jeudi 20 juillet 2017

Feedback #16 : La sérénité

Ou comment aborder un été serein ! 


... Et transposer cette sérénité tout au long de l'année ;-)

Quel plaisir de se retrouver en plein milieu de l'été pour faire le premier bilan de cette moitié d'année qui vient de s'écouler. 

Où en êtes-vous de vos envies ? De vos projets ? De votre réalisation ?

Généralement, l'été, c'est la saison des "bonnes résolutions", un peu comme au Nouvel an. Alors, quelles sont les vôtres ? Et comment comptez-vous vous y prendre pour y parvenir

En ce qui me concerne, je crois comprendre l'importance de la question de la sérénité qui revient très souvent dans mes contacts et autres conversations, personnelles et professionnelles. 

Seulement, qu'est-ce que la sérénité ? 

Un peu d'étymologie : provient du latin serenitas, qui signifie sécheresse. Ou tout simplement, absence de trouble et d'agitation

Mais... Où est-elle passée, cette sérénité, dans notre société ?

Vous sentez-vous serein.e, vous, dans votre quotidien ?!

Car autant dire qu'avec l'effervescence de la vie que nous menons, il n'existe plus vraiment de place à accorder pour une quelconque absence d'agitation ! Nous sommes toujours connecté.e, toujours en mouvement, en train de penser et faire, et même plusieurs choses à la fois. Or, la sérénité aspire au repos, au calme, à l'absence de tout mouvement, à l'absence de la moindre brise, même celle de l'été. 

Alors comment faire pour y remédier et vivre pleinement sereinement ?

1. Déconnectez-vous ! 


Pour approfondir cette idée, je souhaite rebondir sur mon précédent débriefing, et le fait de vous inviter à vivre dans le monde plutôt que d'être parmi le monde.

Effectivement, la nouvelle technologie permet de s'ouvrir instantanément aux autres et de repousser, voire dépasser les frontières et des limites (je pense notamment aux diverses langues parlées dans le monde)
Seulement, elle apporte aussi son lot d'inconvénients, comme le fait de s'isoler, malgré la sensation d'ouverture sur le monde, mais aussi et surtout, ce sentiment d'être constamment aux aguets, à l'affût, de la moindre info, du moindre stress : je fais notamment références aux crimes, aux attaques, ainsi qu'à la psychose qu'entretiennent parfois les médias extrapolant par moment des sujets au détriment d'autres qui pourraient être plus valorisants. 
Alors quand une mauvaise nouvelle tombe, notre réaction se répète : "décidément", "dans quel monde vit-on", "jusqu'où ça va aller", "et allez"...

Peu importe où vous regardez, à travers cette technologie (téléphone, télévision, radio, ordinateur) : vous êtes constamment confronté.e aux malheurs, aux difficultés, au désespoir, à l'impuissance, à la culpabilité...

L'enjeu est donc de réussir à ne plus dépendre de cette avancée technique, mais plutôt de s'en servir davantage comme un bonus, ponctuellement. Ne plus l'utiliser comme pure exclusivité ni unique vérité, afin de s'en affranchir, et donc se recentrer sur son propre monde, réel et proche.

Déconnectez-vous technologiquement parlant, et reconnectez-vous intellectuellement parlant

Faites-vous votre propre opinion, prenez l'initiative d'être en quête d'informations qui vous portent plutôt qu'être en attente de livraison d'informations qui vous accablent, levez le nez de votre téléphone dans la rue, regardez autour de vous, souriez, dites bonjour aux gens, prêtez attention aux situations qui vous entourent : vivez votre moment à vous, et rien qu'à vous.  

Vivez dans le monde et non parmi le monde.

2. Utilisez la technique de l'ancrage 


Mais kézako ?!

Eh bien, une des nombreuses ressources dont regorge la fameuse PNL (Programmation Neuro-Linguistique). Nom quelque peu barbare, je vous l'accorde, mais comme déjà précédemment abordé, c'est une technique qui part du principe que, pour résumer vulgairement parlant, le cerveau ressemble à un disque dur d'ordinateur, paramétré par des conditionnements issus de nos expériences directes (vécues) ou indirectes (rapportées), et qu'il est tout à fait possible de re-programmer tout autrement ce conditionnement, si ce dernier nous pèse voire nous handicape dans notre vie (phobies, manque de confiance en soi, problèmes nutritionnels...)

