jeudi 19 septembre 2019

Feedback #33 : Tenir ses engagements

La rentrée, ou l'occasion des bonnes résolutions ! 


Bin oui, après tout, en septembre, on redémarre quelque chose ! Nous sommes portés par un nouvel élan, rempli de bonnes idées, de bonnes volontés et de bons engagements

Septembre, c'est le mois de la rentrée, la période des nouvelles inscriptions à la salle de sport ou autres activités plus artistiques, c'est la période où on retrouve l'envie de bien faire, de s'appliquer, de (re)prendre soin de soi avant l'arrivée de l'hiver, c'est l'engagement de faire -cette fois-ci- différemment... 

Parce que, finalement, c'est un peu un 1er de l'an qui se répète une seconde fois dans l'année, non ?

Nous retrouvons l'idée des bonnes résolutions, des programmes de fous que nous élaborons pour notre propre planning et parfois celui de nos enfants, Sauf que... Si vous n'êtes pas arrivé.e à tenir vos engagements de la nouvelle année, en quoi serait-ce différent cette fois-ci ? Surtout si vous vous y prenez de la même manière !?

L'objectif de ce feedback est donc de trouver les bonnes astuces pour parvenir, cette fois-ci, à tenir ses engagements, quels qu'ils soient.

Car, comme le disait Albert Einstein :

"La folie est de toujours se comporter de la même manière et de s'attendre à un résultat différent".

Alors, êtes-vous prêt.e ? Parce que je compte sur vous pour faire clairement la différence

1. Faire les bons choix 


Tout commence par là. Des idées, il y en a plein. Des bonnes résolutions à tenir aussi. Mais est-ce les bonnes ? Me correspondent-elles réellement ? Ai-je réellement envie de les tenir ? 

Autant de questions qu'il est indispensable de se poser pour être sûr.e de tenir bon dans ses engagements. 

Il est facile de se laisser rattraper par son quotidien, déjà suffisamment ponctué -voire même plutôt rythmé- de contraintes et autres responsabilités en tout genre, que ce soit dans sa vie professionnelle, familiale ou sociale.
Il faut dire aussi qu'on a bon nombre de casquettes et qu'à trop jongler entre chacune d'elles, on finit par s'épuiser et par se disperser. Alors, nos actions deviennent "vite fait mal fait", ce qui engendre une vision négative de nos capacités et de la vie en générale.

Alors, et si au lieu de se rajouter encore et toujours des obligations et des contraintes dans notre planning, pour par la suite manquer de temps, d'énergie, éventuellement d'argent, et ne  pas tenir ce pour quoi nous nous sommes initialement engagé.e, et donc ressentir de l'insatisfaction, peut-être de la frustration ou de la déception, si nous faisions le choix de ce avec quoi nous voulons vraiment composer notre quotidien ? De peut-être choisir moins mais de meilleure qualité ?

Faire le tri nous permet de nous concentrer sur l'essentiel.

De ce fait, et si nous faisions le choix de ne faire que des activités ou des actions qui sont exclusivement en accord avec notre Moi profond ? En accord avec nos valeurs, nos principes, nos besoins et ce qui nous convient ?

Or, vous pourriez me demander la différence entre ces deux situations et ce que celle-ci va amener dans votre vie : eh bien, elle vous amènera la première pierre des fondations à poser pour tenir l'ensemble de vos engagements.

A savoir que lorsque j'évoque le fait d'être "en accord", je parle de connexion émotionnelle et, qui plus est, positive. A partir du moment où j'ai un lien émotionnel positif établi avec une personne, une situation ou une action à réaliser, mon implication et ma motivation se trouvent transformées, portées et même transcendées.

En ce qui vous concerne, cela passerait par quoi ?

2. Savoir "pourquoi"


Inévitablement, faire les bons choix sous-entend déterminer pourquoi nous faisons certaines activités ou actions, et pas d'autres.

Alors : 

- Quelle est notre motivation initiale ?
- Qu'avons-nous à gagner à réaliser cette action ?
- Quel est notre intérêt personnel (même s'il est question du domaine professionnel) ?
- Qu'est-ce que cela va concrètement nous apporter ?

Il y a également la notion de résultats à considérer dans cette réflexion du pourquoi. On l'a abordée par la question de l'intérêt de s'y mettre et de ce que l'on gagnera à la clef, mais ce n'est pas tout !

