jeudi 17 octobre 2019

Feedback #34 : se mettre en avant

A l'occasion de la rentrée, nombre d'entre vous souhaitez du changement, nous en avons déjà parlé dans les précédentes chroniques. Ces changements concernent souvent le domaine privé, avec les fameuses bonnes résolutions. Vous savez, celles qui nécessitent l'inscription dans une salle de sport, une alimentation saine, le fait de s'appliquer dans la gestion de ses papiers ou de son agenda... 

Parmi ces changements et ces volontés de transformation, il y a également l'envie de progression et d'évolution dans la vie professionnelle

Pour écrire et animer cette chronique, je me suis inspirée des nombreuses sollicitations que j'ai eues depuis septembre : la demande d'accompagnement coaching pour réaliser son CV, sa lettre de motivation et préparer son entretien d'embauche en vue d'un nouvel élan dans sa propre carrière. Il parait vraiment évident que le sujet est d'actualité ! 

Je vous propose donc de voir ensemble comment se mettre en avant et faire la différence, notamment dans vos ambitions professionnelles. 

Malheureusement, il est souvent difficile de se montrer objectif envers soi et de faire la part des choses. Nous avons généralement du mal à admettre nos savoir-faire car nous confondons compétences et qualités. D'où, parfois, la nécessité de faire appel à quelqu'un de neutre pour nous permettre de mettre en avant ce que nous sommes, et à notre juste valeur.

1. Or, qu'est-ce qu'une compétence ? 


Une compétence, c'est une combinaison de savoirs, de connaissances acquises tout au long de son parcours, mis en pratique dans un contexte particulier et dont les résultats peuvent être évalués au moyen de preuves.  

En clair, une compétence, c'est un savoir-faire, soit une mise en œuvre de savoirs pratiques, mais aussi un savoir-être, soit la façon de s'adapter aux différents contextes en mobilisant les bonnes qualités au bon moment

Ainsi, une compétence montre ce que vous savez faire. De cette façon, être courageux est une qualité, savoir puiser dans ses propres ressources pour assurer une mission nécessitant courage, c'est un savoir-être et donc une compétence.

Or, pourquoi identifier ses compétences ? Pour identifier ses acquis et ses propres marges de progression, et les formuler, par exemple à un recruteur ou partenaire.
Comment les identifier ? Eh bien, à partir de ses propres expériences, aussi bien personnelles que professionnelles


2. Savoir formuler une compétence 


Pour la rendre facilement identifiable par soi et compréhensible pour la personne à qui on s'adresse, il est important de savoir la formuler correctement

Pour cela, la compétence doit être contextualisée, avec un maximum de précisions pour sortir de la généralité et déterminer les circonstances précises dans lesquelles nous sommes capable d'agir avec compétence. Autrement dit, la compétence doit constamment être rattachée à une expérience précise, à une situation professionnelle vécue et dans laquelle vous avez mis en pratique l'expérience. 

Identifier vos compétences et vos points forts par rapport à un projet professionnel vous permet de valoriser votre profil. De même qu'identifier vos lacunes en termes de compétences vous permet d'établir un plan d'action pour y palier et les améliorer

3.  Méthode, étape par étape, pour identifier ses compétences

- Étape 1 :

Commencez par lister tout ce de quoi vous êtes capable. Repensez à chacune de vos expériences personnelles et professionnelles. Pour cela, revisitez vos jobs d'été et jobs d'étudiants, les stages courts, longs et de fin d'étude ; rappelez-vous vos expériences de bénévolat, de votre vie étudiante comme les projets collectifs ; songez à vos voyages et autres activités de loisir et culturelles.

- Étape 2 : 

Ensuite, déduisez vos compétences depuis votre liste d'expériences. Pour cela, reprenez votre précédent listing et identifiez, pour chacune d'elles, les compétences que vous avez développées au cours de ces expériences. Pour vous aider dans la formulation, commencez vos phrases par : 

"Suite à cette expérience, je suis capable de  + verbe d'action + objet de l'action + contexte +, preuve de la compétence"

"Suite à cette expérience, j'ai appris à + verbe d'action + objet de l'action + contexte + preuve de la compétence "

Quand je parle de contexte, je parle de l'endroit, des circonstances, de la période, de la durée. Quant à la preuve de la compétence, il est question d'expliquer la réalisation, la mission demandée.

Autre méthode, pour déduire vos compétences, vous pouvez également partir de ce que vous avez déjà produit ou réalisé, et chercher les compétences requises pour ce faire. 

Exemple : Réalisation du rétroplanning de la compétition de basket inter-établissement. 
Je suis donc capable d'organiser la logistique d'une compétition accueillant un certain nombre d'équipes. 

Pour chacune des expériences listées, évertuez-vous à déterminer trois ou quatre compétences développées.

Petite astuce : n'hésitez pas à entretenir ce portefeuille de compétences tout au long de votre expérience professionnelle. Il est parfois plus facile de le remplir "à chaud" plutôt qu'à froid, surtout concernant les toutes premières années d'expérience professionnelle.

- Étape 3 : 

Les deux précédentes étapes vous ont permis de lister et d'analyser vos expériences, de réfléchir sur vos compétences. Vous avez ainsi pu identifier trois à quatre compétences par expérience. Cela vous amène à une liste d'au moins six à vingt compétences.

