dimanche 30 octobre 2016

Feedback #9 : Bien vivre l'automne

Ou comment cesser de subir des situations qui peuvent se révéler pesantes pour soi... 


... Voilà l'ultime but de ce Challenge Bien-Être proposé la semaine dernière à notre attention à toutes et à tous.

L'automne, et ses caprices


Troisième saison de l'année. L' "après été", et donc l' "après vacances"... La saison intermédiaire qui nous sépare de -et nous prépare à- l'hiver, au froid. On passe du soleil à la pluie, sur quelques heures, parfois sur quelques jours. Bienvenue à l'humidité, aux frissons de températures fraîches auxquelles nous n'étions plus habitué.e.s. Les journées raccourcissent. Tiens, d'ailleurs, aujourd'hui même nous avons reculé d'une heure nos pendules. On y gagne en sommeil. On y perd en lumière. 

L'automne : saison au cours de laquelle la nature elle-même semble souffrir : elle ternit, perd de sa beauté, de son dynamisme, de son élégance pour doucement s'affaisser et... subir

En littérature, rien de plus symbolique que l'automne qui annonce l'arrivée de l'hiver. L'automne qui prépare à la fin, à la déchéance, à la solitude, l'obscurité, la fragilité... De nombreux poèmes en font d'ailleurs l'éloge !

Alors notre moral en prend un coup ! On a tendance à collectionner les coups de mous, les coups de blues voire les coups de cafard. On se sent morose, l'ambiance est triste, terne, souvent silencieuse pour écouter tomber la pluie au dehors, au rythme des pleurs de son propre cœur... 

Je me sens plutôt bien inspirée et pourrais continuer dans cette poésie démoralisatrice, afin de chacun nous conforter dans cet élan de lassitude, de fatalité et de laisser-aller que suggère cette période de l'année. Mais je n'en ai aucune envie ;-) Et vous savez pourquoi ? Parce que je ne crois qu'à une seule fatalité : celle que l'on veut bien accorder à nos pensées ! Déformation professionnelle, sans doute, me direz-vous ! 


Or, comment lutter contre quelque chose que l'on ne maîtrise pas : le temps, dans tous les sens du terme ? 


Le temps... Oui, le temps. Cette notion de temps qui passe et qui ne s'arrête pas, que l'on ne peut saisir mais duquel on peut pourtant jouir (si, si ! Tout est question de gymnastique mentale, vous verrez !). Le temps qui ne recule pas, qui progresse, coûte que coûte, quoiqu'il se passe, sur lequel nous n'avons aucune prise et qui ne s'interrompt jamais, mais dont nous sommes clairement le reflet, ne serait-ce qu'à travers notre propre image corporelle...

Et cet autre temps, la météo, tout aussi incontrôlable qu'insaisissable ! Celle qui décide de ce qu'il est temps d'amener à notre bonne vieille Terre. Celle que l'on croit nous punir ou nous récompenser. Celle que l'on aimerait égaler en terme de pouvoir... 

Nous sommes bien d'accord que nous ne maîtrisons aucune de ces deux notions de temps (et bienheureux sommes-nous à ce propos !), nous sommes bien d'accord que nous devons "faire avec". Alors, ce que je vous suggère, c'est de faire avec plus positivement que jusqu'à présent. Quitte à ne pas être acteur de ce paramètre qui est l'un des plus principaux de notre vie, autant s'en faire un allié, qu'en pensez-vous ?

Car après tout, quand on l'observe bien, cet automne, malgré la déchéance d'une nature jusque-là si verdoyante et abondante, ne nous offre-t-il pourtant pas un spectacle aux couleurs splendides et inégalables ? S'il annonce l'arrivée imminente de l'hiver, nous ne donne-t-il pourtant pas l'occasion de profiter de quelques douceurs que l'on appelle "été indien" ?

Alors, comment s'y prendre ? Eh bien en commençant par l'exercice du lâcher-prise. Qu'est-ce que le lâcher-prise ? C'est accepter l'idée de ne pas être dans le contrôle de tout et n'importe quoi, en l’occurrence du temps qui ne s'arrête pas malgré tous nos efforts, et être en accord avec l'instant présent

Connaissez-vous la locution latine Carpe Diem qui signifie "cueille l'instant présent sans te soucier du lendemain" ? Voici donc la représentation du lâcher-prise. Laisser aller ce qui est et ce sur quoi nous ne pouvons agir, et se concentrer sur l'essentiel : l'instant présent dont nous avons le choix de profiter... Ou non.

Reconnaître la nécessité de ce temps qui passe et s'impose à nous


Vous commencez à me connaître, désormais, et vous saurez combien j'aime le symbolisme de toute chose. Et les saisons, quoi de plus symbolique pour notre propre vie ? Je vous invite à prendre un calque afin de transposer ce que représente l'automne sur les fondements de notre propre vie, aux diverses étapes que nous traversons subjectivement. 

L'automne représente la fin de toute chose. Or, "toute porte de sortie est une porte d'entrée sur autre chose" (Tom Stoppard). N'est-il alors pas indispensable, pour que le renouveau s'exprime, de mourir au préalable ? "Mourir" est un terme fort large, qui signifie ici essentiellement éteindre un schéma qui nous dérange afin de le transformer : de cette transformation naît la métamorphose. De la métamorphose naît la révélation de ce que nous sommes au plus profond. Car c'est en lâchant ce qui nous pèse et nous ralentit dans la vie que notre existence ouvre ses ailes et nous offre tout un tas de possibles.

Accompagner la renaissance que cette saison incite de par son existence 


Alors, et si je décidais d'en faire tout autant dans ma vie ? De faire le point sur ce qui ne me convient pas ou plus dans ma propre vie, de refuser la fatalité d'une situation que j'aime apparenter à la fatalité du temps et des saisons qui passent et qui s'imposent à moi ? Et si, quitte à ne pas être acteur ou responsable du temps, je choisissais de l'être au sujet de ma propre vie ?

