mercredi 15 novembre 2017

Feedback #20

(Re)devenir maître de soi


Thématique particulièrement vaste, générale, qui englobe bien des réflexions de vie, je vous l'accorde ! 

Alors, laissez-moi vous guider. L'idée principale de ce Challenge Bien-Être mensuel réside essentiellement dans le fait que notre propre bonheur ne dépend que de nous.

Avant tout, il me parait important, et il me tient à cœur, de vous confier que cette thématique m'a été proposée par une personne brillante dans tous les sens du terme, dans un but bien défini : évoquer les maux de la société d'aujourd'hui, avec une approche toute particulière au sujet des souffrances physiques et mentales intrinsèques aux maladies chroniques, par exemple, ou aux maladies dites "de l'invisible", dans le quotidien de certaines personnes. J'entends par-là fibromyalgie, maladies auo-immunes, diabète, hyperméabilité intestinale, algies et tellement d'autres encore que l'on ne connait pas forcément mais qui existent bel et bien et qui possèdent un impact réel dans le quotidien des personnes concernées.

L'enjeu de cet article aujourd'hui est de proposer des alternatives pour ne plus subir ni être victime de pathologies mais, au contraire, (re)prendre un certain contrôle sur l'impact que celles-ci peuvent avoir sur soi

Oui, mais comment ? 


En aucun cas ce dont nous allons parler dans la suite de cet article va vous permettre d'éradiquer la souffrance qu'engendrent les pathologies auxquelles vous pouvez être confronté(e). Je n'ai malheureusement pas de remèdes miracles pour faire disparaître l'ensemble des symptômes qui se manifestent dans votre vie. Mais il y a une certitude : votre état d'esprit peut amener à changer votre façon de vivre les symptômes, tant physiques que moraux, des problématiques que vous rencontrez. Et cette action peut déjà apporter du changement dans votre quotidien.

Là est l'objectif principal de mon écrit, ce jour.

En effet, tout passe par votre mental

 

Je crois que je ne vous apprends rien. Depuis le début de ce blog, nous n'arrêtons pas de constater le pouvoir de l'esprit sur notre quotidien. Pourquoi est-ce que cela changerait aujourd'hui ? ;-)

Souvenez-vous, la fameuse loi des séries : l'ampoule de la cuisine qui grille, la porte du lave-linge qui se casse et le lave-vaisselle qui fuit. Eh bien, il est important de toujours garder en tête que s'il y a un  yin il existe aussi un yang ! Tout comme le principe féminin et masculin qui se complètent, à la nuit, nous avons le jour, etc.
Ce vers quoi je veux vous emmener, c'est derrière l'expression "Après la pluie, vient le beau temps" qui résume parfaitement la loi d'attraction. En d'autres termes, il y a cercle vicieux et cercle vertueux.

Et il ne tient qu'à nous de faire la différence dans la rupture du cercle qui ne nous convient pas. 

Illustrons : on a passé une mauvaise nuit, on a du mal à émerger quand le réveil sonne, on se lève du pied gauche, on renverse son café ou jus d'orange, on fait des pâtés en appliquant son mascara, on perd ses clefs, il commence à geler dehors et faut gratter le parebrise alors qu'on est déjà en retard pour aller au boulot...
Pensez-vous que c'est en vous agaçant derrière le volant, lorsque ça bouchonnera sur le chemin, que ça ira mieux ?
Pensez-vous que c'est en ruminant toute la journée sur la mauvaise nuit passée, sur la difficulté de la journée, en se focalisant sur la non-motivation du jour que vous allez vous sentir mieux ?

C'est très imagé, exagéré, et bien entendu décalé par rapport au vécu d'une pathologie quotidiennement. Mais il n'empêche que des schémas tels que ceux-là sont particulièrement représentatifs de notre comportement en tant qu'être humain. Ce sont ces schémas-là que nous répétons dans notre vie... Et qu'il est nécessaire de modifier !
L'humain a la fâcheuse habitude de ne se concentrer que sur ce qui ne va pas ou plus. C'est assez dur à reconnaître mais il nous faut être dans le malheur pour se rendre compte que l'on vient de connaître une période de bonheur. Et c'est assez rare quand on pense spontanément à l'inverse ! Pour être réconforté(e), encore faut-il avoir connu la peur, pour être dorloté(e) et choyé(e), il a fallu être blessé(e)...
L'humain a la fâcheuse habitude de ne pas savoir profiter de l'instant présent tel qu'il lui est donné, s'offrant pourtant à travers celui-ci l'opportunité de pouvoir agir sur lui en temps et en heure si ce temps présent ne lui convient pas. Certains appelleront la "positive (voire Bisounours !) attitude", et d'autres, en développement personnel, diront plutôt que vous êtes maître de votre vie.

Comme pour le reste, tout est affaire de perception. Je vous laisse alors le choix d'être soit dans l'utopie et ce qui parait donc inaccessible, soit dans une approche davantage active de et dans votre propre vie.