Maintenant, vous allez pouvoir les évaluer. C'est ce qui vous permettra de renforcer vos pistes professionnelles ou de vous orienter si vous n'avez pas encore d'idée précise. 

Évaluer signifie indiquer un degré de maîtrise, d'efficacité et de confiance en soi pour réaliser la mission, pour chacune de ces compétences. 
Sous forme de tableau, indiquez la compétence en question, le niveau de maîtrise (Expert, Confirmé, Autonome, Junior) et le plan d'action à mettre en œuvre pour compléter ces compétences au mieux.

Une fois ce tableau rempli, à vous de souligner trois à cinq compétences clés pour chacune de vos pistes professionnelles si vous en avez. Pour vous guider, n'hésitez pas à vous renseigner sur les référentiels métiers visés et interrogez-vous : 

- De quelles compétences ai-je besoin pour mener à bien mon projet ? 
- Quelles sont les compétences les plus importantes, et celles qui sont complémentaires ?

Vous pouvez d'ailleurs leur ajouter des qualités vous concernant et vos valeurs, qui vous influencent dans vos prises de décisions, que cela soit conscient ou non. 

- Étape 4 :

Enfin, identifiez vos marges de progression

Une fois que vous avez pris connaissance de vos points forts et axes d'amélioration, travailler sur les compétences à renforcer.

De nouveau, interrogez-vous : 

- Quelles sont les compétences nécessaires à acquérir pour mon projet ? 
- Comment renforcer des compétences que je possède mais qui restent, pour l'instant, insuffisantes ?

Et pour répondre à cette dernière question, renseignez-vous sur la toile : de nombreuses possibilités peuvent se concrétiser, comme se former ou se certifier en suivant un cours en ligne, réaliser un stage, vous engager dans la vie associative...

4. Le petit plus ! 


Pour vous aider à aller à l'encontre de vos compétences et les admettre, n'hésitez pas à questionner votre entourage. Vous pouvez réaliser une sorte de questionnaire personnalisé, afin d'obtenir leur appréciation à votre égard. 

5. Les valeurs 


J'aimerais revenir sur cette notion quasiment indispensable pour toute analyse de soi, en vue d'une évolution ou transition de carrière. 

Nous avons axé notre attention sur les compétences, tout aussi élémentaires, mais les valeurs, aussi bien personnelles que professionnelles, occupent également une grande place dans l'analyse de soi et de ce que l'on appelle le "marketing de soi". 

Attention, je tiens à préciser que le marketing de soi dans le sens de cette chronique réside en la valorisation de soi, de ses compétences et de ses potentiels à travers un projet professionnel. 

Pour identifier et valoriser vos valeurs les plus essentielles, je vous recommande d'utiliser un inventaire de valeurs, dans lequel seront par exemple listés : l'action, l'acceptation, l'aide à autrui, la spiritualité, la serviabilité, l'indépendance, la fidélité, l'esthétique, l'économie, le rôle social, la propreté, la passion, le partage, l'obéissance, la joie de vivre, la justice et j'en passe. 

Une fois que vous aurez listé l'ensemble des valeurs qui vous représentent, vous allez les classer selon si elles concernent le plan personnel ou le plan professionnel. Ces deux catégories vont vous permettre de rattacher chacune des valeurs que vous avez initialement listées à un contexte de vie (rappelez-vous, déjà pour les compétences, le contexte était indispensable...)

Parmi les valeurs retenues, vous allez ensuite relever cinq valeurs prioritaires, pour lesquelles vous souhaitez investir toute votre attention et action, à ce moment précis de votre vie. A vous de les hiérarchiser selon vos propres priorités

Dans ce quatrième temps, nous allons parler de la notion d'engagement, en réalisant des actions dface à ces cinq valeurs prioritaires définies. En effet, en trouvant du sens lorsque celles-ci sont officiellement admises et reconnues, la nouvelle perspective est d'amener du mouvement et donc de l'action auprès d'elles. Cela passe par la mise en place de ce qui permettra de vivre pleinement au cœur de chacune de ces cinq valeurs.

- Qu'est-ce que je peux faire quotidiennement pour pratiquer ces valeurs ?

La suite de la réflexion portée sur vos valeurs actuelles repose sur la clarification de ces dernières. Les clarifier, c'est lever les freins en déterminant si la valeur prioritaire est constructive ou non pour soi, si la valeur est favorable à la transition en cours, ou si elle engendre le moindre risque

En dernier lieu, réfléchissez sur l'ensemble de vos expériences de vie : 

- Quelles sont celles qui ont le mieux reflété vos valeurs ? 
- Quelles en sont les raisons ?
- Quelles sont celles qui se sont révélées contraires à vos valeurs ? 
- Quelles en sont les raisons ?

Ce qui vous amènera à vous demander quels éléments clés vous devez impérativement retrouver, respecter ou considérer pour aligner votre vie dans le sens de vos valeurs, puis de réfléchir aux moyens que vous pouvez identifier pour introduire ces éléments clés dans votre vie et ainsi respecter ce qui a de l'importance pour vous ?

6. Pour finir 


Pour finir, je ne pourrais jamais vous recommander suffisamment de faire appel à un regard neutre et objectif sur vous et votre parcours. Souvent, nous banalisons voire sous-estimons notre savoir-faire et savoir-être. Une tierce personne vous aidera à être plus juste.