Alors, je vous invite à vous installer confortablement, les premiers temps assis, pour vous inciter à vous consacrer uniquement et pleinement à cette pratique durant quelques minutes. 
Vous allez réaliser une première série de respiration : j'inspire par le nez, je bloque trois secondes, puis je relâche tout doucement, le plus lentement et longuement possible jusqu'à creuser mon ventre autant que faire ce peut. 
Réalisez à nouveau ce type de respiration relaxante deux fois de suite. 
Une fois parfaitement détendu.e, vous allez soit visiter un lieu connu dans lequel vous vous êtes toujours senti.e serein.e, soit imaginer un lieu qui vous apporterait la sérénité. Ce peut-être une chambre d'enfant, un restaurant, en pleine montagne, sur une plage, dans un chalet, l'époque de Noël, une réunion de famille. Peu importe le lieu ou le moment que vous choisissez ou créez,  le plus important est que vous vous imprégniez de son atmosphère (du ressenti physique, émotionnel, visuel, auditif, éventuellement gustatif...)
Une fois à l'apogée des sentiments de bien-être et de sérénité de ce lieu ou de ce moment, je vous invite à exécuter une pression à un endroit précis du corps, un point qui est parlant pour vous. Je vous recommande d'un point de vue pratique la moitié supérieure de votre corps, comme la nuque, l'épaule, le thorax (pour le cœur), le bras, le pouce ou l'index, mais ce peut être aussi sur le haut de la cuisse, du genou, à vous de choisir.
C'est ce qu'on appelle l'exécution du point d'ancrage. Tout en effectuant la pression, vous allez continuer à vivre chacun de ces ressentis de l'atmosphère que vous avez choisie comme référence de sérénité : cela permettra à votre corps de s'en imprégner littéralement.

Durant les trois prochaines semaines, vous réaliserez matin et soir, systématiquement, cet exercice. En reprenant le même souvenir ou la même création, les mêmes mots clefs, les mêmes sensations, les mêmes émotions

C'est ce qui va permettre à votre inconscient de relier ce geste au sentiment recherché, soit la sérénité pour nous, aujourd'hui. Et dès lors que vous aurez besoin de ce sentiment de sérénité, vous n'aurez qu'à fermer brièvement les yeux et à presser l'endroit que vous avez ancré précédemment. Ainsi, vous enclencherez comme une sorte d'interrupteur, qui saura diffuser dans votre corps et esprit tout entier l'état émotionnel que vous recherchez.

Cette pratique fonctionne aussi pour la créativité, le courage, l'endurance...

3. Posez-vous les bonnes questions et respirez


Si la sérénité est le propre de l'absence de toute agitation, vous conviendrez que le stress c'est le propre de la présence de toute perturbation, de tout trouble.

Ainsi, lorsque le stress survient, il existe des "symptômes" reconnaissables entre mille et propres à chacun :

- les papillons dans le ventre
- les mains moites
- la voix qui tremble
- la gorge qui se noue
- le cœur qui palpite
- l'incapacité à respirer
- peut-être même la nausée
- la cogitation mentale

C'est comme un trop plein d'activité cérébrale qui vous embrouille et vous conduit à une sorte de convulsion intellectuelle et physique, à divers degrés, selon la situation rencontrée et la réceptivité au stress.

Ce qui permet donc de retrouver une certaine tranquillité à ce moment-là, c'est déjà de respirer. Ce que l'on a tendance à oublier de faire, en cas de crise de panique ! On se retrouve en apnée, d'où ce sentiment de malaise qui s'accentue par la nausée, le cœur qui palpite etc.

Testez-vous et respirez particulièrement rapidement et bruyamment : observez combien vous allez vous sentir mal. C'est ce que l'on appelle l'hyperventilation, qui peut d'ailleurs conduire à une perte de connaissance.
Maintenant, contrôlez votre respiration, lentement, longuement, posément, et voyez combien lorsque vous prenez conscience de votre respiration, lente et profonde, vous ne pensez plus à rien. Vous quittez l'état de pleine agitation du stress, pour entrer en pleine "sécheresse", état où brille l'absence de toute perturbation.