Il est primordial de s'interroger sur le résultat concret que je compte obtenir pour palper la réussite de l'action que j'aurais entreprise au préalable. Par conséquent :   

- Comment vais-je pouvoir mesurer les résultats de mon action ?
- Comment vais-je pouvoir les constater ?
- Qu'est-ce qui va m'indiquer que j'aurais atteint mon objectif ?

Prendre conscience de ces résultats, pouvoir les considérer, les palper si je puis dire, c'est me permettre de prendre conscience des efforts que j'ai fournis au préalable, et obtenir une récompense à ma persévérance.

D'où l'importance de pouvoir clairement identifier ce qui me permettra d'affirmer que mon objectif initial est officiellement atteint.



3. Savoir "pour qui"


Et puis, il y a la question de la personne pour qui nous réalisons cette activité ou cette action.

Est-ce par recommandation ? Est-ce par incitation, parce qu'une personne de notre entourage ne souhaitait pas être seule dans sa propre démarche ? Est-ce plutôt pour faire comme tout le monde ? Parce que c'est à la mode ? Ou est-ce réellement pour vous, parce que vous le voulez vraiment et que c'est une démarche absolument volontaire ?

Je ne sais pas si c'est indispensable de le rappeler mais sait-on jamais : toute démarche, de quel que domaine dont il s'agisse, si la démarche n'est pas volontaire et personnelle, même si elle a été inspirée par quelqu'un d'autre, il n'empêche que si son application ne vient pas de moi mais plutôt de l'autre, je risque de rencontrer des résistances qui me freineront et me feront davantage sentir victime de la situation plutôt qu'acteur.trice.

Dans toute situation rencontrée qui possède un objectif final, un but ultime, il y a forcément des difficultés. C'est d'ailleurs ce qui rend notre ascension d'autant plus alléchante ! Mais faire face à l'adversité lorsque nous sommes volontaire reste bien plus accessible que lorsque nous subissons la situation...
Lorsque nous sommes volontaire, nous arrivons à puiser plus librement dans nos propres ressources, il est plus aisé d'envisager d'aborder les choses autrement, et de faire appel éventuellement à son entourage et à son environnement pour avancer.
Tandis que lorsque nous ne sommes pas volontaire, nous nous cloisonnons, nous nous renfermons, et il devient de plus en plus difficile de se croire en capacité de surmonter cette adversité.

Cependant, il est vrai que dans le domaine professionnel, on peut vous demander de réaliser une action pour le compte de l'entreprise, parce que vous êtes la seule personne qualifiée pour le faire. Et là, vous seriez en droit de me dire que la démarche ne peut donc ni être volontaire ni personnelle. Pourtant, je puis vous certifier que vous pouvez vous approprier pleinement l'action à réaliser comme si elle venait de vous.

Pour cela, je vous invite à reprendre le point évoqué précédemment : pourquoi la réalisez-vous ? Quel est votre intérêt ? Que pouvez-vous en retirer, pour vous ?

Enfin, j'aimerais vous inciter à réfléchir quant aux engagements que vous prenez. Quand vous analysez ces engagements, il n'est pas rare de remarquer que tout ce qui se rapporte au professionnel est nettement moins impacté par le non-respect de nos actions, contrairement à tout ce qui se rapporte à la vie privée, et aux loisirs.

Dans le monde professionnel, il y a souvent cette connotation avec le devoir dans les actions à mettre en œuvre : "Cela fait partie de mon travail" dirons-nous, cela fait partie de nos missions de contrat, c'est pour cela que nous ressentons davantage d'obligations et que nous faisons davantage preuve de persévérance et de respect dans ce que nous entreprenons professionnellement plutôt que dans notre vie privée. Finalement, dans cette notion de "devoir", il y a surtout la question : "qu'est-ce que je risque si je ne le fais pas ?", "quelle va être ma punition ?".

Après tout, tout ce qui est attrait à la vie personnelle, c'est du bonus. Tout ce qui est attrait au plaisir et aux activités loisirs, c'est secondaire. On se donne le droit de repousser, de remettre à plus tard parce que l'enjeu à la clef n'est pas aussi grand que celui d'une entreprise, qui dépasse notre propre personne. Et il n'y a pas de "risque" ni de "punition".

Si je fais, tant mieux, si je ne fais pas, tant pis. Il n'y a pas d'impact.