Ce travail, qui peut vous demander énergie et temps, reste primordial pour faire votre propre connaissance, vous cerner, vous définir, et vous donner toutes les chances d'accéder à la place que vous escomptez.

C'est à partir de ce travail que vous aurez bâti les fondations de votre empire professionnel, vous offrant l'opportunité de vous orienter ce vers quoi vous tendez. Ces outils vous aideront à construire un CV de qualité et personnalisé en fonction de ce à quoi vous aspirez, ainsi qu'à rédiger une lettre de motivation qui vous mettra suffisamment en lumière pour faire la différence avec vos concurrents.

Prenez conscience de ce que vous valez et vous rayonnerez !

mercredi 16 octobre 2019

Challenge Bien-Être : se mettre en avant

Fin d'année, après la rentrée, il est l'heure de se révéler... 


Bah oui, après tout, et pourquoi pas ? 

A l'occasion des changements personnels et des périodes de transition professionnelles, que diriez-vous de travailler votre propre mise en avant, histoire de vous donner toutes les chances de vous trouver, prochainement, là où vous espérez vous trouver

Je vous propose donc un Challenge Bien-Être axé sur la vie professionnelle et la connaissance de soi, pour se valoriser au mieux auprès des personnes que nous sommes à même de rencontrer au cours de la construction et consolidation de notre projet professionnel. 









A très vite, sur ce blog et les ondes de Fréquence Mistral Gap pour échanger à ce sujet !

jeudi 19 septembre 2019

Feedback #33 : Tenir ses engagements

La rentrée, ou l'occasion des bonnes résolutions ! 


Bin oui, après tout, en septembre, on redémarre quelque chose ! Nous sommes portés par un nouvel élan, rempli de bonnes idées, de bonnes volontés et de bons engagements

Septembre, c'est le mois de la rentrée, la période des nouvelles inscriptions à la salle de sport ou autres activités plus artistiques, c'est la période où on retrouve l'envie de bien faire, de s'appliquer, de (re)prendre soin de soi avant l'arrivée de l'hiver, c'est l'engagement de faire -cette fois-ci- différemment... 

Parce que, finalement, c'est un peu un 1er de l'an qui se répète une seconde fois dans l'année, non ?

Nous retrouvons l'idée des bonnes résolutions, des programmes de fous que nous élaborons pour notre propre planning et parfois celui de nos enfants, Sauf que... Si vous n'êtes pas arrivé.e à tenir vos engagements de la nouvelle année, en quoi serait-ce différent cette fois-ci ? Surtout si vous vous y prenez de la même manière !?

L'objectif de ce feedback est donc de trouver les bonnes astuces pour parvenir, cette fois-ci, à tenir ses engagements, quels qu'ils soient.

Car, comme le disait Albert Einstein :

"La folie est de toujours se comporter de la même manière et de s'attendre à un résultat différent".

Alors, êtes-vous prêt.e ? Parce que je compte sur vous pour faire clairement la différence

1. Faire les bons choix 


Tout commence par là. Des idées, il y en a plein. Des bonnes résolutions à tenir aussi. Mais est-ce les bonnes ? Me correspondent-elles réellement ? Ai-je réellement envie de les tenir ? 

Autant de questions qu'il est indispensable de se poser pour être sûr.e de tenir bon dans ses engagements. 

Il est facile de se laisser rattraper par son quotidien, déjà suffisamment ponctué -voire même plutôt rythmé- de contraintes et autres responsabilités en tout genre, que ce soit dans sa vie professionnelle, familiale ou sociale.
Il faut dire aussi qu'on a bon nombre de casquettes et qu'à trop jongler entre chacune d'elles, on finit par s'épuiser et par se disperser. Alors, nos actions deviennent "vite fait mal fait", ce qui engendre une vision négative de nos capacités et de la vie en générale.

Alors, et si au lieu de se rajouter encore et toujours des obligations et des contraintes dans notre planning, pour par la suite manquer de temps, d'énergie, éventuellement d'argent, et ne  pas tenir ce pour quoi nous nous sommes initialement engagé.e, et donc ressentir de l'insatisfaction, peut-être de la frustration ou de la déception, si nous faisions le choix de ce avec quoi nous voulons vraiment composer notre quotidien ? De peut-être choisir moins mais de meilleure qualité ?

Faire le tri nous permet de nous concentrer sur l'essentiel.

De ce fait, et si nous faisions le choix de ne faire que des activités ou des actions qui sont exclusivement en accord avec notre Moi profond ? En accord avec nos valeurs, nos principes, nos besoins et ce qui nous convient ?

Or, vous pourriez me demander la différence entre ces deux situations et ce que celle-ci va amener dans votre vie : eh bien, elle vous amènera la première pierre des fondations à poser pour tenir l'ensemble de vos engagements.

A savoir que lorsque j'évoque le fait d'être "en accord", je parle de connexion émotionnelle et, qui plus est, positive. A partir du moment où j'ai un lien émotionnel positif établi avec une personne, une situation ou une action à réaliser, mon implication et ma motivation se trouvent transformées, portées et même transcendées.

En ce qui vous concerne, cela passerait par quoi ?

2. Savoir "pourquoi"


Inévitablement, faire les bons choix sous-entend déterminer pourquoi nous faisons certaines activités ou actions, et pas d'autres.