Puis, une fois que vous avez réussi à reprendre le dessus et à contrôler votre propre fonctionnement face aux situations de stress, la première question consiste à vous demander si, dans la situation si dramatique que vous traversez, il y a mort d'hommes, concernant vous-même et/ou les personnes touchées par cette situation. Votre cœur bat-il toujours ? Si oui, il y a de grandes chances que vous vous en sortiez :-)

La seconde sera de vous interroger sur l'importance que vous souhaitez attribuer à cette situation et l'impact que vous désirez lui accorder sur vous mais aussi sur les autres (j'entends par-là vos collègues, vos enfants, vos ami.e.s, votre conjoint)
 
Il est dit que la vie est faite de 10% de ce qui m'arrive. Les 90% restants sont ce que j'en fais...

Un support qui peut, d'ailleurs, être intéressant à exploiter : la méthode Ho'oponopono, qui est une pratique ancestrale hawaïenne, permettant de résoudre des conflits, en nous invitant à abandonner le rôle de victime que l'on a trop souvent tendance à endosser, par pure facilité.

La philosophie de cette pratique réside essentiellement dans l'existence du poids des mémoires inconscientes de notre passé (croyances) dont il est primordial de se libérer consciemment.

C'est pourquoi, à travers elle, on nous invite à nous prendre conscience que l'on a toujours le choix :

- soit celui de se laisser diriger par ces mémoires inconscientes que nous subissons,

- soit celui de s'en libérer en les affrontant et en changeant les choses qui ne nous conviennent pas.



"Nous ne pouvons pas devenir ce que nous voulons être en restant qui nous sommes" 

Nietzsche


A méditer ;-)

4. Prenez soin de vous ! 


On cherche souvent à diffuser, autour de soi, des bonnes ondes, des bonnes idées. On cherche souvent à aider les autres, à leur apporter toute l'aide dont ils peuvent avoir besoin, seulement comment leur apporter suffisamment et surtout de qualité, si soi-même nous sommes épuisé.e

C'est un peu comme puiser dans le réservoir de votre voiture. Au bout d'un moment, il est indispensable d'aller faire le plein pour qu'elle ait de nouveau du carburant !

C'est pourquoi il est primordial de vous accompagner : ça va passer par des encouragements de bon matin, voire des compliments, des sourires devant la glace, pour bien démarrer la journée (si, si ! au début, vos sourires ressembleront certainement à des grimaces, mais peu à peu, ils se transformeront en sourire sincères et réels,  ce qui permettra à votre inconscient d'intégrer tous les bienfaits qu'il y a à retirer du sourire : notamment la "positive attitude" !)
Le soir, cherchez votre fierté du jour. Cela vous enthousiasmera et vous permettra de ne pas forcément rester sur un couac de la journée. 

Chouchoutez-vous ! Il n'y a qu'une seule personne qui va vivre avec vous pour le restant de ses jours : c'est vous ! Autant être bien dans sa tête et dans son corps, non ? Et si finalement, vous appreniez à vous aimer ? Cela passe par une réappropriation de soi, de son image, de ce que l'on souhaite être. On revient au précédent challenge : oser

Pour ça, sans vouloir prêcher pour ma propre paroisse... Rien de mieux qu'un.e coach de vie ! ;-) 

5. Donnez plus de place à ce que vous aimez


Ecoutez-vous. Cessez de "convenir aux codes de la société". D'ailleurs, qui s'est permis de les définir, ces fameux codes ?!

Bien entendu, je ne vous demande pas d'aller à l'encontre de la loi, mais je pense surtout à ce qu'on a tendance à généralement coller comme étiquette sur le bien-être et le temps pour soi : le fait qu'a priori, ce soit un acte égoïste !

Ah bon ?! Aller faire le plein de sa voiture pour venir en aide à un proche qui habite à une centaine de kilomètres alors que nous sommes déjà en réserve, c'est du pur égoïsme ?

Si vous avez envie de nouvelles choses, de nouvelles expériences, de nouvelles rencontres, de nouvelles idées, eh bien faites ! Ce qui est le plus important, c'est d'être en accord avec soi. Il n'y a rien de mal à s'octroyer une pause dans la vie effrénée que nous menons tous aujourd'hui.

Alors, avant d'envisager comment vous pourriez vous y prendre pour y parvenir, si je vous demandais, là, maintenant, tout de suite, qu'est-ce qui vous plairait, vous me répondriez quoi ?

J'espère que cet article vous aidera à réaliser combien la personne que vous êtes est importante et combien il faut en prendre soin. Cela vous évitera de vous mettre en situation d'attente et donc d'échec : là, je pense aux rencontres. Car au lieu d'attendre la bonne personne, vous serez LA bonne personne... !

Ne soyez plus "parmi le monde", mais vivez DANS le monde !

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