Pour se faire, je choisis de visiter mon propre Intérieur, de différencier ce qui me plait de ce qui me ralentit, et de trouver des réponses adéquates à la métamorphose que je souhaite conquérir. Je choisis de mettre un terme à ce qui m'empêche de m'élever et de vivre pleinement ma vie, en adéquation totale avec mon Être Intérieur et de me consacrer exclusivement à ce qui me porte, à ce qui résonne en moi et éveille le potentiel dont mon être tout entier regorge

Astuces Coaching 


Pour cela, rien de mieux que de s'aider :

- de Fleurs de Bach (ce peut-être les fleurs Impatiens, Chicory, Elm ou Holly, pour des sentiments de frustrations personnelles face à des événements dont nous ne sommes pas -ou du moins dont nous ne nous sentons pas- directement responsables ; Clématis, Gentian, Olive, Hornbean, Honeysuckle ainsi que Wild Rose, qui correspondent davantage à un tempérament qui se laisse porter par la fameuse fatalité de ses pensées)

- la réalisation d'un tableau de croyances (partir de ce qui freine pour le transformer en moteur dans sa vie)

- prendre soin de soi (ça passe à la fois par consulter des thérapeutes compétents et cohérents pour nous accompagner dans ce chemin de quête du Bien-Être que par des instants que l'on met à profit pour se (re)centrer sur soi, comme la méditation, l'approfondissement de certains apprentissages de développement personnel en autodidacte...)

- les techniques de visualisation

- ...

Je vous l'ai dit plus haut, il y a vraiment tout un tas de possibles si tant est qu'on le désire et qu'on l'accepte. Il ne tient qu'à soi de réaliser la vie dont on rêve et cela passe par l'harmonie avec soi. 

L'élément indispensable pour cette réalisation : oser se confronter à soi-même

Exercices Bonus A Tester : 

Premier exercice : 


... Mais comment oser se confronter à soi-même ? Je vous mets au défi de vous regarder droit dans les yeux tous les matins dans le miroir de votre salle de bains et de vous poser la question à haute voix : qui es-tu ?
Au cours de la journée, notez tous les éléments de réponses qui viennent à vous. Peu importe qu'ils soient en vrac. Notez-les. Autant qu'ils vous en vient en tête. Sur une feuille dont l'entête est cette même question que présentée précédemment.
Posez-vous cette question pendant dix jours de suite. Parfois, prenez le temps d'y réfléchir réellement. Souvent, laissez venir à vous les réponses à cette question : ces réponses peuvent être des situations qui vous font penser à cette question, ou bien des sentiments à votre égard, ou encore l'interprétation du jugement que portent les autres sur vous.
Et à tête reposée, relisez l'ensemble de cette feuille quelques jours plus tard. Qu'en pensez-vous ? 


Second exercice : 


Il existe bien un autre exercice mais plus... Mystique, je dirais ! Que vous y croyiez ou non, que vous pratiquiez ou non, tentez l'expérience : munissez-vous d'un jeu divinatoire, tel que le Tarot de Marseille. Ne gardez en main que les 22 arcanes majeurs de ce jeu de Tarot. Non, vous n'allez pas lire votre avenir ^^ Mais simplement répartir l'ensemble de ces cartes en trois tas bien distincts

- dans le premier : seront comprises toutes les cartes que vous trouvez belles, que vous affectionnez tout particulièrement, qui vous plaisent réellement
- le second : concernera toutes les cartes qui ne vous plaisent vraiment pas, peut-être même qui vous font peur
- et enfin le troisième : celles qui vous laissent de marbre, vraiment indifférent.e, voire sans aucun avis à leur propos. Bref, celles dont vous ne saisissez pas le sens de leur existence, de leur symbolisme

Dans chacun des tas cités au-dessus, vous allez en désigner une seule et unique. La seule et unique qui vous plait véritablement, qui vous semble magnifique et que vous pourriez contempler des heures durant. La seule et unique qui vous donne la chair de poule, que vous ne supportez vraiment pas de regarder, que vous aimeriez cacher le plus loin de vous. Et enfin, la seule et unique qui vous met dans un sentiment d'indifférence le plus total ! Celle dont vous vous fichez vraiment éperdument de ce qu'il pourrait lui advenir.
Et vous allez prendre le temps de décrire chacune de ces cartes, une par une, en réalisant ces descriptions dans l'ordre élaboré précédemment, et par écrit. Tout y passera. Le numéro de la carte, le nom de chacun des personnages, les objets portés ou entourant le personnage principal, les couleurs présentes et ce qu'elles réveillent en vous, et vous allez décrire pour chacune d'elle ce qui vous plait, pour la seconde ce qui vous dérange et pour la troisième ce qui vous laisse perplexe. Montrez-vous complet.e et rigoureux.se dans votre descriptif.

Une fois terminée, reprenez la description que vous avez faite de chacune de ces cartes, relisez cet ensemble en transformant la carte par JE.

Vous aurez ainsi le reflet de l'image que vous portez sur vous-même... 

Avec l'ensemble de ces outils, maintenant, c'est à vous de jouer !

 

N'hésitez pas à prendre directement contact avec moi en m'envoyant un message privé pour un échange d'autant plus personnalisé et personnalisable, afin de vous accompagner dans cette métamorphose que je vous invite à entreprendre dès maintenant, pour ne plus passer votre temps à rêver vos chances mais à les saisir concrètement ! Car il ne tient qu'à vous...

Et parce que "Si vous pouvez l'imaginer, alors c'est possible" ;-) 

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