Alors : 

- Quelle est notre motivation initiale ?
- Qu'avons-nous à gagner à réaliser cette action ?
- Quel est notre intérêt personnel (même s'il est question du domaine professionnel) ?
- Qu'est-ce que cela va concrètement nous apporter ?

Il y a également la notion de résultats à considérer dans cette réflexion du pourquoi. On l'a abordée par la question de l'intérêt de s'y mettre et de ce que l'on gagnera à la clef, mais ce n'est pas tout !

Il est primordial de s'interroger sur le résultat concret que je compte obtenir pour palper la réussite de l'action que j'aurais entreprise au préalable. Par conséquent :   

- Comment vais-je pouvoir mesurer les résultats de mon action ?
- Comment vais-je pouvoir les constater ?
- Qu'est-ce qui va m'indiquer que j'aurais atteint mon objectif ?

Prendre conscience de ces résultats, pouvoir les considérer, les palper si je puis dire, c'est me permettre de prendre conscience des efforts que j'ai fournis au préalable, et obtenir une récompense à ma persévérance.

D'où l'importance de pouvoir clairement identifier ce qui me permettra d'affirmer que mon objectif initial est officiellement atteint.



3. Savoir "pour qui"


Et puis, il y a la question de la personne pour qui nous réalisons cette activité ou cette action.

Est-ce par recommandation ? Est-ce par incitation, parce qu'une personne de notre entourage ne souhaitait pas être seule dans sa propre démarche ? Est-ce plutôt pour faire comme tout le monde ? Parce que c'est à la mode ? Ou est-ce réellement pour vous, parce que vous le voulez vraiment et que c'est une démarche absolument volontaire ?

Je ne sais pas si c'est indispensable de le rappeler mais sait-on jamais : toute démarche, de quel que domaine dont il s'agisse, si la démarche n'est pas volontaire et personnelle, même si elle a été inspirée par quelqu'un d'autre, il n'empêche que si son application ne vient pas de moi mais plutôt de l'autre, je risque de rencontrer des résistances qui me freineront et me feront davantage sentir victime de la situation plutôt qu'acteur.trice.

Dans toute situation rencontrée qui possède un objectif final, un but ultime, il y a forcément des difficultés. C'est d'ailleurs ce qui rend notre ascension d'autant plus alléchante ! Mais faire face à l'adversité lorsque nous sommes volontaire reste bien plus accessible que lorsque nous subissons la situation...
Lorsque nous sommes volontaire, nous arrivons à puiser plus librement dans nos propres ressources, il est plus aisé d'envisager d'aborder les choses autrement, et de faire appel éventuellement à son entourage et à son environnement pour avancer.
Tandis que lorsque nous ne sommes pas volontaire, nous nous cloisonnons, nous nous renfermons, et il devient de plus en plus difficile de se croire en capacité de surmonter cette adversité.

Cependant, il est vrai que dans le domaine professionnel, on peut vous demander de réaliser une action pour le compte de l'entreprise, parce que vous êtes la seule personne qualifiée pour le faire. Et là, vous seriez en droit de me dire que la démarche ne peut donc ni être volontaire ni personnelle. Pourtant, je puis vous certifier que vous pouvez vous approprier pleinement l'action à réaliser comme si elle venait de vous.

Pour cela, je vous invite à reprendre le point évoqué précédemment : pourquoi la réalisez-vous ? Quel est votre intérêt ? Que pouvez-vous en retirer, pour vous ?

Enfin, j'aimerais vous inciter à réfléchir quant aux engagements que vous prenez. Quand vous analysez ces engagements, il n'est pas rare de remarquer que tout ce qui se rapporte au professionnel est nettement moins impacté par le non-respect de nos actions, contrairement à tout ce qui se rapporte à la vie privée, et aux loisirs.

Dans le monde professionnel, il y a souvent cette connotation avec le devoir dans les actions à mettre en œuvre : "Cela fait partie de mon travail" dirons-nous, cela fait partie de nos missions de contrat, c'est pour cela que nous ressentons davantage d'obligations et que nous faisons davantage preuve de persévérance et de respect dans ce que nous entreprenons professionnellement plutôt que dans notre vie privée. Finalement, dans cette notion de "devoir", il y a surtout la question : "qu'est-ce que je risque si je ne le fais pas ?", "quelle va être ma punition ?".

Après tout, tout ce qui est attrait à la vie personnelle, c'est du bonus. Tout ce qui est attrait au plaisir et aux activités loisirs, c'est secondaire. On se donne le droit de repousser, de remettre à plus tard parce que l'enjeu à la clef n'est pas aussi grand que celui d'une entreprise, qui dépasse notre propre personne. Et il n'y a pas de "risque" ni de "punition".

Si je fais, tant mieux, si je ne fais pas, tant pis. Il n'y a pas d'impact.

Enfin, ça, c'est ce que nous croyons ! Ou c'est ce que nous préférons croire ! Je vous le rappelle : nous sommes notre propre pilier. Comme le disait Goethe :

"C'est en se prenant soi-même dans ses bras que l'on étreint le monde entier". 

C'est pourquoi je me permets de vous poser ces questions :

- Quelle place choisissez-vous de vous donner dans votre vie ?
- Pourquoi considérer aussi différemment votre vie professionnelle et votre vie personnelle ?


