privé ou professionnel. Toutes ces petites pensées qui s'ajoutent les unes aux autres : prendre tel rendez-vous, étendre le linge en rentrant, vérifier les devoirs des enfants, envoyer un mail à un client, se plonger dans la compta, faire la liste des courses, préparer les vacances...
Il n'est pas forcément question de pensées lourdes et/ou négatives, mais il est question de pensées, envahissantes, car elles prennent de la place et ne nous laissent pas l'esprit tranquille.

Lorsque cette charge mentale s'accentue, elle grandit, grandit, grandit, nous prend davantage d'énergie et surtout nous consume petit à petit. Jusqu'à ce qu'elle nous fasse perdre toute confiance en nos capacités intellectuelles, comme je vous le disais un peu plus haut. Parce qu'à nous consumer, nous ne suivons plus et nous nous sentons dépassé.e.s. S'ensuivent alors fatigue et découragement.

Alors comment ne pas en arriver à ce stade de croyances qui ne fait qu'entretenir le cercle vicieux ? Comment surmonter le "trop plein d'activités cérébrales" dans notre quotidien ? Comment maîtriser la sollicitation intellectuelle constante, tant dans notre vie privée que professionnelle, et parvenir à retrouver nos propres capacités ?

Là réside tout l'intérêt de ce Challenge Bien-Être, thème que je dois à une collaboratrice avec qui nous avons à de nombreuses reprises échangé sur ce sujet...


Tout d'abord, il est indéniable de se connaître...


Sachant que l'attention n'est en rien quelque chose d'automatique mais plutôt un acte mental volontaire, il est, en effet, indispensable de repérer les distractions qui ont un impact sur notre attention, et d'admettre les failles de son attention pour pouvoir, par la suite, agir dessus.

D'ailleurs, saviez-vous que si notre attention peut rapidement être interrompue, il nous faut au minimum trois minutes pour se concentrer de nouveau et être pleinement imprégné.e de la tâche en cours de réalisation ?

Pour y voir plus clair, je vous recommande de commencer par chronométrer le laps de temps durant lequel vous parvenez à rester concentré.e sur une tâche. Dès que vous vous attelez au travail, enclenchez le chrono, et stoppez-le dès que votre concentration s'affaiblit. Peu importe le temps écoulé, à chacun son rythme. Nous sommes dans un état des lieux qui va vous permettre de personnaliser et de perfectionner vos capacités de temps d'attention et de concentration.

Il est généralement indiqué, en tout cas selon la Méthode Pomodoro (créée par Francesco Cirillo, dans les années 80), qu'il faille 25 minutes d'activité, puis cinq minutes de pause, à raison de 4 séries à la suite. Puis, une pause d'une demie heure.
Durant ces temps de pause, il est important de s'hydrater, de marcher un peu, sortir prendre l'air, écouter de la musique, réaliser un effort physique (pour certains, ce sont quelques séries de pompe), et de ne surtout pas rester à la même place que celle attribuée pour le travail.


Puis, interrogez-vous : est-ce que l'affaiblissement de votre attention est justement due à une évasion que j'appelle abstraite, c'est-à-dire une évasion par la pensée, comme si l'on "coupait le fil conducteur" du sujet auquel vous êtes censé.e rester concentré.e ?
Ou est-ce davantage dû à des distractions plus "concrètes" tels que Internet ou le téléphone portable qui happent et kidnappent votre attention ?

Attention : selon le constat établi, la solution apportée ne sera pas la même.
Si votre esprit a tendance à dériver facilement par le biais de la pensée, il vous faudra davantage trouver l'intérêt et la motivation de rester connecté.e à ce que vous réalisez. Il devient alors important de se représenter concrètement la ou les raisons qui nous seront profitables à nous montrer plus productif.ve.s. Peut rentrer en jeu la question émotionnelle, voire affective de ce travail, avec la fierté de nos proches, ou du moins leur satisfaction.
Par contre, si ce sont les défilements d'actualité en ligne, plus ou moins intéressants, vous pouvez par exemple utiliser des applications gratuites comme Rescue Time, qui réduisent l'accès au net, et même l'accès de certains sites pendant un temps donné, que l'on configure soi-même et qui ne se désactive pas quand on éteint l'ordinateur...

Aussi, soyez vigilent.e sur les moments où vous vous révélez habituellement plus efficace. Certains sont plutôt du matin, alors que d'autres sont du soir. Certains préfèreront un temps de repos avant de s'atteler à une tâche car ils ont besoin d'une coupure d'avec le reste des activités, et d'autres souhaiteront davantage tout réaliser d'un coup pour se sentir plus tranquille. Et il y a également ceux qui ne travaillent que dans l'urgence, et ceux qui ont besoin de temps pour s'approprier le travail, ou encore ceux qui ont besoin de se détendre physiquement avant de travailler, et ceux qui ont besoin de bouger pour s'y mettre.

Étant propre à chacun, une fois cet état des lieux établi, tenez-en compte pour organiser votre travail.