Avec la maladie, il est tout à fait possible de rompre, là aussi, avec ce schéma d'auto-flagellation qui se révèle lorsque la manifestation de la maladie devient une obsession. Quand je parle de "manifestation de la maladie", j'entends les symptômes. Mais quand je parle de "manifestation de symptômes", je parle des symptômes qui sont présentement là, en ce moment précis, ET de ceux que l'on sait qui ne vont pas tarder, ou finiront par arriver (effet d'anticipation). Ce qui fait que l'on reste constamment plongé(e) dans la maladie, qui efface alors notre propre existence en prenant notre place.

Le patient n'existe alors plus que par et à travers sa pathologie.

Et c'est justement cet aspect de vie des maladies que j'aimerais vous aider à dépasser. Pour ce faire, je vous propose alors de devenir votre meilleur(e) allié(e) et de vous prendre par la main pour avancer plus positivement. Il y a, il est vrai, certaines pathologies très lourdes où il parait vraiment improbable d'avancer positivement. Mais je reste convaincue, et c'est vraiment mon fort intérieur qui parle à cet instant précis, je reste convaincue que si "une journée n'est pas forcément réussie, il y a toujours quelque chose de réussi dans celle-ci". Il ne tient qu'à vous de le souligner.

Il me parait indispensable de parvenir à regarder au-delà du mal qui nous ronge déjà. En se focalisant dessus, en "ruminant" l'ensemble des symptômes pesants, c'est un peu comme maintenir votre tête sous l'eau. Or, vous avez besoin de respirer. Et selon vous, quelle serait cette bouffée d'oxygène ? Tout simplement, le fait d'exister en tant que VOUS.

Alors, et si, désormais, vous vous efforciez de me prendre au mot et de jouer le jeu sur ces prochaines semaines ? Pour commencer, je vous recommande trois nouvelles habitudes de vie à adopter au quotidien :

- la première, c'est le matin : au lever, ou en tout cas dans la matinée, pour bien entamer l'ensemble de la journée. Regardez-vous bien attentivement dans le miroir et faites-vous un compliment à haute voix. Sincèrement. Prenez le temps de remarquer des choses positives du reflet que vous envoie le miroir. Des choses positives sur votre physique et/ou personnalité, peu importe. Mais sachez reconnaître des valeurs positives à votre égard en vous regardant droit dans les yeux et en vous adressant à vous-même, avec la même conviction que celle que vous auriez pour un(e) ami(e). Devenez bienveillant(e) envers vous-même.

Le fait de subir la maladie rend vulnérable. Derrière cette vulnérabilité, se traduit bien souvent de la culpabilité. Même si vous ne comprenez pas forcément pourquoi le sort peut s'acharner ainsi sur vous et votre santé, même si cela vous semble injuste, l'esprit humain interprète la maladie comme une punition. L'inconscient, par conséquent, entretient cette punition en vous blessant davantage de par le regard critique que vous portez sur vous-même. Alors, pour rompre avec ce schéma destructeur, encouragez-vous. Valorisez-vous. La maladie ne vous ressemble pas. La maladie ne fait pas de vous l'être que vous êtes. Votre être intérieur, seule votre volonté est à même de le modeler.

Tout part et passe par votre mental.

Ensuite, faites-vous un premier sourire, puis un deuxième, puis un troisième, et ainsi de suite jusqu'au nombre dix. Vous verrez, au début, ils seront crispés, forcés, ressembleront même à des grimaces, peu importe ! Souriez-vous ! C'est le dixième sourire qui comptera le plus. Ce dixième sourire face au miroir reflètera une image positive à votre inconscient.

- au coucher, affirmez deux choses : la première, votre fierté de la journée. Quelque chose que vous avez pu accomplir alors que vous ne l'auriez pas cru, par exemple.
Et la deuxième, indiquez ce que vous avez le plus aimé / apprécié dans cette journée. Il y a forcément un échange, une expérience, un apprentissage, une rencontre, un sourire, une surprise, un moment qui vous a particulièrement touché aujourd'hui. Focalisez-vous dessus en fin de journée, afin de ne pas rester sur une note négative du quotidien pesant de la maladie.

Prenez en l'habitude. Vous pouvez le partager avec vos enfants, avec votre conjoint, avec un ami, ou juste avec vous-même. Faites-le à voix haute, et si vous appréciez l'idée de faire ce que l'on appelle un "feedback" d'ici quelques mois (c'est-à-dire un retour en arrière pour pouvoir juger de son avancée dans son propre développement personnel), n'hésitez surtout pas à investir dans un carnet de bord où vous glisserez chacune de ces annotations quotidiennes.

Aussi, il existe des techniques concrètes qui peuvent vous aider dans votre quotidien


Il y a des pratiques spécifiques qui peuvent vous soulager. Il faut, en général, pour celles-ci, faire appel à un thérapeute.

- L'hypnose

En dehors de l'aspect du mal a dit qu'il me semble toujours intéressant de décrypter lors d'un diagnostique médical, notamment à travers le livre de Jacques Martel sur le Dictionnaire des Maux, en dehors de la possibilité de comprendre la signification des souffrances auxquelles nous pouvons être confronté(e), l'hypnose peut également aider à mieux supporter les douleurs,  peut-être même d'ailleurs à mieux les appréhender.