4. Appliquer la méthode SMART 


Même s'il est question d'activités sportives ou artistiques, même s'il est question d'actions à mettre en place au sein de sa vie privée qui est souvent considérée comme secondaire en rapport à la représentation que nous avons de la vie professionnelle, tout souhait, toute envie, tout engagement que nous prenons est un objectif.

Or, qu'est-ce qu'un objectif ?

Un objectif est un but à atteindre, un point visé.

Et pour y parvenir, en tenant bon dans ses engagements, nous allons appliquer la méthode SMART, introduite par Peter Drucker. Cette méthode représente grosso modo votre feuille de route à travers les cinq critères qui se regroupent sous son acronyme : 


- Simple / Spécifique 

La formulation de votre objectif doit être simple, soit compréhensible par toutes et tous, faisant preuve de clarté et de précision. Nous allons parler à la première personne du sujet, et au présent.

Ex : "Je souhaite parler telle langue étrangère".


- Mesurable 

Comme nous le disions tout à l'heure, il est primordial que nous puissions identifier le moment où l'objectif sera atteint. Pour cela, il faut le rendre mesurable, et donc le baser sur des faits concrets qui nous permettront de suivre notre avancement tout au long de sa réalisation.

Pour le rendre mesurable, nous rajoutons une quantité, une fréquence ou un coût.

Ex : "J'apprendrai telle langue le lundi, mercredi et vendredi de chaque semaine".

Ainsi, nous devons clairement acteur.trice. Nous choisissons et décidons de mettre en place un plan d'actions qui nous conduira à l'atteinte de notre objectif initial.

Parler une langue étrangère reste vague et une représentation plutôt abstraite. Mais indiquer clairement que nous allons la travailler à raison de trois fois par semaine, tel et tel jour, cela devient plus concret car nous pouvons le représenter.


- Ambitieux / Accessible / Atteignable 

Un bon objectif doit donner envie. Si l'objectif est trop facile, nous ne trouverons pas de motivation. Et s'il est trop difficile, il nous découragera. Alors avant d'exiger être parfaitement bilingue, envisageons un niveau intermédiaire !

Pour notre exemple lié à l'apprentissage d'une langue étrangère, au lieu de viser le niveau B2, visons d'abord le niveau A2.
 

- Réaliste

Pour cela, prenons en considération notre contexte économique, social, familial et professionnel qui contribue à l'atteinte de notre objectif ou à son non-aboutissement.

Alors, tâchons de vérifier la compatibilité de ce contexte avec notre objectif.


- Temporel

Enfin, déterminons une échéance, une date de début et une date limite, une date butoir.

C'est ce qui va nous permettre de contrôler l'avancement, au fur et à mesure, de notre plan d'action pour atteindre l'objectif initial, de donner un rythme à notre plan d'action et de ressentir un minimum de pression suffisante pour avancer.

Ex : "Je serai capable de converser en telle langue sur la vie quotidienne d'ici le 1er juillet 2020".


En bref, 


- Formulez un objectif répondant au procédé SMART ;

- Identifiez votre intérêt personnel, le gain que cet objectif va vous apporter concrètement dans votre quotidien : qu'est-ce que cela va changer ? Comment allez-vous vous sentir ?  Comment allez-vous être ? Quelles incidences cela va-t-il engendrer dans votre vie quotidienne, dans votre environnement et en vous ?

- Planifiez un plan d'actions détaillé et accordez-vous une récompense à chaque phase que vous considérez comme étape dans votre parcours ; 

- Ne vous dispersez pas en vous fixant grand nombre d'objectifs. Un à la fois est suffisant pour commencer, jusqu'à trois projets en parallèle. Au-delà, vous risquez l'éparpillement, la charge mentale et le découragement.




Vous voici en possession de quelques pistes pour tenir bon vos bonnes résolutions et engagements, peu importe le domaine de vie concerné.

Désormais, il n'y a plus qu'à ! 

Alors excellente rentrée à vous et bonne application et implication dans la gestion de vos projets !

N'hésitez pas à les partager en commentaire de cet article :-)

lundi 16 septembre 2019

Challenge Bien-Être : Tenir ses engagements !

La rentrée, ou l'occasion des bonnes résolutions ! 


Sauf que... Vous arrivez à les tenir sur le long terme, vous ?

Tiens, d'ailleurs, comment tenir ses engagements en règle générale ? 

C'est ce que je vous invite à travailler à l'occasion du mois de la rentrée !





Rendez-vous dans quelques jours pour le Feedback #33 et le passage, en direct, sur les ondes de Fréquence Mistral rubrique Gap (107.3) !

mardi 3 septembre 2019

Vive la rentrée !

Et belle rentrée à toutes et à tous ! 


Je crois ne rien vous apprendre aujourd'hui, en vous disant que c'est la rentrée... 

Mais qu'est-ce que nous en avons des choses à évoquer à l'occasion de cette rentrée ! 

Tiens, d'ailleurs, en cette nouvelle semaine, en ce nouveau mois, en cette nouvelle rentrée... Tout est à créer, n'est-ce pas ? 



Alors, et si je m'engageais à me révéler comme jamais ? Et si je m'engageais à oser être celle ou celui que je rêve d'être ? Et si je m'engageais à oser être souriant.e et lumineux.se dans ce monde triste et terne ? 

La première différence passe par votre propre personne. 


Alors, quelles intentions désirez-vous et surtout, choisissez-vous de poser pour septembre ?