Au bout de plusieurs jours, vous pourrez attester de l'efficacité de la méthode : vous serez mieux concentré.e, vous perdrez moins de temps, et votre travail s'en révèlera de meilleure qualité sans pour autant augmenter le temps de travail. C'est justement là toute la spécificité de cette méthode.
Cet exercice répété va par conséquent vous aider à démarrer plus facilement et rapidement une pratique quelconque dans laquelle vous devez vous fondre, à vous focaliser dessus le temps imparti à votre mode de fonctionnement, et à stopper avant de vous épuiser, sans sentiment de frustration ou de déception.
Vous pourrez aussi constater que, quelques semaines plus tard, vous serez très certainement tenté.e d'élargir les plages horaires de travail, en les augmentant d'à peu près 5 minutes par plage horaire, ce qui permettra d'étaler votre durée d'attention et de concentration. Ainsi, vous musclez votre attention.

C'est pourquoi une fois que vous aurez observé votre propre mode de fonctionnement, il vous sera plus facile d'établir des créneaux horaires spécifiques pour réaliser des tâches qui demandent une bonne concentration, afin de parvenir à monopoliser au maximum votre attention lors de ces moments et de les exploiter le temps nécessaire.


Tout est question d'entrainement ! 


Je vous l'assure, l'attention, finalement, ce n'est pas le Pérou ! Il est tout à fait possible de s'entraîner à brancher son attention et à la maintenir le plus longtemps possible, à l'image de la contraction des muscles ou de l'endurance.

En vous exerçant souvent par le biais de petits exercices pratiques, vous entraînez votre attention à rester focalisée, et vous vous permettez d'avoir de plus en plus le contrôle sur celle-ci, aboutissant sur un niveau de concentration important.

En fait, travailler son attention et sa concentration, ce n'est ni plus ni moins qu'un exercice de mémoire !

Alors je vous propose que, chaque jour, en fin de journée, vous réalisiez un récapitulatif de ce qui s'est passé dans votre journée, et à quel moment, le plus précisément possible. Outre l'aspect bénéfique que vous tirerez de la situation avec une valorisation de soi, vous allez davantage prêter attention à ce que vous faites, qui vous fréquentez, vos échanges etc. Vous allez alors vous réapproprier votre vie et la place que vous prenez au cœur de celle-ci.

Aussi, tout au long de la journée, exercez-vous à fixer un objet, neutre, pendant une minute. Scrutez-en les moindres détails, et à chaque "décrochage", revenez à cet objet, constamment, à l'image de la méditation avec la respiration. Cet objet représente alors ni plus ni moins que l'objectif que vous vous donnez, et vous vous focalisez dessus pour l'atteindre. A réaliser sans modération, dans le bus, pendant que vous faites la queue au supermarché, dans la salle d'attente du médecin...
Vous pouvez réaliser un autre type d'exercice durant lequel vous allez allumer la radio, et baisser progressivement le son de celle-ci, afin de l'écouter jusqu'à ce que vous n'entendiez réellement plus rien.
Autre gymnastique tout aussi intéressante : le calcul mental !

Que de choix, donc, pour l'entrainement de son attention et de sa concentration ! A savoir que, au plus vous l'exercez, au plus vous l'élargissez !


Enfin, se créer un cadre adéquat


Et ce cadre ne doit pas être exclusivement dans votre tête !

Outre l'idée de la récompense que nous évoquons régulièrement ensemble lorsque nous souhaitons nous atteler à une tâche importante pour se stimuler, se donner envie d'y arriver, et de rendre le challenge intéressant et plaisant ; outre la satisfaction émotionnelle retirée de l'aboutissement du travail réalisé, il est important de se créer un espace propice à cette demande d'attention, de concentration voire même de créativité. Un lieu qui vous inspire. Qui vous plait. Calme. Lumineux ou davantage cocooning. Isolé ou entouré mais dans le silence. Sans aucune distraction comme peuvent l'être la guitare, l'aspirateur, le téléphone (même sur vibreur !), ou la dernière bande dessinée des Schtroumpfs.

Quand je parle de cadre, je parle aussi de l'environnement de notre quotidien, qui a un impact énorme sur notre capacité d'attention et de concentration :

- Dormez-vous assez ?

- Vous hydratez-vous suffisamment ? (1,5 litre d'eau par jour)

- Vous alimentez-vous de façon équilibrée et régulière ? Exit les sandwichs sur le pouce tous les midis et les pâtes tous les soirs à des points d'heures, ce qui ne favorisent pas non plus un sommeil réparateur.

- Limitez-vous la consommation d'excitants comme le café qui, en excès, ne stimule plus mais développe l'anxiété ? Attention également à la consommation d'alcool...

- Prenez-vous le temps de faire une activité physique régulière ? Je ne parle pas de sport intensif, mais ne serait-ce qu'une demie heure de marche par jour

- Aérez-vous la pièce dans laquelle vous travaillez ?

- Prêtez-vous attention à votre système immunitaire ?

Ce sont des petits détails mais qui font réellement la différence.

Pour finir, je vous parlerai de l'importance de consulter un professionnel pour vous guider dans la réalisation de ce que l'on appelle en PNL la technique de "l'ancrage".
Celle-ci se base sur un moment de motivation profonde et de réussite intense, en vue de les fusionner et leur créer un point d'ancrage qui n'appartienne qu'à vous et qui, une fois activé, sera votre propre interrupteur mental pour vous trouver en situation d'attention et de concentration intenses lorsque vous le désirez.


Voici donc les quelques pistes que je peux vous apporter concernant l'attention et la concentration que vous pouvez travailler en continu dans votre quotidien, pour les "performer" autant que souhaité.

N'hésitez pas à laisser vos propres expériences et idées en la matière dans les commentaires ci-dessous ! :-) 

Rappelez-vous : "c'est en forgeant que l'on devient forgeron" !