Ainsi, il pourrait devenir plus aisé de prendre en considération le mal dans le but de l'accompagner et non plus dans l'état de se soumettre à la maladie qui dicte ses lois.

Le thérapeute peut vous enseigner des exercices d'auto-hypnose pour la gestion du sommeil, par exemple, ou de l'anxiété. Vous pouvez donc utiliser l'hypnose comme moyen de lâcher prise face aux problématiques des maladies rencontrées et subies, ce qui peut permettre de comprendre la maladie et de ne pas (plus !) être en éternel conflit avec elle. Cette thérapie a pour objectif d'apaiser un mental bien souvent torturé par ce qui lui arrive, que ce soit de manière consciente ou inconsciente, ce qui entraîne inévitablement crispation et donc souffrance(s) supplémentaire(s).
 
En image, je pourrais évoquer les douleurs de l'accouchement. Il vous sera déconseiller de lutter contre les contractions car plus vous lutterez, plus vous souffrirez.  Il est, en effet, préconisé d'accompagner les contractions, notamment par le biais de la respiration.
L'enjeu est identique à travers des méthodes comme l'hypnose.


- L'EFT et / ou l'EMDR

Lorsque l'on parle de maladie, pour ma part, je vois vraiment une cohabitation contrainte et forcée entre la personne concernée et le mal qui se diffuse en elle. Ce mal, qui va se distinguer sous toute une compilation de symptômes divers et variés, tente d'écraser la personne à qui il s'en prend, pour la dominer et la réduire à néant jusqu'au cas le plus échéant, le décès. C'est pourquoi l'idée de constamment tourner en rond au sujet de sa maladie alimente concrètement l'importance de ce mal et le conflit intérieur qui ronge.

Il est donc primordial de la prendre en considération pour parvenir à la dépasser émotionnellement.

L'EFT (en français, Technique de Libération Émotionnelle) et l'EMDR (en français, Désensibilisation et Retraitement par les Mouvements Oculaires) sont deux techniques de plus en plus pratiquées en France pour travailler les blocages émotionnels, aussi causés par la maladie. Et c'est par la pratique de ces techniques que vous allez les prendre en considération, et réussir à davantage intervenir sur les conséquences qu'elles engendrent dans votre quotidien.

La différence entre ces deux techniques c'est qu'avec l'EMDR vous êtes "dépendant(e)" du thérapeute puisque c'est par son intermédiaire que vous allez pouvoir réaliser la technique, tandis qu'avec l'EFT, il vous suffit que le thérapeute vous transmette la technique pour que vous puissiez la réaliser en totale autonomie. Cette technique s'appuie sur les méridiens énergétiques de la médecine chinoise traditionnelle, permettant de se focaliser sur la problématique rencontrée (la manière d'endurer les symptômes de la maladie, par exemple), et d'engager un changement par l'affirmation de la reconnaissance de ce problème puis de l'état d'esprit et l'approche que l'on désire dorénavant adopter.

Enfin, il y a toutes ces actions complémentaires à ces thérapies


Telles que l'art thérapie, qui permet d'accéder à des sentiments enfouis pour les extérioriser. Autre méthode assez similaire, vous pouvez vous dégoter une passion qui vous accapare l'esprit. Celle de la personne dont je vous parlais en début d'article et qui m'a évoqué ce sujet d'article s'est découvert une passion pour la création avec les livres.

En actions complémentaires, il y a également la consommation d'homéopathie ou de fleurs de Bach, en accord avec vos médecins, des séances d'acupuncture, de sophrologie ou encore d'ostéopathie fluidique qui pourraient vous être utiles. Tout simplement parce qu'elles vous permettront de vous faire du bien, de vous recharger, de prendre un temps pour vous qui vous paraisse constructif.

A travers ces actions complémentaires, entendez également des exercices de relaxation et de visualisation, notamment inspirés de la PNL (Programmation Neuro-Linguistique). Concernant la visualisation, elle peut s'avérer bénéfique notamment lorsqu'il y a des pics de douleurs physiques à surmonter, grâce à la visualisation d'un lieu appelé "refuge".

En définitive,


Il est évident que lors de maladie, peu importe laquelle dont il s'agisse,  les pressions physiques et psychologiques subies sont difficiles à supporter au quotidien. Pour certaines d'entre elles, le corps médical est tout aussi impuissant que le patient, et tâtonne dans sa prise en charge...

Mettre en pratique ces recommandations ne vous amènera pas à la guérison, c'est certain, et j'en suis sincèrement navrée. Cependant, cela pourrait être l'occasion d'un nouvel objectif à vous donner, qui vous stimulerait et vous donnerait l'envie d'aller de l'avant.

Les symptômes de la maladie sont le seul moyen de celle-ci d'attirer votre attention et vous réduire à son existence qui, souvent, ne se voit pas. Les suggestions que je vous apporte quant à votre manière de vous approcher de vous-même lors de difficultés médicales ont pour but de ne plus vous réduire à vos souffrances, mais à faire émerger ce que vous êtes avant tout : un être humain.

Prenez soin de vous

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