Je vous dis à très vite pour une prochaine chronique Challenge Bien-Être pur coaching ! ;-)

jeudi 20 juin 2019

Feedback #32 : L'estime de soi

L'une des bases fondamentales de son propre équilibre : l'estime de soi. 


Pour aborder l'été, je souhaitais vous proposer un Challenge Bien-Être davantage poussé, pour bouleverser certaines fausses croyances que vous pouvez posséder à votre égard, et qui peuvent vos empêcher d'évoluer, voire même de vous sentir heureux.se dans votre vie.

J'ai souhaité bousculer votre rapport à vous à l'occasion de l'arrivée de l'été, pour vous inciter à faire une pause avec votre malveillance intérieure, et repartir sur de bonnes bases vous amenant à rayonner tout au long de ces deux prochains mois.

Mais pour commencer...

Qu'est-ce que l'estime de soi ? 


C'est le regard que nous portons sur nous-même, un sentiment que nous ressentons à notre égard, à travers nos actions, notre parcours et nos expériences, ou réalisations

C'est le résultat d'une auto-évaluation qui est en perpétuel mouvement car elle change en fonction de nos actes, en fonction de ce qui nous rend fier.ère ou non. 

C'est le moteur de ce qui va nous permettre d'avancer ou non dans notre vie, de prendre des décisions importantes pour notre bien-être, et nous rendre en cela, ou bien acteur.trice, ou bien spectateur.trice de notre propre vie.

L'estime de soi concerne aussi bien la vie privée que professionnelle, et peut se baser aussi sur nos relations.

Une forte estime de soi implique une croyance ferme en ses propos et en ses principes, ce qui induit d'être toujours prêt.e à se défendre face à l'adversité. Cela traduit une certaine confiance en soi, il est vrai.

Ainsi, l'estime de soi conduit à la capacité à faire les choix qui nous semblent corrects, sans culpabilité vis-à-vis des autres car nous nous sentons en cohérence et en harmonie avec nous-même.

L'estime de soi, c'est également aller de l'avant, sans se préoccuper des événements passés ni à venir : accepter les éventuels faux pas, se les autoriser, et se faire confiance pour la suite.

L'estime de soi, c'est aussi savoir que l'on peut compter sur les autres pour la résolution de certains problèmes, et cela sous-entend la facilité -ou du moins, la faculté- à demander de l'aide en cas de besoin. En effet, l'estime de soi se base sur la connaissance de soi, de son propre potentiel mais aussi de quelques limites qui peuvent nous ralentir.

A l'inverse, une faible estime de soi peut amener à une auto-critique importante, créant un état habituel d'insatisfaction de soi, ainsi qu'à une hypersensibilité aux critiques et donc d'irritabilité.

Peut se développer également une forme d'indécision chronique, souvent à la suite d'une peur exagérée de faire une erreur, d'autant plus que le manque d'estime de soi se traduit souvent par la manifestation du perfectionnisme

Enfin, la culpabilité est l'une des caractéristiques les plus communes du manque d'estime de soi, avec la rumination des erreurs passées, l'envie par rapport à autrui, et un point de vue négatif généralisé.

Dans quel(s) domaine(s) peut-on manquer d'estime de soi ? 


Quand j'accompagne les gens dans leur développement personnel et que je les aide à développer leur propre estime d'eux, j'aime utiliser dans un premier temps l'échelle d'estime de soi de Rosenberg,  qui invite à répondre graduellement (tout à fait en désaccord, plutôt en désaccord, plutôt en accord, tout à fait d'accord) à une dizaine d'affirmations et qui détermine si la personne concernée présente un trouble de l'estime de soi.

Celle-ci n'étant jamais pleinement épanouie, elle sera toujours à travailler, à développer et même à choyer. C'est de l'entretien ! Car l'estime de soi demande en parallèle de la remise en question, de la dissociation, du recul et de l'objectivité, ce qui n'est pas forcément ultra facile en soi quand il est question de soi-même.

Dans un second temps, je propose un questionnaire ciblé sur la notion de changement,  et qui permet de mettre en évidence l'axe général de travail à réaliser : dans son rapport à soi, ou bien dans son rapport à l'action, ou encore dans son rapport aux autres.

Et enfin, pour aller plus loin, je combine ce dernier test à celui du quadrilatère de l'estime de soi. Je trouve ce test particulièrement pertinent et complet

Une fois réalisé, il nous permet de prendre pleinement conscience du domaine "phare" qui concerne le manque d'estime de soi, autrement dit le domaine émotionnel, social, professionnel ou encore physique

Autant vous dire que c'est un excellent point de départ pour travailler efficacement son rapport à soi !


Or, comment développer l'estime de soi ? 


1. Reconnaissez vos qualités 


Focalisez-vous sur le positif qui est en vous. Pour cela, vous pouvez sélectionner trois personnes de votre entourage, qui vous connaissent plutôt bien, et demandez-leur de noter sur un bout de papier les trois qualités qui vous caractérisent le mieux. 

Vous allez être surpris.e (plutôt en bien, rassurez-vous !) de leur vision de votre propre personne ! Et cela va vous permettre de découvrir des qualités que vous ne soupçonniez même pas avoir, qui existent pourtant bel et bien, et qui ont fait leur preuve, notamment dans la relation qui vous unit à la personne qui l'a soulignée. 