Enfin, ça, c'est ce que nous croyons ! Ou c'est ce que nous préférons croire ! Je vous le rappelle : nous sommes notre propre pilier. Comme le disait Goethe :

"C'est en se prenant soi-même dans ses bras que l'on étreint le monde entier". 

C'est pourquoi je me permets de vous poser ces questions :

- Quelle place choisissez-vous de vous donner dans votre vie ?
- Pourquoi considérer aussi différemment votre vie professionnelle et votre vie personnelle ?


4. Appliquer la méthode SMART 


Même s'il est question d'activités sportives ou artistiques, même s'il est question d'actions à mettre en place au sein de sa vie privée qui est souvent considérée comme secondaire en rapport à la représentation que nous avons de la vie professionnelle, tout souhait, toute envie, tout engagement que nous prenons est un objectif.

Or, qu'est-ce qu'un objectif ?

Un objectif est un but à atteindre, un point visé.

Et pour y parvenir, en tenant bon dans ses engagements, nous allons appliquer la méthode SMART, introduite par Peter Drucker. Cette méthode représente grosso modo votre feuille de route à travers les cinq critères qui se regroupent sous son acronyme : 


- Simple / Spécifique 

La formulation de votre objectif doit être simple, soit compréhensible par toutes et tous, faisant preuve de clarté et de précision. Nous allons parler à la première personne du sujet, et au présent.

Ex : "Je souhaite parler telle langue étrangère".


- Mesurable 

Comme nous le disions tout à l'heure, il est primordial que nous puissions identifier le moment où l'objectif sera atteint. Pour cela, il faut le rendre mesurable, et donc le baser sur des faits concrets qui nous permettront de suivre notre avancement tout au long de sa réalisation.

Pour le rendre mesurable, nous rajoutons une quantité, une fréquence ou un coût.

Ex : "J'apprendrai telle langue le lundi, mercredi et vendredi de chaque semaine".

Ainsi, nous devons clairement acteur.trice. Nous choisissons et décidons de mettre en place un plan d'actions qui nous conduira à l'atteinte de notre objectif initial.

Parler une langue étrangère reste vague et une représentation plutôt abstraite. Mais indiquer clairement que nous allons la travailler à raison de trois fois par semaine, tel et tel jour, cela devient plus concret car nous pouvons le représenter.


- Ambitieux / Accessible / Atteignable 

Un bon objectif doit donner envie. Si l'objectif est trop facile, nous ne trouverons pas de motivation. Et s'il est trop difficile, il nous découragera. Alors avant d'exiger être parfaitement bilingue, envisageons un niveau intermédiaire !

Pour notre exemple lié à l'apprentissage d'une langue étrangère, au lieu de viser le niveau B2, visons d'abord le niveau A2.
 

- Réaliste

Pour cela, prenons en considération notre contexte économique, social, familial et professionnel qui contribue à l'atteinte de notre objectif ou à son non-aboutissement.

Alors, tâchons de vérifier la compatibilité de ce contexte avec notre objectif.


- Temporel

Enfin, déterminons une échéance, une date de début et une date limite, une date butoir.

C'est ce qui va nous permettre de contrôler l'avancement, au fur et à mesure, de notre plan d'action pour atteindre l'objectif initial, de donner un rythme à notre plan d'action et de ressentir un minimum de pression suffisante pour avancer.

Ex : "Je serai capable de converser en telle langue sur la vie quotidienne d'ici le 1er juillet 2020".


En bref, 


- Formulez un objectif répondant au procédé SMART ;

- Identifiez votre intérêt personnel, le gain que cet objectif va vous apporter concrètement dans votre quotidien : qu'est-ce que cela va changer ? Comment allez-vous vous sentir ?  Comment allez-vous être ? Quelles incidences cela va-t-il engendrer dans votre vie quotidienne, dans votre environnement et en vous ?

- Planifiez un plan d'actions détaillé et accordez-vous une récompense à chaque phase que vous considérez comme étape dans votre parcours ; 

- Ne vous dispersez pas en vous fixant grand nombre d'objectifs. Un à la fois est suffisant pour commencer, jusqu'à trois projets en parallèle. Au-delà, vous risquez l'éparpillement, la charge mentale et le découragement.




Vous voici en possession de quelques pistes pour tenir bon vos bonnes résolutions et engagements, peu importe le domaine de vie concerné.

Désormais, il n'y a plus qu'à ! 

Alors excellente rentrée à vous et bonne application et implication dans la gestion de vos projets !

N'hésitez pas à les partager en commentaire de cet article :-)

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