En complément, relevez toutes les réussites, plus grandes et plus petites, que vous avez réalisées tout au long de votre vie. Il y en a de nombreuses, comme terminer un gros livre, réussir des examens, votre permis de conduire, prendre votre autonomie, avoir pris telle ou telle décision, savoir cuisiner telle recette, surmonter certaines peurs...  

Puis, réfléchissez aux qualités que chacune de ces réussites a exigé d'utiliser et/ou de développer.

Dans le domaine professionnelle, réfléchissez aux qualités qui vous étaient demandées d'avoir pour atteindre les objectifs initiaux ou en tout cas tenir le ou les postes que vous avez occupés jusqu'à présent. Revisitez chacun d'eux et valorisez tout ce qui vous a été demandé d'accomplir, et reconnaissez vos capacités à l'avoir accompli. 

2. Je ne vous le dirai jamais assez : soyez votre meilleur.e ami.e ! 


Vous êtes la seule et unique personne avec qui vous allez passer, de façon sûre et certaine, le reste de votre vie. Alors, devenez votre propre allié.e

Accordez-vous la même valeur que vous accorderiez à un.e ami.e. Ainsi, vous vous offrez la possibilité de vous faire confiance, de croire suffisamment en vous pour oser dire ce que vous pensez et agir en conséquence, en assumant vos décisions.  

Ce qui est assez parlant, c'est l'exemple du billet de 20€. Si je vous en présente un, que je le chiffonne, le roule en boule, l'écrase, et même le déchire, nous sommes bien d'accord que, même s'il est abîmé, il n'en reste pas moins un billet d'une valeur de 20€

Il en va de même nous concernant : nous gardons toujours notre valeur intrinsèque, propre à l'être humain que nous sommes. L'estime de soi, c'est cette reconnaissance-là, quoiqu'il arrive, peu importe les blessures, déchirures et autre.

Tout est donc question de regard porté sur "la chose", comme ce billet de 20€, ou sur vous, et la personne que vous êtes.

Je vous le demande donc : quel regard portez-vous aujourd'hui sur vous-même ?

Est-ce que ce regard vous satisfait ? Est-ce qu'il vous nourrit ? Ou vous fait-il souffrir ? Vous abime-t-il ?

Comment parvenir à vous porter ? A vous élever ? Que diriez-vous à votre meilleur.e ami.e empreint de cette même souffrance ?

Pourquoi continuer à se flageller de la sorte alors que vous êtes la seule et unique personne avec qui vous êtes certain.e de vivre le reste de votre vie, 7 jours sur 7 et 24h sur 24 ?

3. Recentrez-vous sur l'essentiel


Cessez de tourner en rond dans votre tête, en tentant de trouver des explications à ceci ou cela : vous n'y gagnerez rien, et surtout pas en certitude ! Alors au lieu de perdre du temps et de l'énergie, recentrez-vous sur l'essentiel

Et pour cela, rien de mieux que de pratiquer le feedback de dissociation. Sortez de la situation dans laquelle vous ne vous sentez pas à l'aise, pour mieux l'analyser avec un œil neuf et davantage objectif.

De nombreux exercices PNL existent, dont l'exercice du cinéma, qui vous incite grandement à devenir spectateur.trice d'une situation difficile pour vous, afin de mieux la dépasser. Nous en avons parlé dans un précédent article. 

Et si l'essentiel réside en des événements à venir, décrivez donc ce que ceux-ci vous demandent comme ressources qualités.

Les possédez-vous ? Si vous ne le savez pas, réfléchissez à des situations ou événements similaires qui ont pu vous demander de solliciter ces ressources, ce courage pour oser et franchir le pas. 

Les avez-vous déjà utilisées ? Si oui, c'est super ! Cela signifie que vous pouvez les ré-expérimenter. Si par contre vous n'avez pas déjà eu l'occasion de les exploiter, ce n'est grave : c'est l'occasion d'apprendre ! ;-)

Vous pouvez également rechercher ces qualités auprès de personnes inspirantes pour vous. Observez, regardez tout autour de vous. Comment font les autres personnes ? Que pouvez-vous apprendre d'eux ? Quelle synthèse en retirer ? Il n'est pas question d'imiter mais de s'inspirer et d'aller plus vite. L'expérience des autres est un véritable moteur qui permet de passer certaines étapes plus rapidement et de déterminer si la destination choisie est bien celle où nous souhaitons nous rendre. A nous d'adapter le chemin en suivant les meilleures pistes possibles. Mais pour cela : apprenez à être attentif.ve !


4. Félicitez-vous ! 

Encouragez-vous, c'est primordial ! A défaut d'obtenir une perpétuelle reconnaissance de la part des autres, assurez-vous de vous reconnaître vous-même en priorité ! 

Le dicton "On n'est jamais mieux servi que par soi-même" n'en est-il pas l'illustre représentation ?

Ainsi, vous ne serez plus tributaire de ce que pensent les autres de vous-même. Ces derniers sont d'ailleurs davantage un réconfort, mais vous n'avez aucun contrôle sur eux. Alors à quoi bon vous placer en état de dépendance vis-à-vis d'eux ? Vous vous positionnez ainsi inévitablement en situation d'attente et donc de frustration et de déception car les autres ne pourront jamais complètement nourrir pleinement ce besoin de reconnaissance que nous avons tous.

D'où cette recommandation essentielle : appliquez-vous à être votre propre source et ressource !

Reprenons l'image de la voiture : celle-ci a besoin d'essence pour rouler et vous conduire là où vous le souhaitez.
Mais, lorsque l'on traine un peu trop à l'alimenter, nous finissons par puiser dans sa réserve. Heureusement qu'elle est là, cette réserve, d'ailleurs, vous ne trouvez pas ? Car si elle n'était pas là, nous serions bien embêtés puisque nous tomberions en panne, et serions totalement désespérés. Nous ne pourrions plus avancer. Nous attendrions encore le dépanneur, et certainement que nous serions en train de pester envers et contre tout, ce qui, entre nous soit dit, ne nous avancerait strictement à rien si ce n'est à rajouter frustration, irritation, colère, négativité et j'en passe !

Alors, assurez-vous votre propre réserve indispensable pour continuer à avancer.

En termes d'exercice pratique et ludique pour se faire, il y a le blason à compléter, qui vous demande de déterminer une qualité que vous aimez en vous, une passion que vous avez, une réalisation ou un effort dans votre vie dont vous êtes fier.ère, et de mentionner une personne en qui vous avez confiance

Ce blason peut représenter à lui seul votre force face à l'adversité, pour tenir bon dans la croyance de vos qualités, capacités et compétences à aller au-delà de ce que vous craignez initialement.
C'est cette réserve-là qui est à préserver pour, continuellement, aller de l'avant.

5. Apprenez à dire : "non" ! 


Soyez authentique en priorité envers vous. En étant en accord avec vous, vous limiterez les conflits avec les autres. Vous avez le droit de changer d'avis, et/ou de ne pas être d'accord avec les autres. 

Pour cela, il est indispensable de suffisamment vous aimer et surtout, vous respecter, afin de ne pas vous faire subir les conséquences de vos choix, ainsi que pour parvenir à les tenir

Rappelez-vous : votre propre ressource n'est pas inépuisable. Vous devez donc en prendre soin et agir en qualité avec elle

A l'image du carburant de la voiture, nous pouvons aussi utiliser l'image du compte bancaire. Avant de débiter une quelconque somme, il vaut mieux vérifier votre solde. Comme il est avisé également de faire des versements de temps à autre si vous voulez rendre service à autrui. Pour cela, vous devez croire en la nécessité de vous ressourcer, d'établir des priorités et de réserver de l’énergie pour vous-même.

Acceptez uniquement ce qui vous porte, vous motive, vous nourrit, vous ressemble. N'allez pas à l'encontre sous prétexte de je-ne-sais-quoi d'ailleurs ! Qui vivra votre vie, en dehors de vous ? Qui exprimera des regrets, de la satisfaction ou de la fierté en priorité ?

Apprendre à dire non, c'est se respecter de même que respecter les autres. C'est admettre que certaines choses sont faites pour moi et d'autres pas. C'est reconnaître ses valeurs, ses principes, ses besoins.

Quand vous enfilez une chaussure, et que vous avez mal au pied : il parait aberrant de vous en prendre à la chaussure ou à votre propre pied ! Il paraitrait également fort aberrant d'insister à la garder au pied, en se faisant chaque jour davantage souffrir. Au contraire, en acceptant qu'ils ne sont pas fait pour aller ensemble, vous retirez naturellement la chaussure qui vous fait mal et en enfilez une nouvelle à la place, plus adaptée.

En cela, vous vous respectez. Si cette chaussure n'est pas faite pour vous, cela ne veut pas dire qu'elle ne sera pas faite pour quelqu'un d'autre ! Bien au contraire, même ! Mais seulement, qu'elle n'est pas faite pour vous. Elle ne vous rend pas heureux. Elle ne vous permet pas de rester souple, ni d'avancer, sereinement et habilement. Alors vous la mettez de côté et prenez une autre chaussure qui vous convient davantage. Avec laquelle vous savez que vous êtes en mesure de parcourir du chemin.

Par conséquent, lorsqu'on vous demande de faire quelque chose ou de prendre une décision, interrogez-vous sur la chaussure que vous comptez enfiler. Observez-la. Testez. Si elle semble commencer à vous faire souffrir, agissez.


Voici les quelques clefs que je tenais à vous offrir pour ce nouvel été et développer votre estime de soi ! Je ne vous le dirai jamais assez : prenez soin de la personne que vous êtes. Vous êtes unique.

Alors, comme le disait Bouddha :

"Soyez votre propre refuge, soyez votre propre lumière"

J'espère avoir suscité en vous l'envie de vous réconcilier avec vous-même, et de vous prendre par la main, plutôt que de vous flageller : parce que vous le valez bien !

 "Ce que tu te dis à toi-même chaque jour peut te construire ou totalement te détruire"... A méditer !



mercredi 19 juin 2019

Challenge d'avant été !

Pour achever cette première moitié de l'année 2019, j'ai choisi d'aborder un thème très estival : l'estime de soi

Pourquoi estival ? Tout simplement parce que dans l'estime de soi est question l'image que l'on a de soi, l'image aussi bien extérieure avec notre physique, que l'image intérieure, avec notre personnalité et nos valeurs.

Alors : 

 

Je vous donne rendez-vous incessamment pour débriefer sur la notion d'estime de soi et vous dévoiler quelques clefs à son développement... 

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